26/112018 Cancer de la prostate : faites aussi du sport ! L’activité physique pourrait diminuer le risque de cancer de la prostate agressif. Dans une étude prospective, l’association entre l’activité physique et le risque de cancer de la prostate a été évaluée dans une large cohorte de 49160 hommes âgés de 40 à 75 ans. Après un suivi de 26 ans, 6411 patients [...]
26/112018 Cancers de prostate de forme héréditaire, quel conseil génétique donner ? A ce jour, il est estimé que 8% des cancers de la prostate sont une maladie de forme héréditaire (1). Les hommes ayant un membre de leur famille au premier degré atteint d’un cancer de la prostate ont deux fois plus de chance de développer la maladie (2). Différentes études ont identifié et validé une centaine de polymorphismes nucléotides (SNP) [...]
26/112018 Dépistage du cancer de la prostate, l’éternel débat, mais les américains nous comprennent enfin ! A partir d’une méta-analyse reprenant 61 études randomisées sur le sujet (1), la Task Force améicaine pour la prévention (United States Preventive Services Task Force) a mis à jour ses recommandations concernant le dépistage du cancer de la prostate (2), Il n’est bien sur pas question de dépistage de masse, mais de proposer aux hommes âgés de 55 à 69 ans un dépistage individuel éclairé, informé. Cet éditorial rappelle qu’il faut screener 1000 hommes pour sauver une vie à 13 [...]
26/112018 Efficacité du pazopanib dans la maladie de VHL. La maladie de VHL est une maladie héréditaire autosomique dominante due à une mutation germinale du gène VHL, qui code à l’état sauvage pour une protéine régulant HIF-1 et HIF-2alpha en condition d’hypoxie. En cas de mutation, la protéine VHL ne joue plus son rôle régulateur ce qui a pour conséquence une néoangiogénèse accrue. Sur le plan clinique, les malades VHL peuvent présenter des hémangioblastomes (HMGB) de tout le névraxe, du cervelet et [...]
26/112018 Microenvironnement tumoral et immunothérapie : ça se précise ! Transition épithélio-mésenchymateuse (TEM) stromale comme facteurs de résistance aux anti-PD-1 dans le carcinome urothélial. Bien que non-remboursés en France, les inhibiteurs de checkpoint ciblant PD-1 (ICP) ont prouvé leur efficacité dans le carcinome urothélial (CU) métastatique avec environ 15-25% de réponses durables après échec d’une première ligne à base de platine. De façon générale, [...]
26/112018 Y a-t-il un bénéfice à une radio-chimiothérapie concomitante par docetaxel dans les cancers de prostate localisés de haut risque ? Dans une population de 132 patients présentant un cancer de prostate localisé de haut risque recevant une irradiation et une hormonothérapie de 3 ans (selon un traitement standard), cette étude de phase II randomisée testait le bénéfice de 9 cycles de docetaxel hebdomadaire concomitant à la radiothérapie (20mg/m²). Le suivi médian était de 56 mois. Aucune différence significative entre les deux bras n’a été retrouvée en termes de survie sans récidive biologique ou clinique, ou d’effondrement du PSA à 3 mois. La survenue de diarrhée et de rectorragie [...]
26/112018 Radiothérapie prostatique : pas si anodin. La question des cancers secondaires radio-induits est une problématique déjà largement documentée pour certaines localisations tumorales. Dans une récente étude évaluant le risque de cancer secondaire à partir d’une SEER database, les données de 84397 patients pris en charge entre 1988 et 2009 pour un cancer de la prostate localisé et traités par radiothérapie externe ou [...]
26/112018 Hypofractionnement dans les cancers de prostate. Recommandations américaines concernant l’hypofractionnement dans les cancers de prostate. Basés sur les données de la littérature, ces groupes experts nord-américains en radiothérapie et urologie recommandent Concernant l’hypofractionnement modéré (2,4 à 3,4 Gy/fr) : une utilisation en pratique de routine, basée sur un niveau de preuve élevé Concernant l’hypofractionnement extrême (5 [...]
24/092018 La chirurgie robotique montre (enfin) ses muscles à la prostate… Etude de phase III randomisée comparant prostatectomie par voie robotique contre voie ouverte : suivi à 2 ans (1). La prostatectomie par laparoscopie robot-assistée (PRA) est devenue une des principales modalités principale de prostatectomie à l’heure actuelle. Pour autant peu de données comparatives contre prostatectomie par voie ouverte (PVO) ont été rapportées. En 2016 une équipe de Brisbane rapportait [...]
24/092018 Olaparib et abiratérone font bon ménage dans le mCRPC post-docétaxel. Etude de phase 2 randomisée en double aveugle comparant olaparib et abiratérone contre abiratérone et placebo dans le cancer de prostate métastatique résistant à la castration (1) Clarke et al. rapportent les résultats d’une phase 2 randomisée comparant l’association d’un inhibiteur de PARP, l’olaparib à l’abiraterone (OA) contre l’abiratérone (A) plus placebo (AP) seule dans une population de patients avec un cancer de prostate métastatique résistant à [...]
24/092018 “Plus c’est long…” Encore un essai de phase III avec un suivi important justifiant l’hypofractionnement dans les cancers de prostate. Cette étude de phase III testait, dans une population de 206 patients bénéficiant d’une RCMI pour un cancer de prostate de bas risque et de risque intermédiaire, une hypothèse de supériorité d’un hyofractionnement modéré (dose totale de 72 Gy à [...]
24/092018 Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage… GRT de prostate : le contrôle quotidien, par rapport au contrôle hebdomadaire, diminue le risque de récidive et de toxicité rectale. Cette étude française de phase III, incluant 470 patients bénéficiant d’une IGRT pour un cancer de prostate, a randomisé un contrôle du positionnement prostatique quotidien par rapport à un contrôle les trois premiers jours de traitement puis hebdomadaire (la prostate [...]
24/092018 Un Bolla court, c’est tout aussi efficace. La prise en charge standard du cancer de la prostate à haut risque repose sur une radiothérapie associée à une hormonothérapie longue de 36 mois (selon le schéma décrit il y plus de 10 ans par Bolla). Cependant, la durée optimale de cette hormonothérapie reste controversée. Dans un essai randomisé de supériorité (en faveur d’une hormonothérapie longue) de phase III ayant inclus 630 patients, les résultats carcinologiques d’une hormonothérapie de 18 mois versus 36 mois (en association à la radiothérapie) ont été comparés. La définition du [...]
24/092018 Méfiez-vous quand même des inhibiteurs de la 5α. Les inhibiteurs de la 5-alpha réductase sont associés à un risque majoré de cancer de la prostate de haut grade. Deux essais randomisés ont montré l’impact d’un traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate par inhibiteurs de la 5-alpha réductase sur la survenue d’un cancer de la prostate, avec une diminution du risque global de l’ordre de 20 à 25% [...]
24/092018 Le PSA à trois mois : précoce mais solide ! A l’heure où les traitements médicaux remontent les lignes dans le cancer de la prostate, nous avons déjà lu récemment que le PSA nadir à sept mois d’une association hormonothérapie/chimiothérapie dans le cancer de la prostate métastatique hormonosensible était un facteur pronostique de la survie [1]. Deux études rétrospectives avaient également déjà avancé l’hypothèse que la décroissance du PSA était prédictive de la rechute ou du décès spécifique [2-3]. Dans cette étude, 5 783 patients issus d’une cohorte de vétérans américains, pris en charge pour un [...]
24/092018 LVI + ou LV- : that is the question. Les tumeurs de la voie excrétrice supérieure (TVES) sont rarement individualisées dans les études, néanmoins leur incidence est en augmentation ces dix dernières années, sans que l’on puisse avoir accès à des données précises en France [1] . Des études évaluant des facteurs pronostiques, en dehors de la classique classification TNM, ont été réalisées sur de petites cohortes rétrospectives. Depuis 2010, le National Cancer Data Base a collecté de façon prospective la présence ou non d’infiltration lymphovasculaire [...]
27/082018 Risque épileptique et enzalutamide, plus de peur que de mal… L’enzalutamide est aujourd’hui une des deux hormonothérapies dites de « nouvelle génération », qui a permis d’améliorer le pronostic des patients présentant un cancer de la prostate métastatique échappant à la castration (1,2). Inhibant sélectivement le récepteur aux androgènes, ce traitement a, par effet classe, un risque de toxicité à type d’épilepsie (3). Dans les premiers essais, ce risque a été estimé à environ 2% à une dose bien supérieure de la dose [...]
27/082018 Abiraterone, en mangeant c’est moins cher. L’acetate d’abiraterone est devenu un traitement incontournable dans la prise en charge des cancers de la prostate métastatique, que ce soit en phase d’échappement à la castration (1,2) que plus récemment en situation hormonosensible (3,4) L’étude pivotale, qui a permis le développement de ces différents essais, a été réalisée avec une prise à dose fixe (1000mg/jour) en dehors des repas, du fait d’interactions importantes avec l’ingestat du bol alimentaire(5) pouvant augmenter de 5 à 7 [...]
27/082018 Et le nivolumab dans la vraie vie en cas de cancer du rein métastatique ? Nivolumab en deuxième ligne : confirmation des résultats d’efficacité et de tolérance sur des données en vie réelle. Alors que le standard en première ligne du cancer du rein métastatique est en train de changer, les résultats de l’immunothérapie en deuxième ligne se confirment grâce à des données en vie réelle à partir d’un programme d’accès précoce au [...]
27/082018 Cancer de la prostate : Invasion lymphovasculaire et pronostic. L’invasion lymphovasculaire : un marqueur pronostique péjoratif au même titre que l’envahissement ganglionnaire dans le cancer de la prostate. L’envahissement ganglionnaire (N1) est reconnu comme un facteur de mauvais pronostic dans les cancers de la prostate. Dans une récente étude rétrospective portant sur 14 528 patients consécutifs, l’impact de l’invasion lymphovasculaire (L1) sur le risque de récidive biologique a été [...]