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La cure thermale peut-être utile dans l’après-cancer du sein

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cure-thermaleLa cure thermale pourrait jouer un rôle dans l’après-cancer du sein, en améliorant durablement la qualité de vie des patientes, selon une étude présentée lundi par l’Association française pour la recherche thermale (AFRETh).
Menée dans trois stations thermales auvergnates, Vichy, Châtel-Guyon et Le Mont-Dore, cette étude a été menée sur 251 femmes qui avaient toutes été traitées pour un cancer du sein par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie.
La moitié d’entre elles ont bénéficié d’une cure thermale de deux semaines au cours des neuf mois ayant suivi la fin de leur traitement.
Association créée en 2004 par les maires des communes thermales, les exploitants thermaux et la Fédération thermale et climatique de France, l’AFRETh est destinée à promouvoir l’évaluation du service médical rendu par cette médecine douce, remboursée à 65% par l’Assurance maladie.
La cure thermale de 13 jours étudiée consistait en quatre soins hydro-thermaux et deux séances de réadaptation physique personnalisée quotidiens. Les patientes devaient également participer à des ateliers consacrés à la nutrition et bénéficiaient d’un soutien psychologique et d’un accompagnement esthétique.
Au bout d’un an, les femmes ayant suivi la cure avaient une qualité de vie améliorée: moins d’épisodes dépressifs, un meilleur sommeil, plus d’activité physique, moins d’obésité, un moindre recours aux soins de kinésithérapie et une reprise facilitée de leur activité professionnelle par comparaison aux patientes du groupe témoin, selon l’étude PACThe conduite par le Pr Yves-Jean Bignon, directeur du centre de cancérologie Jean-Perrin à Clermont-Ferrand.
Aucune différence n’existait en revanche entre les deux groupes en ce qui concerne le niveau d’anxiété. L’effet de la cure était à peu près le même au bout de deux ans, voire supérieur en ce qui concerne la qualité du sommeil.
 » Les résultats sont significatifs en termes de qualité de vie « , a commenté le Pr Christian-François Roques, président du Conseil scientifique de l’AFRETh qui a financé l’étude, tout en soulignant que la cure  » n’a pas de visée curative « . «  Elle contribue à l’amélioration des conditions de reprise d’une vie normale et notamment d’une activité professionnelle « , a-t-il ajouté.
Les auteurs de l’étude, publiée récemment dans la revue European Journal of Cancer, reconnaissent qu’il est impossible de déterminer avec précision le rôle joué par chacune des activités proposées pendant la cure thermale (soins hydrothermaux, activité physique, diététique), voire par la dynamique de groupe, dans les améliorations observées.
Plus de 528.000 curistes assurés sociaux sont traités chaque année dans l’une des 89 stations thermales agréées en France.

Art. extrait : www.leparisien.fr

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