Cancer de la prostate, abiraterone et corticoïde : pas d’effets nocifs à long terme
La prise en charge des patients avec un cancer de la prostate résistant à la castration a été radicalement changée par la prise en compte de l’importance de la biologie du récepteur aux androgènes et à son rôle dans la progression de la maladie. A ce jour, les patients sont traités soit par chimiothérapie soit par des inhibiteurs de la voie des récepteurs aux androgènes (enzalutamide et abiraterone), ces 2 médicaments ont montré des bénéfices cliniques très proches dans les 4 essais de phase III. A noter cependant des profils de tolérance un peu différents : nécessité des corticoïdes avec abiraterone, fatigue, hypertension artérielle et convulsion avec l’enzalutamide. La prescription de stéroïdes avec l’abiraterone a été une source de précautions en pratique cliniques.
Une étude récente a analysé rétrospectivement les effets secondaires à long terme des stéroïdes chez les patients traités dans les études COU-302 et 301 : 1333 sur 2267 patients ont été traités avec de la prednisone et de l’abiraterone. Il a […]