L’âge d’or du filon lobulaire continue, avec ce papier très attendu, piloté par la brillante équipe belge et déjà présenté à San Antonio en 2014. Les auteurs ont habilement disséqué les caractéristiques moléculaires d’une large cohorte de 630 carcinomes lobulaires infiltrants, dont les données histopathologiques et cliniques étaient disponibles (série multicentrique, entre 1994 et 2008). Au menu : séquençage ciblé de 360 gènes liés au cancer pour 413 cas, étude des altérations du nombre de copies des gènes pour 170 cas et étude d’expression génique (puce Affymetrix U133) pour 117 cas.
Il en ressort un paysage génomique vallonné, même si aucune terre inconnue n’est découverte : 65% des 413 cas analysés en séquençage présentent une mutation du gène CDH1 (codant la E-cadhérine), et une délétion du gène est retrouvée dans 94% des […]
