Traitement néoadjuvant des cancers du rectum : Pas de place pour l’oxaliplatine : Résultats définitifs de l’étude PETACC6
Les résultats définitifs de l’étude PETACC6 ont été présentés ce matin.

Petacc6_1 Cette étude comparait les séquences de traitement suivantes chez les patients atteints de cancer du rectum T3-T4 et/ou N+ sur le bilan initial : CapeOx/radiothérapie puis chirurgie TME puis CapeOx adjuvant 6 cycles ou le standard Capecitabine/radiothérapie puis chirurgie TME puis [...]

Carcinose péritonéale d’origine colorectale : La CHIP n’apporte rien à la cytoréduction chirurgicale : Résultats de l’étude PRODIGE 7
La carcinose péritonéale représente une localisation métastatique du cancer colorectal de mauvais pronostic, pour laquelle une cytoréduction chirurgicale avec CHIP est considérée comme un potentiel traitement de référence. Toutefois le gain apporté par la CHIP demeure mal évalué et l’étude Prodige 7 a été conçue pour répondre à cette question.

FrançoisQUENET En pratique les patients atteints de carcinose péritonéale d’origine colorectale (avec PCI<25) et réséquées chirurgicalement avec résidu inférieur à 1 mm étaient randomisés entre CHIP à l’oxaliplatine ou chirurgie seule. Tous les patients devaient avoir reçu 6 mois de CT [...]

Traitement néoadjuvant des cancers du pancréas opérés : Enfin une étude randomisée de phase III.
La chimiothérapie post-opératoire est le traitement adjuvant standard des cancers localisés du pancréas. Néanmoins l’approche néo-adjuvante est très intéressante et dans ce cadre la radio-chimiothérapie concomitante pourrait avoir sa place. L’étude néerlandaise PREOPANC-1 est la première étude de phase III évaluant l’intérêt de la radio-chimiothérapie (RCT) pré-opératoire dans cette indication.

preopanc1 246 patients porteurs d’un adénocarcinome pancréatique localisé ont été randomisés entre un bras avec une RCT pré-opératoire à base de Gemcitabine puis une chimiothérapie post-opératoire limitée à 4 cycles de Gemcitabine et un bras standard avec chimiothérapie post-opératoire (6 cycles). [...]

Cancer colorectal métastatique : Est-il possible d’associer anti-angiogéniques et anti-EGFR ?
Deux études déjà anciennes (PACCE et CAIRO 2) avaient conclu unanimement au manque d’intérêt voire au caractère délétère d’associer des anti-angiogéniques et des anti-EGFR dans la prise en charge du cancer colorectal métastatique. Cependant l’étude DREAM (optimox 3) associant bevacizumab et gefitinib s’était révélée positive. Il faut cependant se rappeler que les études PACCE et CAIRO 2 n’avaient pu sélectionner les patients sur le statut RAS, ce facteur prédictif n’étant alors pas connu.

L’étude 7208 a randomisé en 2° ligne thérapeutique 102  patients avec CCRM RAS sauvage  en échec d’une première ligne par 5FU-Oxaliplatine et bevacizumab, en deux bras : Irinotecan (180 mg/m² +cetuximab (500 mg/m² toutes les deux semaines, Irinotecan (180 mg/m² +cetuximab [...]


Traitement néoadjuvant et adjuvant des cancers du rectum : Résultats finaux de deux études asiatiques.
Aujourd’hui deux communications orales sur le cancer rectal témoignent du dynamisme de la recherche clinique en Asie, reflétant une évolution de la recherche médicale qui se globalise comme notre économie… Ces deux études avaient déjà toutes deux fait l’objet de précédentes communications orales dans des sessions précédentes et de publications mais la pertinence de leurs résultats vaut à leurs auteurs l’honneur d’un deuxième service…

Adore_1
Dans l’étude Fowarc, étude chinoise randomisée à trois bras et presque 500 patients, dont les résultats préliminaires ont été publiés dans JCO en 2016 (Deng Y et al.), il s’agissait de comparer trois schémas de traitement néoadjuvant de cancer du [...]

Cancer colorectal métastatique RAS sauvage : Faut-il réutiliser les anti-EGFR après échec et période de latence ? Résultats de l’étude Cricket.
Le rechallenge d’une drogue correspond à saréintroduction  après un temps de latence faisant suite à une progression tumorale sous cette drogue. Il faut le distinguer de la réintroduction qui correspond à la reprise d’une drogue arrêtée alors qu’il n’y avait pas de résistance acquise à celle-ci.

L’étude Cricket testait le rechallenge  par irinotecan+ cetuximab chez des patients RAS/BRAF non mutés, tous traités par irinotecan ou FOLFIRI+cetuximab en première ligne puis par FOLFOX+ bevacizumab en 2è ligne. Tous les patients avaient progressés dans les 4 semaines suivant [...]


Tumeurs neuro-endocrine du pancréas : Temozolomide-capecitabine, un nouveau standard.
Dans les tumeurs neuroendocrines  (TNE) du pancréas avancées, plusieurs traitements systémiques ont démontré leur efficacité : analogues de la somatostatine, sunitinib, everolimus et chimiothérapie ; cette dernière option étant préférentiellement envisagée en cas de maladie symptomatique, progressive et d'envahissement métastatique important. Parmi les différents schémas de chimiothérapie possibles, ceux à base de Temozolomide +/- Capecitabine sont désormais les plus largement utilisés depuis notamment la publication des résultats d'une phase 2 monobras (1).

Temcap2
Une nouvelle étude de phase 2, randomisé, américaine, a comparé l’association Temozolomide + Capecitabine (TEMCAP: Tem 200 mg/m2 J10-J14 P.O. ; Cap 750 mg/m2x 2/j P.O. J1-J14) au Temozolomide seul (TEM: 200 mg/m2 P.O. J1-J5) chez 144 patients avec TNE pancréatique [...]

GIST : Les IPP diminuent d’efficacité du sunitinib
Le sunitinib est l'ITK de choix en 2ème ligne de traitement des GIST avancées pré-traitées par imatinib.  Il a été décrit une correlation entre pharmacocinétique (PK) du sunitinib et son activité, ainsi que sa toxicité dans les GIST (1). Par ailleurs, des auteurs ont rapporté un effet délétère de la prise d'IPP sur l’efficacité du sunitinib dans les cancers du rein (2).

Dans cette étude française, 57 patients traités par sunitinib pour une GIST entre 2008-2017, dont 18 (32%) recevaient un traitement concomitant par IPP, ont fait l’objet d’une analyse de la pharmacocinétique et de la réponse au traitement.  La dose de [...]

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.