La radiothérapie est délivrée dans un cas particulier de cancer du testicule, à savoir lorsque le type histologique confirme un séminome. Ce séminome est un cancer d’origine germinale, c’est-à-dire des cellules à l’origine de la production des spermatozoïdes. Cette radiothérapie est réalisée toujours après la chirurgie de type orchidectomie première.
Cette chirurgie enlève par voie inguinale le testicule malade et permet l’analyse histologique.
La radiothérapie est discutée en comité multidisciplinaire avec l’ensemble des médecins spécialistes (chirurgien urologue, chimiothérapeute, radiothérapeute).
Cette radiothérapie est prophylactique, c’est-à-dire qu’elle permet de diminuer le risque de récidive notamment au niveau des ganglions lombo-aortiques qui sont situés tout le long du dos en remontant le long de l’aorte.
Cette radiothérapie est le plus souvent réalisée sur deux à trois semaines avec une dose autour de 25 Gy.
Parfois, il est nécessaire de réaliser quelques compléments d’irradiation sur des zones particulières et ceci sera expliqué en consultation spécialisée avec le radiothérapeute.
Les effets secondaires sont minimes avec le plus fréquemment quelques nausées et quelques rares vomissements liés à l’irradiation de la zone digestive et parfois quelques signes de diarrhée.
D’anciennes études ont montré que des grands volumes irradiés entraînaient un risque un peu plus élevé de cancer secondaire, notamment au niveau de la zone pelvienne. Depuis les résultats de ces études, les volumes d’irradiation sont beaucoup moins importants avec un risque de cancer plus faible.