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  • Dr Vincent LAUNAY-VACHER

  • Pharma

Sels de Platine et Cancer du Sein Triple-Négatif

À l’Ouest, le renouveau ?

En Décembre 2014 et ce mois-ci en Janvier 2015, ce sont pas moins de trois articles qui ont publiés dans le Journal of Clinical Oncology sur le carboplatine dans le cancer du sein triple-négatif [1-3]. Le cisplatin depuis quelques années […]

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2 résponses à “Sels de Platine et Cancer du Sein Triple-Négatif”

  1. Jean-Loup MOUYSSET

    je suis sidéré… cela fait des années que j’applique le CDDP dans les Cancers du sein TN car je n’obtiens des réponses valables et durables qu’avec notamment le protocole Avastin gemzar CDDP
    Quand au CDDP on l’utilise tous les jours … et la meilleure prévention des toxicités rénales restent la réalisation sur plusieurs jours et non sur un jour

    tot
    • Vincent LAUNAY-VACHER

      Cher collègue, pour en arriver à des développements que je qualifierais d’officiels, il faut des précurseurs dont vous semblez faire partie dans le cas présent et c’est tout à votre honneur. Lorsque l’on étudie la littérature, on retrouve un grand nombre de publications sur l’utilisation des platines dans le cancer du sein, TN ou non d’ailleurs. L’on ne parle pas ici dans cette brève, d’innovation, de nouveauté au sens strict, mais d’un élan, y compris dans le cadre de « grandes » études de Phase 3, qui d’une part portent spécifiquement sur les sels de platine (cisplatine depuis quelques années déjà comme précisé, et carboplatine plus récemment) et d’autre part portent spécifiquement sur les cancers du sein TN pour lesquels nous sommes encore relativement démunis en termes d’arsenal thérapeutique.

      Pour l’administration fractionnée sur plusieurs jours, je vous rappelle également que les études disponibles (peu nombreuses et dans d’autres types de tumeur) montrent que si celle-ci permet semble-t-il d’éviter l’insuffisance rénale aiguë clinique, des élévations successives de la créatininémie sont observées, et que des données dans le cancer du testicule notamment, suggèrent que ces atteintes rénales répétées, même si de moindre intensité, pourraient être un facteur de risque d’une dégradation plus rapide de la fonction rénale à long terme. Ces protocoles ne permettent donc pas d’éviter complètement la toxicité rénale, a fortiori si les méthodes de prévention lors de l’administration ne sont pas mises en place, celles-ci n’étant toutefois pas complètement codifiées et définies pour l’administration fractionnée.

      Je vous remercie pour votre commentaire.

      tot

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