22/022018 Immunothérapie et mélanome : pas d’effet négatif de l’âge sur la réponse au traitement. En raison de la tolérance et de l’efficacité de l’immunothérapie dans le mélanome métastatique, ces traitements sont parfois prescrits chez des patients âgés voire très âgés. Or l’âge peut être responsable d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui peut influencer la réponse à l’immunothérapie. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’influence de l’âge sur l’efficacité et la toxicité de l’immunothérapie dans le mélanome métastatique. 92 patients traités par ipilimumab, pembrolizumab ou nivolumab entre janvier 2007 et février 2016 à l’hôpital Lyon sud ont ainsi [...]
22/022018 50% d’effets secondaires d’ordre immunologique à la reprise des anti-PD-1 seuls après arrêt de la combinaison anti-CTLA-4 et anti-PD-1 pour toxicité. Les effets secondaires d'ordre immunologique (irAEs) de l'association anti-CTLA-4 et anti-PD-1 sont fréquents (environ 50% de grade 3 ou 4) et conduisent souvent à des arrêts de traitement. La tolérance lors de la reprise dans anti-PD-1 seuls est peu connue; c’est l’objectif de cette étude. 80 patients (76 traités par ipilimumab+nivolumab et 4 par pembrolizumab+ipilimumab) ayant arrêté l’association anti-CTLA-4 et anti-PD-1 (en moyenne après 2 cycles) pour toxicité [...]
22/022018 Faudrait-il diminuer la dose de Brentuximab Vedotin dans le lymphome cutané ? Le brentuximab vedotin (BV) est un anticorps monoclonal anti tumoral ciblant les cellules CD30+. Une étude récente1 a montré une bonne efficacité de ce traitement, à la dose de 1,8mg/kg toutes les 3 semaines (dose approuvée dans le traitement du lymphome systémique), dans le mycosis fungoïde et le lymphome cutané anaplasique à grandes cellules prétraités. Le taux de réponse objectif était en effet de 67% avec une durée de survie sans progression de 16,7 mois avec une toxicité notable notamment neurologique retrouvé chez 67 % des patients. L’hypothèse des auteurs est que le lymphome cutané [...]
22/022018 Carcinomes annexiels et anti-PD-1 : premiers échos positifs. Une fois n’est pas coutume, ce mois – ci j’ai retenu un cas clinique d’intérêt publié par une collaboration italo-autrichienne à propos d’un patient de 83 ans, opéré d’un adénocarcinome apocrine cutané. Carcinome apocrine cutané métastatique répondeur à l’anti-PD-1 pembrolizumab. Trois mois après une atteinte cutanée et ganglionnaire traitée chirurgicalement, le patient développait une atteinte métastatique médiastinale et pulmonaire. Le patient était en bon état général, sans comorbidités notables, et en [...]
22/022018 Impact d’un programme d’informations sur la prévention solaire auprès d’étudiants en sport dans une université américaine. Les étudiants en sport sont particulièrement exposés au soleil du fait de leur pratique sportive et ont donc un risque accru de cancers cutanés. Un programme de prévention solaire SUNSPORT (consistant en des informations sur les cancers cutanés, les mesures de protection solaire et l’utilisation de crèmes photoprotectrices ainsi que des examens cutanés par des dermatologues) a été mis en place à Stanford auprès [...]
22/022018 Ganglion sentinelle et curage ganglionnaire, révision des recommandations américaines : quoi de neuf ? Biopsie du ganglion sentinelle et prise en charge des ganglions de drainage dans le mélanome : mise à jour des recommandations des Sociétés Américaines d’Oncologie Clinique et de Chirurgie Oncologique (ASCO® et SSO®). Il s’agit ici d’une mise à jour des recommandations des sociétés américaines d’oncologie clinique (ASCO® et SSO® ) et de chirurgie oncologique à propos de la prise en charge des patients opérés d’un ganglion sentinelle positif d’un mélanome. Un panel [...]
25/012018 Carcinome épidermoïde chez le patient transplanté : que sait-on et que reste-il à savoir ? Le risque de survenue de carcinome épidermoïde (CE) est 65 à 100 fois supérieur chez le patient transplanté par rapport à la population générale. Le CE est donc le principal cancer survenant dans cette population et pose un véritable problème de prise en charge du fait de l’immunosuppression chronique avec un risque métastatique évalué à 8%. Cette revue de la littérature, rédigée au nom du National Cancer Institute, reprend les priorités de recherche concernant la prévention et la prise en charge du CE chez le patient transplanté. Sur le plan chirurgical, les modalités du traitement du [...]
25/012018 Efficacité modeste du gefitinib (anti-EGFR) dans le traitement des carcinomes épidermoïdes cutanés localement avancés ou métastatiques Le traitement des carcinomes épidermoïdes cutanés (CE) localement avancés ou métastatiques, pour lesquels la chirurgie et/ou la radiothérapie ne sont plus indiquées, est actuellement assez limité, avec de ce fait, un mauvais pronostic. Quel est le rôle des anti-EGFR dans cette situation particulière ? Dans les tumeurs photo-induites, le récepteur à l’EGF (epidermal growth factor) a un rôle pro-prolifératif et anti-apoptotique sur les kératinocytes sous l’effet des ultra-violets. Il est surexprimé dans 35 à 100% des CE selon les études. Peu d’études sont actuellement [...]
25/012018 Effets secondaires immunologiques digestifs des anticorps anti-PD-1, moins fréquents que sous ipilimumab, mais potentiellement sévères. Cet article est une analyse rétrospective dont le but est de décrire les effets secondaires immunologiques digestifs (GI-irAE) des anticorps anti-PD1 et anti-PDL1 à partir du registre de pharmacovigilance français entre 2013 et 2016. 20 dossiers ont pu être analysés dans ce travail. L’incidence de survenue de ces GI-irAE a pu être évaluée uniquement à l’Institut Gustave Roussy et était de 1.5% (incidence identique en cas de traitement antérieur ou non par anticorps anti-CTLA4). Parmi les 20 patients, 19 étaient traités par anti-PD1 [...]
25/012018 Mutations rares de BRAF : quelle efficacité des anti-RAF ? La grande majorité des mutations BRAF retrouvés dans le mélanome sont des mutations BRAF V600E. Quel est l’efficacité du vemurafenib chez les malades présentant une autre mutation que la mutation V600E, L’efficacité des anti-RAF, vemurafenib et dabrafenib, est bien connue chez ces patients avec des taux de réponse globale autour de 50 % en monothérapie. Néanmoins de récentes études ont montré que près de 25% des mutations V600 ne sont pas [...]
25/012018 Efficacité et tolérance de l’association Nivolumab et Ipilimumab chez les patients atteints de mélanome avec arrêt de la combinaison en raison d’un effet secondaire grave : analyse compilée d’études de phase 2 et 3. La question du lien entre efficacité et toxicité se pose dans le mélanome métastatique traité par l’association Nivolumab (N) et Ipilimumab (I). En effet, 40% des patients traités par N+I arrêtent le traitement en rapport avec une toxicité de grade 3 ou plus. Quel est le devenir de ces malades er terme de réponse et de survie : c’est tout l’objet de ce travail. Le présent travail a repris les données rétrospectives de patients traités par l’association N 1mg/kg et I 3 mg/kg, pour 4 cures (N = 409), suivis par du N seul tous les 15 jours, dans des études de phase 2 [...]
25/012018 La concentration d’ADN libre plasmatique est un marqueur additionnel de charge tumorale et un marqueur pronostique chez les patients porteurs d’un mélanome métastatique. La charge tumorale serait un marqueur pronostique dans le mélanome. Les méthodes de mesure actuelle, dont la mesure RECIST 1.1, sont imprécises et difficiles à relier à d’autres méthodes telles que la mesure de l’ADN libre (ADNl) circulant. L’objectif de ce travail est de comparer ces différentes méthodes. La présente étude a mesuré les écarts et les liens entre l’ADNl, l’ADN de tumeur circulant, et la charge tumorale mesurée par scanner et IRM chez des patients porteurs d’un mélanome métastatique. Les auteurs souhaitent démontrer que l’ADN circulant libre [...]
30/112017 Importance du dermatologue dans le diagnostic du syndrome BAP-1. Le syndrome BAP-1 est un syndrome oncogénétique autosomique dominant lié à la mutation germinale du gène suppresseur de tumeurs BAP-1 prédisposant à plusieurs types de cancer : mélanomes uvéaux et cutanés, mésothéliomes, cancers du rein, et probablement d'autres cancers en cours d'identification. En plus de ces tumeurs malignes, il a été décrit la survenue de tumeurs mélanocytaires dermiques atypiques de cytologie épithélioïde avec perte d’expression BAP-1 (melanocytic BAP-1 mutated atypical intradermal tumors [MBAITs]) chez ces patients. Dans cet article, 215 patients (10 étudiés par les auteurs et 205 inclus à partir de Pubmed) d’âge médian de 46.5 ans ont été décrits. 9 des 10 patients examinés par les auteurs avaient des MBAITs lors de l’examen dermatologique [...]
30/112017 Vemurafenib chez les malades présentant un mélanome muté BRAFV600. Résultats finaux de l’étude BRIM-3. Résultats finaux d'une des premières études avec un inhibiteur de BRAF (vemurafenib) dans le mélanome métastatique muté BRAFV600 BRIM-3 est une des 1ères études évaluant un inhibiteur de BRAF dans le mélanome métastatique muté BRAFV600. Il s’agit d’une étude de phase 3 comparant le vemurafenib (960 mg x 2/j; groupe V) et la dacarbazine (1000 mg/m2 toutes les [...]
30/112017 Suivi du mélanome localisé : l’échographie ganglionnaire remise en question à la lumière de la survie. Le suivi par échographie ganglionnaire n’augmente pas la survie spécifique chez les patients atteints de mélanome : étude comparative de cohorte Les protocoles de suivi des patients atteints de mélanomes de stades I et II sont variables d’un pays à l’autre et même d’une ville à l’autre dans le même pays. Il n’existe pas de consensus sur les examens complémentaires associés [...]
30/112017 Survie des patients atteints de carcinomes épidermoïdes cutanés : résultats d’une étude de cohorte prospective. Le carcinome épidermoïde cutané est un problème de santé publique : quels sont les facteurs de risque pour la survie spécifique et la survie globale ? Le présent travail est une analyse des facteurs de risque pour la survie spécifique et la survie globale d’une cohorte prospective de 1434 patients atteints de carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) traités par chirurgie entre janvier 2005 et mai 2015. Les [...]
9/112017 Le Nivolumab en adjuvant dans le mélanome : meilleures efficacité et tolérance que l’ipilimumab. Le nivolumab et l’ipilimumab sont des traitements validés pour les mélanomes métastatiques ; l’ipilimumab a également était autorisé aux Etats-Unis en adjuvant pour les mélanomes de stade III. Le but de cette étude était donc de comparer le nivolumab (N) et l’ipilimumab (I) en adjuvant. Il s’agit d’une étude de phase 3, multicentrique, en double aveugle, en adjuvant, et traités pendant 12 mois soit par N 3 mg/kg/2semaines (n=453), soit par I 10mg/kg/3 semaines pour 4 perfusions puis toutes les 12 semaines (n=453). L’objectif principal [...]
9/112017 Du nouveau dans le traitement adjuvant des mélanomes de stade III avec mutation BRAF V600 ! L’association du dabrafenib (D) et du trametinib (T) a montré son efficacité dans le traitement des mélanomes métastatiques non opérables avec mutation BRAF V600. Les auteurs ont cherché à savoir si cette association pourrait avoir un effet bénéfique en adjuvant dans les mélanomes, avec mutation BRAF, de stade III, qui sont connus pour avoir un risque important de récidive. Il s’agit d’une étude de phase 3, multicentrique, en double aveugle, en adjuvant, incluant des patients ayant un mélanome de stade III avec mutation BRAF V600E/K après chirurgie et traités pendant 12 mois soit par D 150 mg x 2/j [...]
9/112017 Ganglion sentinelle : positivité plus fréquente chez les patients jeunes. La technique du ganglion sentinelle (GS) est classiquement proposée pour les patients ayant un mélanome avec indice de Breslow supérieur à 1mm et peut être discuté selon d’autres critères histo-pronostiques quand l’épaisseur est supérieure à 0,75mm. Les caractéristiques du patient comme l’âge ne sont souvent pas pris en compte. Néanmoins il parait nécessaire d’affiner les critères de décision de réalisation du GS car même si le risque de positivité du GS est faible pour les mélanomes fins, cela pourrait avoir un impact sur un éventuel traitement adjuvant dans le futur. Le but de cette étude rétrospective de cohorte était d’évaluer la relation entre l’âge et la positivité du GS. Cette étude a été réalisée entre 2010 et 2013 à partir d’une base de données regroupant les patients de plus de [...]
9/112017 Qualité de vie et combinaison Nivolumab et Ipilimumab : des réponses ou des questions ? La combinaison de traitement Nivolumab + Ipilimumab (N+I) a montré une supériorité des taux de réponses de 59 et 58% contre 11 et 19% pour l’I seul dans 2 études (Chekmate 067 et 069). En parallèle, la combinaison N+I occasionnait des taux d’effets secondaires (ES) de grade 3-4 supérieurs au taux pour I seul, 54 et 55% contre 20 et 27% dans les 2 études respectivement. Résultats des analyses de la qualité de vie dans l’étude de phase 3 ChekMate067. Le présent travail montre les données de comparaisons en qualité de vie (QoL) en comparant les groupes N+I et N seul contre I seul dans [...]