On désigne sous cette appellation un très large panel de méthodes ou techniques médicales ne rentrant pas dans le cadre de la médecine dite traditionnelle (certains experts en dénombrent plus de deux cents).
On y trouve par exemple :
– l’auriculothérapie
– l’homéopathie
– la vitaminothérapie
– divers régimes ou encore la sophrologie.
Les chiffres varient d’une étude à l’autre, mais on estime que plus de la moitié des patients traités pour un cancer feront à un moment appel à ces techniques qui sont d’autant plus utilisées que la médecine traditionnelle ou le médecin sont dans l’incapacité d’apporter une solution ou une réponse à un problème.
Certaines de ces techniques ont pu faire leur preuve (yoga, acupuncture…), et ce même si la compréhension de leur mécanisme d’action reste encore floue.
D’autres, à l’inverse, n’ont pu apporter la démonstration de leur efficacité malgré une évaluation bien menée.
Ainsi il est nécessaire d’avoir en tête certains principes :
– il ne faut pas confondre preuve scientifique et argumentaire commercial
– certains de ces traitements ne sont pas dénués d’effets secondaires graves (hépatite, interaction avec les autres traitements…).
Il est donc important d’informer votre médecin avant de commencer tout traitement afin qu’il puisse vous conseiller dans la limite de ses connaissances.
Pour conclure sur une note sémantique, la dénomination de médecine complémentaire paraît plus appropriée que celle de parallèle ou alternative.
En effet le but est de sortir de la dichotomie entre médecine parallèle et médecine traditionnelle pour construire dans le respect du principe de base hippocratique « primum non nocere », d’abord ne pas nuire, un traitement où les praticiens œuvrent de concert pour le bien-être le plus complet du patient.