Un certain nombre de facteurs auxquels chaque personne peut être exposée ont été identifiés comme pouvant augmenter le risque de développer un cancer, notamment un cancer bronchique. Ces différents facteurs, appelés facteurs de risque, vont être détaillés ci-dessous. La principale cause du cancer bronchique reste la fumée de tabac, principalement représentée par la fumée de cigarette en Europe (environ 85 % des cas). Le risque de développer un cancer du poumon est proportionnel à la quantité de tabac fumé et à la durée du tabagisme.
Les femmes paraissent plus sensibles à l’effet cancérigène de la fumée de tabac et un début de tabagisme dans l’adolescence, voire dans l’enfance, semble majorer le risque. La consommation de cannabis semble, en quantité égale, induire un risque de cancer plus important que la fumée de tabac. Pour autant le tabagisme n’est pas la seule cause de cancer bronchique, même si 9 personnes sur 10 se présentant avec cette maladie fument ou ont fumé plus de 10 ans dans leur vie.
Le tabagisme passif (personnes ne fumant pas, exposées à la fumée produite par l’entourage) augmente le risque du cancer bronchique, justifiant les campagnes actuelles de prévention du tabagisme passif.
10 % des cancers bronchiques peuvent être attribués à une cause professionnelle, c’est-à-dire à une exposition prolongée sur leur lieu de travail à des produits cancérigènes produisant des cancers du poumon (amiante, arsenic, dérivés du chrome, du nickel, du cobalt, des goudrons, du charbon, de la silice, des gaz radioactifs…).
Des personnes, ayant été exposées à une substance reconnue comme pouvant induire le cancer du poumon d’origine professionnelle, doivent déclarer celui-ci avec l’aide de leur médecin traitant afin de débuter une procédure de reconnaissance de maladie professionnelle. ( Comment déclarer une maladie professionnelle ?)
Pour autant ces différents facteurs n’expliquent pas forcément 100 % des cancers bronchiques.
Le simple vieillissement cellulaire, en accumulant des erreurs au niveau du code génétique peut à lui seul induire un cancer bronchique.
Le risque de développer un cancer du poumon est donc une association de risques, liée à des produits carcinologiques extérieurs, d’une probable variabilité génétique et du vieillissement de nos cellules.
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