31/082017 Le signe du « vilain petit canard » : outils majeur pour le dépistage du mélanome. La détermination du nævus différent des autres ou « vilain petit canard » (VPC) est un élément clinique important dans le dépistage précoce du mélanome. Le but de cette étude marseillaise est d’en évaluer la fiabilité Deux sessions d’analyse des images cliniques de tous les nævi de 80 patients et dermoscopiques d’un sous-groupe de 30 patients, dont 7 avec mélanome, ont été réalisés par 9 dermatologues différents de manière randomisée et en aveugle. La première évaluation [...]
31/082017 Actualisation des données de suivi de la phase 3 ayant comparé la combinaison Dabrafenib/Trametinib au Dabrafenib en monothérapie. Confirmation de la supériorité de l’association dabrafenib + trametinib versus dabrafenib seul dans le traitement des mélanomes métastatiques porteurs d’une mutation BRAF V600E/K. Des données de cette étude de phase III (COMBI-D) ont déjà été publiées montrant la nette supériorité en terme de PFS et d’OS de l’association dabrafenib (150 mg x 2/j) + trametinib (2 mg/j) versus dabrafenib + placebo dans le [...]
31/082017 Augmentation minime du risque de mélanome sous MTX. Cette étude suédoise rétrospective a pour but de répondre à cette question : le méthotrexate (MTX) augmente-il le risque de mélanome ? En effet cette donnée est controversée. Une étude australienne avait mis en évidence un risque de mélanome multiplié par 3 lors du traitement par MTX mais avec quelques biais ; alors que d’autres études ne retrouvaient pas de risque augmenté [...]
31/082017 Quel est l’intérêt du curage après analyse du ganglion sentinelle : cette étude tente de répondre à la question ! Pas de différence en termes de survie spécifique entre curage ganglionnaire et surveillance en cas de positivité du ganglion sentinelle dans le mélanome. Il s’agit d’une étude internationale comparant 2 attitudes après détection de la positivité du ganglion sentinelle dans le mélanome : soit curage ganglionnaire d’emblée (groupe « dissection » = D ; 971 patients randomisés dont 824 ont eu un curage), soit surveillance clinique et [...]
29/062017 Traitement par anti-PD-1 chez des patients présentant un mélanome métastatique et une maladie auto-immune : faire ou ne pas faire ? Une maladie auto-immune présente et active est un critère d’exclusion des protocoles de traitement par anti-PD-1. Ainsi, les connaissances sur les réactions de patients porteurs de maladies auto-immunes aux inhibiteurs du contrôle immunitaire sont limitées. Le présent travail est une étude rétrospective, collaborative de 7 centres Allemands spécialisés dans la prise en charge des patients atteints de mélanome métastatique. Tous les patients porteurs d’une maladie auto-immune ou d’un effet secondaire immunologique lié à l’ipilimumab étaient [...]
29/062017 Mélanose génitale : quel lien avec les mélanomes génitaux et extra-génitaux ? La mélanose génitale, correspondant à une pigmentation bénigne des muqueuses génitales, est rare; son évolution locale possible vers un mélanome et son éventuelle association avec un sur-risque de mélanome à distance sont peu connues. Les auteurs de cette étude ont donc étudié, de manière rétrospective, chez 41 patients, les caractéristiques cliniques et histologiques de mélanose génitale et de leur évolution (développement de mélanomes génitaux et de mélanomes à distance). L’âge médian des patients inclus [...]
29/062017 Ipilimumab 10 mg/kg contre 3 mg/kg : avantage prouvé en survie globale. Plus fort, plus toxique. La question de l’intérêt dose – efficacité et effets secondaires de l’ipilimumab (Ipi) 3 mg / kg contre 10 mg / kg est toujours posée depuis plusieurs années. La notion d’une efficacité supérieure de la dose à 10 mg / kg (ipi10) accompagnée d’une toxicité supérieure était soulevée par des données issues de phase 2 et des données de comparaison indirecte d’études de phase 3. La présente étude a donc comparé l’ipi10 à l’ipi3 en rapport bénéfice risque chez des patients atteints de mélanome métastatique de stade 3-4. Les patients inclus étaient naïfs de traitements systémiques antérieurs (thérapies ciblées et immunothérapies), avec une randomisation 1:1 [...]
29/062017 Chirurgie de Mohs : une option intéressante pour le mélanome de Dubreuilh in situ. Le traitement standard du mélanome in situ de Dubreuilh (MIS) est l’exérèse large avec marge de 1cm (chirurgie large : CL). Le MIS a une évolution lentigineuse et présente souvent une extension infraclinique ; le but principal de cette prise en charge agressive est alors d’obtenir une exérèse complète et de diminuer ainsi le risque de récidive. Evolution des patients traités pour un mélanome in situ par chirurgie micrographique de Mohs comparativement à la chirurgie large. Or la CL est parfois mutilante surtout sur le visage pour des lésions dont le pronostic est le plus souvent [...]
29/062017 L’électrochimiothérapie : un traitement efficace et bien toléré des métastases cutanées de mélanome. L’électrochimiothérapie (ECT) consiste en l’administration d’une chimiothérapie intraveineuse (bléomycine le plus souvent ou cisplatine) ou locale suivie de la réalisation d’impulsions électriques sur les lésions cibles. Cette technique permet de perméabiliser la membrane des cellules et donc la délivrance de l’agent cytotoxique directement dans la cellule. Son efficacité est prouvée pour le traitement des métastases cutanées de mélanome ou d’autres cancers avec une faible toxicité1,2. Les auteurs nous rapportent dans cet article les résultats de l’étude prospective d’une cohorte multicentrique de patients ayant reçu un traitement par ECT pour des métastases cutanées de mélanome avec pour objectifs principaux d’en évaluer l’efficacité et de déterminer les [...]
29/062017 Lien entre exposition aux UV et sur-risque de maladie de Kaposi chez les patients infectés par le VIH Le lien entre UV et cancer de la peau ou récurrence herpétique est bien connu mais pas celui éventuel avec le risque de maladie de Kaposi. Le but de cette étude était d’évaluer le lien entre l’exposition aux UV (évaluée en fonction du lieu de résidence), les cancers de la peau (autres que mélanomes= NMSC ; utilisé comme marqueur individuel du taux d’exposition aux UV) et un [...]
1/062017 Re-traitement par BRAFi+MEKi après une progression initiale sous thérapie ciblée combinée : essai de démonstration positif. L’acquisition de résistance et la progression sous thérapies ciblées combinées anti-BRAF (BRAFi) et anti-MEK (MEKi) semble inéluctable chez les patients porteurs d’un mélanome métastatique muté BRAF. Il semblerait que cette résistance à la combinaison BRAFi et MEKi soit réversible. Le présent travail est une étude de phase 2 ouverte de re-challenge de patients porteurs d’un mélanome métastatique muté BRAF, avec une progression antérieure sous BRAFi (avec ou sans MEKi) et avec une période sans traitement ciblé d’au moins 12 [...]
1/062017 Meilleure efficacité et tolérance acceptable de la combinaison vemurafenib et cobimetinib par rapport au vemurafenib seul dans le traitement du mélanome métastatique avec mutation BRAF V600. L’efficacité de la combinaison vemurafenib et cobimetinib est supérieure à la monothérapie par vemurafenib. Mais qu’en est-il pour la toxicité induite par ces traitements ? Cet article apporte des éléments de réponse… L’étude coBRIM est une étude de phase III randomisée en double aveugle comparant le vemurafenib seul (960 mg x2/j ; 246 patients ; groupe V) à l’association vemurafenib et cobimetinib (60 mg/j 21 jours sur 28 ; 247 patients ; groupe V+C) pour le [...]
1/062017 Second mélanome : quels patients sont plus à risque ? Les patients atteints de mélanome ont un risque augmenté de développer un autre mélanome, estimé de 2 à 4,5% à 5 ans1. Il est important de pouvoir déterminer dans cette population les patients à plus haut risque afin de leur proposer une surveillance accrue. Facteurs de risque de second mélanome chez des patients néerlandais atteints de mélanome Cette étude néerlandaise a pour but de déterminer des facteurs de risque spécifiques de second mélanome à partir des données d’exposition solaire, de phénotype clinique et [...]
1/062017 Épaisseur tumorale et index mitotique : facteurs pronostiques majeurs du mélanome vulvaire Les critères pronostiques du mélanome vulvaire sont-ils les mêmes que pour le mélanome cutané? Ils n’ont pas été étudiés spécifiquement et l’utilisation des critères AJCC du mélanome cutané pour le mélanome vulvaire est donc controversée. Or le mélanome vulvaire représente le deuxième type le plus fréquent de tumeur vulvaire, une bonne connaissance de cette pathologie est donc indispensable. L’épaisseur de la tumeur et l’index mitotique sont des facteurs pronostiques importants de la survie spécifique chez les patientes atteintes de mélanome vulvaire: série rétrospective de 100 cas Cette étude rétrospective texane reprend 100 cas de mélanomes vulvaires de [...]
1/062017 Carcinomes de Merkel non viro-induits : plus agressifs, moins bon pronostic ? Le rôle pronostic du virus Merkel cell polyomavirus (MCPyV) est toujours débattu dans le carcinome de Merkel avec des résultats contradictoires. La présente étude a tenté de bien repéré et définir des carcinomes de Merkel positif pour la détection du MCPyV avec l’évolution clinique des patients. Trois méthodes de détection étaient utilisées pour tous les prélèvements tumoraux : 2 méthodes de détection [...]
1/062017 Détection de l’ADN tumoral circulant : biomarqueur de réponse tumorale sous immunothérapie dans le traitement du mélanome métastatique ? Les anticorps anti-PD-1 (pembrolizumab et nivolumab) ont montré leur efficacité dans le traitement du mélanome métastatique. Cependant, nous manquons de biomarqueurs prédictifs de réponse à ces immunothérapies. Les auteurs ont cherché à voir si la détection d’ADN tumoral circulant (ctDNA), qui est un reflet de la charge tumorale, pouvait en être un. 86 patients ont été inclus dans cette étude (50 traités par anti-PD1 seul et 36 par anti-PD1+ipilimumab). Le suivi médian était de 17,5 mois. La recherche de ctDNA était faite avant le début du traitement puis à différents temps jusqu’à [...]
27/042017 Focus sur le mélanome compliquant un nævus congénital. Le risque de survenue de mélanome sur nævus congénital (NC) est faible (1 à 2%)1 et variable selon le phénotype clinique. Néanmoins la présence de NC est le facteur de risque principal de survenue de mélanome dans l’enfance et nous savons que ces mélanomes compliquant un NC sont particulièrement agressifs. De plus son diagnostic clinique et histologique est souvent difficile, nécessitant une bonne connaissance de cette pathologie. Cette revue de la littérature associée à l’expérience de 25 ans d’un institut de pédiatrie de Londres permet une meilleure connaissance de cette pathologie. Cet article rapporte qu’une mutation NRAS est retrouvée dans 80% des cas de NC multiples ou [...]
27/042017 Etude de phase 3, randomisée, ouverte et multicentrique du bimetinib contre la dacarbazine chez les patients atteints d’un mélanome avancé muté NRAS (NEMO) Les thérapies ciblées existantes s’adressent aux mélanomes mutés BRAF V600. Il n’existe pas à ce jour de thérapie ciblée pour les mélanomes mutés NRAS ou KIT. Les immunothérapies sont néanmoins indiquées dans ce type de mélanome. La présente étude a testé l’efficacité et la sécurité du bimetinib comparé à la dacarbazine, molécule de référence au moment de l’étude, chez les patients avec un mélanome muté NRAS. L’étude NEMO est en cours, incluant des patients avec un [...]
27/042017 Effet du vemurafenib sur les métastases cérébrales de mélanome. Les métastases cérébrales sont fréquentes en cas de mélanome métastatique, de mauvais pronostic et semblent moins sensibles aux différentes thérapeutiques (immunothérapies/thérapie ciblées) que les autres métastases viscérales. Le vemurafenib ayant montré un effet dans une étude antérieure en cas de métastases cérébrales symptomatiques, les auteurs ont décidé d’étudier le vemurafenib dans 2 groupes de patients avec métastases cérébrales de mélanome : métastases pré-traitées ou pas. L’objectif principal était [...]
27/042017 Ipilimulab seul ou en combinaison avec le nivolumab après progression sous anti-PD-1 dans le mélanome avancé. Les anti-PD-1 seuls (pembrolizumab P et nivolumab N) ou en association à l’ipilimumab (I) ont démontré leur efficacité en taux de réponse objective et en survie sans progression contre l’I. Les anti-PD-1 ont montré une efficacité aussi bien chez les patients naïfs que chez les patients pré-traités par I. Il existe peu de données de l’effet de I seul ou en combinaison avec le N après progression sous anti-PD-1. La présente étude multicentrique et rétrospective a étudié les patients traités par N (1 ou 3 mg/kg) et I (1 ou 3 mg/kg) ou I (3 mg/kg) seul après un échec sous traitement par anti-PD-1. Les patients, les caractéristiques tumorales [...]