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Un espoir contre le cancer, la médecine personnalisée à Grenoble

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coupe-lymphomeLa médecine personnalisée s’appuie sur deux avancées: le diagnostic des tissus in vitro, et les traitements ciblés, c’est-à-dire spécifiques au profil biologique du patient et de sa tumeur. Visite à Meylan, au siège du leader mondial de ces technologies médicales.
Le diagnostic in vitro est la spécialité du laboratoire Roche Diagnostics France, filiale du grand groupe pharmaceutique suisse Roche. Ce laboratoire est à la fois une vitrine technique et un centre international de formation.
Des tissus d’amygdales par exemple, envoyés par un hôpital, vont être analysés pour détecter un éventuel cancer. Les tissus sont préparés avec des colorants, avant d’être examinés au niveau cellulaire. Les échantillons sont soumis aux tests de base, anatomie et cytologie pathologiques (ACP, aussi appelée anapath, spécialité qui étudie la composition microscopique des cellules et des organes).
Cette technologie s’accompagne d’une nouvelle approche thérapeutique.

 

 

Vers un traitement « ciblé »
Les traitements proposés ensuite sont adaptés selon deux grands critères, le profil biologique du patient et le portrait moléculaire de sa tumeur. Seuls 12 à 15% des patients présentant la même anomalie peuvent profiter du même traitement ciblé. « Pour les 85% autres patients, le traitement n’aura aucun effet », explique Hélène Terpan, responsable du laboratoire Roche Diagnostics France.
Ce postulat selon lequel un seul traitement ne peut guérir tous les patients, c’est celui de la médecine personnalisée, pari du groupe Roche depuis 20 ans.
Du diagnostic au traitement, la médecine personnalisée n’en est qu’à ses débuts. A l’opposé d’un remède miracle, elle tente d’ouvrir la voie à des médicaments efficaces seulement sur des groupes de patients, et mieux tolérés.

Art. extrait : www.france3.fr

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