Le tour de main est pris sur l’exercice du e-journal. Lever précoce, petit déjeuner rapide sustenté essentiellement par le débrief des brèves à venir. Début de journée un peu décevant sur des messages peu, trop ou pas assez…Suit une session controverse sur l’intérêt des soins de support et des soins palliatifs sur l’amélioration de la qualité de vie et la diminution des coûts liés aux cancers ; le pour, le contre…Le pour plutôt mais à condition d’investir les équipes en multidisciplinarité. L’essentiel est d’anticiper !
Par la suite session posters…
Plusieurs centaines de posters, affichés les uns à côté des autres, à déchiffrer, analyser et synthétiser. Certains retiendront l’attention de nos deux nurses, notamment celui réalisé par la Présidente de l’AFIC, Pascale Dielenseger, sur la prise en charge des nausées et vomissements chimio-induits et la place des nurses dans le cadre de cette étude européenne (ESMO 2017-P.Dielenseger et al, Abstract 1552P). Dans la même thématique, l’étude CONVINCE-ME, a évalué les prescriptions d’antiémétiques, la connaissance et l’applications de recommandations de l’AFSOS (Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support) et de la MASCC (Multinational Association for Supportive Care in Cancer) sur la prévention des nausées et vomissements chimio-induits dans le cadre de cancer du poumon et digestifs sous chimiothérapie modérément émétisantes (carboplatine, oxaliplatine) (ESMO 2017-F.Scotté, Abstract 1550P). Résultat éloquent, dans cette étude réalisée auprès de pharmaciens et d’infirmières, les recommandations sont peu connues et encore moins appliquées. Preuve de l’importance d’une information à diffuser largement auprès de l’ensemble des équipes soignantes pour une meilleure prise en charge des patients. C’est le travail que réalisent actuellement Juliette et Karine !
Enfin cette étude prospective multicentrique (ESMO 2017- Barriere J. et al, Abstract 1556P) au bon goût du soleil du sud de la France qui a évalué le taux de patients anémiés et la carence en fer sur une cohorte de 129 patients. A l’inclusion dans l’étude (démarrage de la chimiothérapie), 19% des patients sont anémiés sans carence martiale et 31% sont anémiés avec carence martiale. A 6 semaines du démarrage du traitement, 35% ont une anémie sans carence martiale (accessible à un agent stimulant l’erythropoïèse (EPO)) et 36% ont une anémie avec carence martiale. L’administration de fer injectable (le fer oral ne sert à rien dans le contexte inflammatoire du cancer) permet de corriger cette dernière.
Contador peut lâcher son vélo, le tour de l’ESMO 2017 se poursuit demain, nos deux infirmières se sont rechargées en fer.
FS
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Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.
