Immuno Kézako ?

Les médicaments d’immuno-oncologie présentent moins d’effets indésirables de grades 3/4 que les chimiothérapies. La combinaison de deux médicaments d’immuno-oncologie peut provoquer des effets indésirables plus tôt que lorsqu’il n’y en a qu’un. De plus, leur prise en charge tardive peut laisser des séquelles. La complexité de ces effets réside dans leur diversité. Leur prévention, et repérage deviennent alors un réel challenge.

L’examen clinique ainsi qu’un bilan sanguin complet pré traitement est essentiel pour repérer des symptômes potentiellement déjà présents : c’est la « baseline » du patient. Ces symptômes peuvent se démultiplier au cours du traitement. Avant chaque injection l’IGR a mis en place une surveillance par bilan clinique et biologique approfondi afin de repérer au plus tôt les effets indésirables, les traiter, et ainsi améliorer la qualité de vie du patient sous traitement. Le patient est informé des différents symptômes pouvant apparaître et son médecin lui donne les conduites à tenir. Les équipes pluridisciplinaires de l’IGR se réunissent régulièrement afin de discuter des nouveaux symptômes rencontrés au cours des traitements de leurs patient. Afin de permettre aux collègues d’agir sur ces effets indésirables, l’IGR a créé une application pour smartphone qui propose une liste de tous les effets connus, ainsi que la conduite à tenir au regard de chacun d’entre eux. Pour le moment cette application est utilisée par les internes de médecine.

B.Besse propose de former les IDE à repérer les effets les plus graves et fréquents. En permanence au chevet du patient, ne pourraient-elles pas avec l’aide de cette application, repérer et alerter au plus tôt sur les symptômes débutants ?

JFA

ESMO 2017 – d’après Benjamin Besse et al. Practical management of toxicities of immonotherapy in cancer patient. Challenge your expert Session.