Clonidine, l’hypotenseur des mucites
Les résultats d'une étude de phase 2 randomisée montrent un bénéfice de l’utilisation de la clonidine en comprimé buccal sur l’incidence des mucites sévères après radio-chimiothérapie post-opératoire chez des patients traités pour un cancer ORL. Bien que non statistiquement significatifs ces résultats sont encourageants et justifient un essai prospectif de phase 3.

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La radiothérapie des cancers ORL s’est largement développée ces dernières années, associée ou non à une chimiothérapie, post-opératoire ou exclusive, contribuant à améliorer le pronostic carcinologique et fonctionnel des patients. La principale toxicité immédiate consiste en une mucite souvent sévère, [...]

Classification du risque émétogène des nouveaux anticancéreux
Cette évaluation du risque émétique de ces nouveaux agents anticancéreux, et leur classification selon les définitions communes MASCC/ESMO, permet d’appliquer les guidelines sur la prévention des nausées et vomissements chimio-induits. On peut mettre à jour nos tableaux et protocoles.

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Ce travail a été réalisé sur la base d’une analyse de la littérature existante pour chacun des 32 agents anticancéreux concernés. Ceux-ci comportent des chimiothérapies, mais bien entendu également, et majoritairement, des thérapies ciblées.   La classification utilisée est la [...]

Neuropathie périphérique post-chimiothérapie : un espoir et des questions
La neuropathie post-chimiothérapie est une complication fréquente, dose limitante pour certaines molécules (oxaliplatine, paclitaxel, cisplatine), avec un impact certain sur la qualité de vie des patients. La recherche d’une prédisposition génétique est une voie de recherche prometteuse. En termes de thérapeutique, seule la duloxetine a montré un bénéfice clinique significatif.

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La survenue d’une neuropathie post-chimiothérapie (NPC) reste un problème clinique quotidien, la seule mesure réellement efficace étant d’arrêter la chimiothérapie à temps, c’est-à-dire avant que la symptomatologie ne devienne trop invalidante et irréversible. Or , il n’y pas actuellement de consensus [...]

Fulranumab (Anti-NGF) : Bonne tolérance, pas d’efficacité
Le développement des anticorps anti NGF (Nerve Growth Factor) a été freiné par la survenue de complications articulaires sévères. Le Fulranumab semble bien toléré mais n’apporte pas de bénéfice associé aux opioïdes dans une population de patients en situation palliative avancée.

L’implication du NGF (Nerve Growth Factor) dans la physiopathologie des douleurs nociceptive est bien connu et tout naturellement des anticorps monoclonaux anti-NGF ont été développé dans l’espoir d’améliorer, par un mécanisme d’action complètement original, l’effet antalgique des opioïdes. Malheureusement la [...]

Vers un traitement préventif des toxicités des anti-EGFR ?
Le dacomitinib (Daco), nouvel inhibiteur irréversible d’EGFR, semble avoir une efficacité dans les CBNPC au-delà de la 1ère ligne 1. Actuellement, si des données sur le traitement des complications cutanées et gastro-intestinales des anti-EGR sont publiées, il existe peu d’information sur les moyens de prévention de ces complications.

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Lacouture et al., dans une étude contrôlée contre placebo (ARCHER 1042), ont exploré des méthodes de prophylaxie des toxicités cutanées et digestives associées au Daco. Deux cohortes de patients ont été constituées afin de tester l’efficacité de la doxycycline (Doxy) [...]

ROMANA III, Ave la tolérance !
Les essais Romana 1 et 2 ont eu pour objectif de comparer l’Anamoreline (agoniste de la ghreline) au placebo dans la cachexie liée au cancer du poumon non à petites cellules. Le congrès de la MASCC ® 2015, nous a permis d’en connaître davantage sur les données de tolérance (Romana III), en fait sans nouvelle donnée.

Une effervescence particulière a accompagné la présentation des résultats des essais randomisés multicentriques double-aveugle de phase III ROMANA I et II au congrès de l’ASCO® 2015. Les études ROMANA I et II ont mis en évidence une amélioration significative de [...]

Le mécanisme des douleurs osseuses : sortie de brouillard ?
Pour cette fin de congrès, la MASCC nous propose gentiment de nous éduquer de façon tonique. La session du Pr AHMEDZAI concernant le mécanisme des douleurs osseuses cancéreuses était spécialement intéressante.

D’où vient la douleur osseuse et quelle est sa nature ? Est-elle de type traumatique, inflammatoire, neuropathique, nociceptive, multifactorielle ? Provient-elle du périoste, de la tumeur, de l’inflammation osseuse, des fibres nerveuses libres occupant l’os de façon diffuse ?   En cas de [...]

Fatiguées après un cancer du sein ? Faites du sport !
La fatigue est le symptôme le plus répandu et dont se plaignent le plus les patientes après un cancer. Certaines activités physiques telles que le yoga ou les exercices d’étirements ont apporté un bénéfice dans cette situation mais peu d’études ont sélectionné les patients symptomatiques.

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Dans cette étude menée à la Mayo Clinic un programme d’activité physique comprenant yoga et exercices d’étirements a été proposé à 401 patientes dans l’année suivant le traitement d’un cancer du sein localisé. Seules celles présentant un Likert score supérieur [...]

Boum : attention à l’hyponatrémie !
L’hyponatrémie peut entraîner un œdème cérébral suivi de troubles neurologiques souvent peu bruyants initialement. Une prise en charge adaptée est nécessaire pour limiter le retentissement physique et le risque de chutes.

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La surveillance des troubles hydro-électrolytiques est parfois difficile en pratique clinique. Pourtant, l’hyponatrémie, même modérée, peut avoir un retentissement neurologique important avec un impact sur l’état général des patients suivis pour un cancer. Les causes de l’hyponatrémie doivent être recherchées [...]

Ototoxicité du cisplatine : t’as des trucs en prévention ?
La toxicité auditive est un effet indésirable fréquent, irréversible et parfois sévère du Cisplatine et pourrait être prévenue par des instillations d'agents trans-tympanique.

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L’ototoxicité du cisplatine résulte d’altérations cochléaires, en particulier pour les posologies élevées. Des anti-oxydants comme le Sodium Thiosulfate (STS), utilisés par voie systémique, diminuent l’efficacité du Cisplatine, mais, par voie trans-tympanique, atteignent la cochlée et pourraient réduire l’ototoxicité. Trois essais [...]


Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.