11/032019 Faut-il escalader la dose en radiothérapie stéréotaxique (SBRT) prostatique ? De plus en plus de données sur la radiothérapie stéréotaxique prostatique qui sera bientôt considérée comme une option thérapeutique Cette étude de phase I a inclus 26 patients ayant un cancer de prostate localisé recevant 40, 45 ou 50 Gy en 5 fractions avec une technique VMAT. Après une dégradation initiale des scores de qualité de vie (EPIC et [...]
11/032019 Les tumeurs superficielles de vessie devenant infiltrantes sont moins chimiosensibles que les tumeurs de vessie infiltrantes d’emblée Les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle évoluant secondairement vers une tumeur infiltrante semblent de plus mauvais pronostic que les tumeurs infitlrantes d’emblée. Plus récemment, Pietzak et al. ont mis en évidence des différences génomiques entre ces deux entités, avec notamment des mutations somatiques de ERCC2 plus fréquentes dans les tumeurs infiltrantes d’emblée, ce qui pourrait expliquer leur sensibilité aux sels de platine. [...]
7/032019 La radiothérapie des cancers métastatiques de la prostate : vers un nouveau standard ? Evolution de la prise en charge du cancer de la prostate métastatique d’emblée. Rôle potentiel de la radiothérapie sur la lésion primitive illustrée par l’analyse de 2 essais récents, HORRAD et STAMPEDE. Le traitement local de la prostate en situation métastatique de novo n’est pas un standard de prise en charge alors que la gestion locale, par chirurgie, de la maladie primitive en situation métastatique a prouvé son bénéfice en survie dans [...]
7/032019 Radiothérapie stéréotaxique : quelle est la cible biologique? Mieux connaitre la radiobiologie des fortes doses est un prérequis au développement de nouvelles drogues visant à potentialiser l’effet local ou systémique de l’irradiation. Des données récentes viennent préciser les rôles respectifs de la cellule tumorale et de son stroma dans la réponse à l’irradiation en conditions stérotaxiques Il est démontré depuis très longtemps que la capacité des cellules endothéliales à entrer en apoptose était un facteur de l’effet thérapeutique lors d’une irradiation tumorale, suggérant un effet majeur du micro-environnement constitué par le stroma tumoral dans la réponse [...]
7/032019 Étude de phase III randomisée de l’étude de la radiothérapie de la tumeur primitive en cas de cancer de la prostate d’emblée métastatique : essai STAMPEDE. Le traitement local de la prostate en situation métastatique de novo n’est pas un standard de prise en charge alors que la gestion locale, par chirurgie, de la maladie primitive en situation métastatique a prouvé son bénéfice en survie dans les cancers de l’ovaire, du colon ou du rein. Le standard de soin reste l’hormonothérapie seule. L’essai prospectif multicentrique STAMPEDE a été conduit dans 117 centres suisses ou anglais afin d’evaluer le bénéfice d’une radiothérapie locale de la prostate associée à une hormonothérapie comparée à une hormonothérapie seule, chez les patients d’emblée métastatiques. Méthodes : Il s’agit d’un essai prospectif randomisé (randomisation 1/1) de phase III selon la méthodologie STAMPEDE qui prévoit une comparaison MAMS (multi arms multi stages) selon les progrès thérapeutiques connus du traitement standard (SOC pour standard of care) à [...]
7/032019 Après FOLFIRINOX, la radio-chimiothérapie néo-adjuvante améliore le taux de résection R0 et la survie globale des patients avec un cancer du pancréas borderline ou localement avancé Au moment du diagnostic, environ 30% des patients ayant un adénocarcinome pancréatique ont une tumeur localement avancée (LA) non résécable en raison d'un envahissement artériel important ou une tumeur à la limite de la résécabilité, dite borderline (BLR). La prise en charge de ces patients est hétérogène car il n'y a actuellement pas de consensus. De nombreuses équipes proposent un traitement néo-adjuvant afin d’améliorer les chances de résection R0 de ces patients et de traiter de manière précoce une maladie micrométastatique. Dans plusieurs études rétrospectives, des taux élevés de résection R0 ont été rapportés après [...]
7/032019 Radiothérapie des plasmocytomes et myélomes pour les non experts . Guide pratique sur le traitement des Plasmocytomes solitaires et Myélomes par ILROG (International Radiation Oncology Group). Voilà un guide pratique sur le traitement des Plasmocytomes solitaires et Myélomes multiples proposé par les experts d’ILROG (International Radiation Oncology Group). Publié récemment dans « Int J Radiat Oncol Biol Phys », cette revue de la littérature très complète nous permet [...]
7/032019 Pour les patients avec un cancer ORL HPV+, l’association radiothérapie-cetuximab est moins efficace que la radio-chimiothérapie avec cisplatine. Résultats des essais de phase III RTOG 1016 et De-ESCALaTE HPV. L’incidence des cancers de l’oropharynx liés à une infection à HPV est en constante augmentation dans les pays développés. Ces tumeurs sont plus radiosensibles et de meilleur pronostic que celles HPV-. De plus, elles surviennent chez des sujets plus jeunes [...]
7/032019 Bénéfice de l’irradiation ganglionnaire inguinale postopératoire des cancers de la vulve : données récentes. La prise en charge des cancers de la vulve par l’oncologue radiothérapeute est rendue difficile par l’absence de donnée randomisée permettant d’établir clairement des standards basés sur le niveau de preuve. Pour ces patientes, pour lesquelles le traitement de première intention est le plus souvent chirurgical (à l’exclusion des tumeurs avancées traitées par radiochimiothérapie première), la question des indications de radiothérapie postopératoire est difficile, et les interrogations suivantes sont récurrentes : quel est le nombre de ganglions envahis permettant de poser l’indication ? Peut-on dissocier le traitement du lit opératoire (vulve) et celui des aires ganglionnaires ? Quelle est la place de l’irradiation prophylactique unilatérale ? Faut-il associer une chimiothérapie ? L’analyse de la littérature montre clairement en revanche que l’atteinte ganglionnaire des cancers de la vulve opérés constitue un facteur pronostic très péjoratif. La question du nombre seuil de ganglions envahis permettant de poser l’indication de radiothérapie adjuvante fait cependant [...]
7/032019 Désescalade en radiothérapie du cancer du sein : volumes, doses, tout : la recette britannique. L’étude britannique IMPORT LOW a été déjà publiée et a démontré la non-infériorité de l’irradiation partielle du sein par rapport à la radiothérapie hypo fractionnée sur l’ensemble du sein. La nouvelle publication de l’IMPORT LOW a pour but de rapporter les résultats de la satisfaction des patientes en utilisant les questionnaires de qualité de vie des patientes et les d'effets indésirables (EI) modérés / graves évalués à 6 mois, 1, 2 et 5 ans. Pour mémoire cette étude randomisait les patientes avec un cancer du sein à stade précoce et faible risque de récidive entre l’irradiation du sein à la dose totale de 40 Gy/15 fraction contre irradiation du sein à la dose de [...]
7/032019 Evaluation du résultat esthétique par la patiente et le médecin après une irradiation du sein en hypo-fractionné ou normo-fractionné : résultats d’étude de phase III. Etude randomisée multicentrique de phase III de non infériorité menée aux Etats Unis sur une population de 287 femmes atteintes d'un cancer du sein de stade 0 - II entre 2011 et 2014. La randomisation était une irradiation normo-fractionnée (NF RT) sur l’ensemble du sein à la dose totale de 50 Gy/25 fractions + 10 – 14 Gy/5-7 fractions boost) versus une radiothérapie hypo fractionnée (HF RT) à la dose de 42.56 Gy/16 [...]
6/032019 Peut-on rire en cancéro ? Savoir rire, avoir une certaine proximité avec les patients, et retrouver la motivation dans l’accompagnement des patients, comme au premier jour d’internat ; le témoignage d’un jeune oncologue. Un interne américain en fin de cursus, a décidé de témoigner de sa relation particulière avec ses patients, en mettant en avant le contexte souvent ponctué de rires lors de ses consultations. Il a également rapporté sa passion pour son [...]
6/032019 Trop d’opioïdes après cancer. Le recours aux opioïdes en traitement chronique et à haute dose est plus importants les 3 premières années suivant un cancer colorectal, du sein ou du poumon, par rapport à une cohorte témoin. Une analyse des données du registre SEER a été réalisée afin d’évaluer l’utilisation chronique (>90 jours consécutifs) d’opioïdes, parmi des patients après cancer colorectal (n=13101, sein (n=21829) et poumon (n=11859), en comparaison à une cohorte sans cancer (n=138136). Les fortes [...]
6/032019 2ème cause de mortalité et cancer : le cardio-vasculaire. Les pathologies cardio-vasculaires représentent la seconde cause de mortalité en cas de maladie cancéreuse, notamment la première année suivant le diagnostic. Une étude australienne a recueilli les causes de décès chez > 21.000 patients diagnostiqués pour un cancer entre 2006 et 2013 afin d’identifier les causes de mortalité autre que l’évolution de leur maladie tumorale. Les cancers les plus fréquents étaient [...]
6/032019 Grossesse sous anti-HER-2, premières données. Le lapatinib et le trastuzumab ne semble pas impacter les grossesses ni le pronostic des patientes. Peu de données sont disponibles sur la tératogénicité du lapatinib et du trastuzumab. Les données rétrospectives de patientes étant tombées enceintes lors de leur participation aux essais NeoALTTO et ALTTO permettent d’avoir des premières infos. Pour mémoire, ces 2 études [...]
6/032019 ESAS pour mieux anticiper. Le score ESAS (Edmonton) permettrait de dépister précocement les plaintes des patients afin d’anticiper la dégradation de leur qualité de vie par des mesures adaptées. Des estimations au Canada, de la prévalence de la détresse psychologique varient, mais le cancer semble être un facteur de risque de survenue de dépression et d’anxiété supérieur à la population générale, avec une corrélation sur la qualité de vie [...]
6/032019 BRCA, pour aider la décision. Un outil d’aide à la décision pourrait permettre d’améliorer l’information et les choix des patientes dans le cadre d’une mutation BRCA. Ce travail réalisé par une équipe britannique avait pour objectif le développement et la mise à l’essai d’un outil d’aide à la décision sur le Web, intitulé « Choix du cancer du sein », conçu pour les jeunes femmes qui [...]
5/032019 Un point sur les toxicités – évitables ? – du cisplatine. Nausées/vomissements, ototoxicité, neurotoxicité, myélosuppression, néphrotoxicité : difficile d’y échapper. Cette revue fait le point sur les facteurs de risque connus et autres prédispositions (p.e. génétiques) à développer un effet indésirable potentiellement grave/irréversible sous cisplatine. Nous allons voir que beaucoup de progrès restent à faire… Le cisplatine : 50 ans et toujours de nombreuses toxicités évitables non évitées… Mieux connaître les mécanismes et prédispositions éventuelles à ces toxicités est clé pour optimiser la prise en charge et maximiser la balance bénéfice-risque. Une plus grande vigilance également [...]
5/032019 Cancer du poumon : pas de corrélation entre toxicité et dose de carboplatine appliquée. Les modalités de prescription du carboplatine en fonction des valeurs successives de créatininémie sont-elles à l’origine de variations de la toxicité chez les patients traités pour un cancer du poumon ? Non … heureusement ! Les recommandations ne sont pas suivies au Canada pour la prescription du carboplatine, mais sans conséquences pour les patients en termes de toxicités. Que doit-on en tirer ? Que ce n’est pas nécessaire de suivre les recommandations ? Je vous laisse juger… [...]
5/032019 Obésité et neutropénie fébrile : plus de risque ? Les patients obèses présentent-ils un risque plus élevé de neutropénie fébrile que les patients non obèses ? Début de réponse … ou presque L’objectif clinique de cette étude est une chose, et le thème est important, mais parlons un peu « méthodologie »… Pourquoi avoir réalisé cette étude en n’utilisant pas les bornes usuelles définissant le surpoids et l’obésité ? Comment transposer dans la pratique les [...]