Accueil / Le test du cancer du col de l’utérus détecte aussi d’autres cancers


  • Article

Le test du cancer du col de l’utérus détecte aussi d’autres cancers

Tweet about this on TwitterShare on FacebookShare on Google+Share on LinkedInShare on RedditEmail this to someone

frottisFuture avancée pour le dépistage du cancer ?  » Pap « , le test de dépistage du cancer du col de l’utérus, pourrait également détecter ceux de l’ovaire et de l’endomètre avec un seul test de routine, révèle une nouvelle étude américaine.
Le test de détection éprouvé du cancer du col de l’utérus, appelé  » Pap « , paraît aussi détecter les cancers de l’ovaire et de l’endomètre, selon une étude clinique pilote publiée dans la revue américaine Science Translational Medicine du 9 janvier. Les chercheurs ont, pour la première fois, découvert des marqueurs génétiques des cancers de l’endomètre – un cancer particulièrement meurtrier – et de l’ovaire dans le frottis effectué pour le test Pap. Cela signifie que le Pap (Papanicolaou, du nom de son inventeur) pourrait détecter trois types de cancer avec un seul test de routine, selon les résultats de cette recherche.

Cette application innovante du test Pap s’inscrit dans le cadre des avancées en génomique, permettant de détecter une grande variété de cancers, surtout à un stade précoce. Ce test génétique a permis de détecter tous les cancers de l’endomètre des femmes de l’étude (44) et neuf des 44 cancers ovariens dans l’autre sous groupe de femmes. Mais les auteurs de ces travaux soulignent que des études plus étendues sont nécessaires avant que ce test prometteur puisse être généralisé cliniquement.

Cancer de l’ovaire et de l’endomètre : 70.000 femmes par an
Si le test Pap est très largement utilisé avec succès pour détecter des indices microscopiques du cancer du col de l’utérus, il n’existe en revanche aucun test de routine pour trouver les cancers de l’ovaire et de l’endomètre.  » Notre approche de séquençage génomique pourrait avoir le potentiel de détecter ces cancers à grande échelle et de façon peu coûteuse « , souligne l’un des auteurs de l’étude, le Dr Diaz. Cette recherche a certaines limites, puisque les 44 femmes de l’étude avaient déjà été diagnostiquées soit d’un cancer de l’ovaire, soit d’un cancer de l’endomètre.

Ce test doit maintenant être conduit sur des femmes qui paraissent en bonne santé pour déterminer s’il peut révéler les premiers signes du cancer de l’ovaire et de l’endomètre. Le cancer de l’endomètre est le plus souvent découvert à un stade avancé, quand les chances de survie sont faibles : sur 22.000 cancers de ce type diagnostiqués aux Etats-Unis en 2012, 15.500 décès ont été enregistrés, ce qui rend urgent de développer de nouveaux tests de détection précoce.

Le cancer de l’ovaire a un meilleur pronostique, mais il tue encore huit milles femmes par an aux Etats-Unis. Ensemble, ces deux cancers sont diagnostiqués chez près de 70.000 femmes par an aux Etats-Unis dont un tiers en décèdent.

Art. extrait : www.lci.fr

Répondre

Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.