Pseudo-progression sous immunothérapie dans les carcinomes urothéliauxn: mythe ou réalité ?
Plusieurs études ont déjà rapporté des cas de pseudo-progression sous inhibiteurs de checkpoints immunologiques dans le cancer du poumon, le cancer du rein et le mélanome. En revanche, aucune donnée n’avait été rapportée dans les cancers urothéliaux. Les données des patients traités au delà de la progression par atezolizumab dans l’étude IMVigor 210 ont été présentés.

852PD_Fig1 L’avènement des inhibiteurs de checkpoints immunologiques a amené un nouveau concept : la pseudo-progression. Décrite initialement chez les patients avec un mélanome traités par immunothérapie, la pseudo-progression a aussi été rapportée dans d’autres types tumoraux, mais sa fréquence et les critères [...]

Les critères imRECIST font mieux que les critères RECIST pour évaluer la réponse de l’association Atezolizumab-Bevacizumab en 1è ligne dans le cancer du rein à cellules claires métastatique.
Les résultats présentés à l’ASCO GU en début d’année de la phase 2 IMmotion150 avaient déjà alimenté les discussions, laissant planer le suspens sur les résultats prévisibles de la phase 3 actuellement en cours. C’est reparti pour un tour…

LBA39_Fig1 En effet, la communauté uro-oncologique attend beaucoup de cette association d’anticorps entre l’anti-PD-L1 atezolizumab (Atézo) et le l’anti-VEGF bevacizumab (Béva) délivrée chez des patients avec un cancer du rein à cellules claires métastatique (CRCCm) non pré-traités.   Il s’agit d’une [...]

Récidive biochimique après prostatectomie : radio-hormonothérapie concomitante plutôt que séquentielle.
Après les résultats récents des études GETUG-AFU-16 et RTOG-9601, c’est l’étude japonaise JCOG-0401 qui s’intéresse à l’intérêt de l’association radiothérapie-hormonothérapie dans les récidives biochimiques après prostatectomie.

788PD_Fig2 Le traitement optimal des récidives biochimiques après prostatectomie est au cœur des discussions. L’essai GETUG-AFU-16 avait mis en évidence un bénéfice en survie sans progression de l’association radiothérapie + hormonothérapie concomittante par analogues de la LH-RH (6 mois) versus radiothérapie [...]

L’immunothérapie balaie les anti-angiogéniques dans le traitement de première ligne du cancer du rein métastatique : Résultats de l’étude Checkmate 214.
Le nivolumab (anti-PD1) est devenu un standard en 2ème ligne dans le cancer du rein métastatique et les premiers résultats de combinaison avec l’Ipilimumab (anti-CTLA4) en première ligne et en rechute étaient très prometteurs avec un profil de tolérance satisfaisant (1). L’essai de phase III CheckMate 214 avait pour objectif de confirmer l’efficacité de l’association d’immunothérapie par rapport au sunitinib (inhibiteur de tyrosine kinase ciblant le récepteur au VEGF), traitement de référence en première ligne métastatique.

LBA5PR_Fig1
L’étude a inclus plus de 1 000 patients non prétraités pour un cancer du rein métastatique. Les doses d’immunothérapie délivrées dans la combinaison (Nivolumab IV 3 mg/kg IV plus Ipilimumab 1 mg/kg IV toutes les 3 semaines pour 4 doses [...]

Y-a-t-il une place pour les anti-angiogéniques dans le cancer de la vessie avancée ? A ranger ou à garder ?
Les précédentes études de phase II évaluant la place des anti-angiogéniques dans le cancer avancé de la vessie mettaient en évidence une activité modeste.

LBA4_Fig1
Cependant des résultats encourageants avec le ramucirumab (anticorps inhibiteur du VEGFR-2) en association avec le docetaxel ont été retrouvés dans le cadre d’une phase II randomisée [ref1] après première ligne par platine, avec un taux de réponse de 24% et [...]

Un nouvel anti FGFR dans les carcinomes urothéliaux métastatiques : le rogaratinib
Alors que les données de phase I de TKI anti FGFR montraient des résultats prometteurs en cas de mutation/translocation des gènes FGFR1-3 dans les carcinomes urothéliaux, voilà un nouvel anti FGFR qui pourrait être efficace non seulement chez les patients mutés, mais aussi en cas d’hyperexpression d’ARNm FGFR !

859_Fig1
Deux molécules ciblant FGFR sont actuellement en cours d’évaluation dans le cadre de phases II chez des patients atteints d’un cancer urothélial métastatique avec une anomalie sur les gènes FGFR1-3 (mutation ou translocation). Le rogaratinib est un TKI ciblant FGFR [...]

L’acétate d’abiratérone en association à la radio-hormonothérapie : bientôt un nouveau standard pour les patients N+M0 ?
Si l’acétate d’abiratérone a montré un bénéfice en survie globale pour les patients métastatiques, les données de l’essai Stampede nous permettent aujourd’hui de discuter de sa place chez les patients non métastatiques.

LBA34_Fig2
L’essai Stampede, multi-bras et multi-stade, est en train de révolutionner la prise en charge des patients atteints d’un cancer de la prostate hormono-naïf. Les données concernant l’impact sur la survie globale de la chimiothérapie par docetaxel, en association à l’hormonothérapie, [...]

Qui de l’abiratérone ou du docétaxel est le meilleur pour le cancer de la prostate d’emblée métastatique hormono-sensible (CPMHS) ? Enfin la méta-analyse qu’on attendait…
Les essais successivement présentés ces deux dernières années ont positionné le docétaxel et l’abiratérone comme 2 options validées dans le traitement initial des CPMHS. Et comme toujours, lorsqu’on a plusieurs options, se pose la question de la séquence.

LBA33_Fig1
Alors oui, les nouvelles sont bonnes, puisque la médiane de survie globale (SG) des patients CPMHS inclus dans CHAARTED1 dépassait les 57 mois, et ne cesse de s’allonger depuis. Mais qui choisir entre le docétaxel (DOCE) et l’abiratérone (ABI) ?   [...]

Le pembrolizumab dans les carcinomes urothéliaux métastatiques après sels de platine : les résultats finaux de l’étude KEYNOTE-045.
Les données actualisées de l’étude KEYNOTE-045 évaluant le pembrolizumab en traitement de carcinomes urothéliaux métastatiques en progression après sels de platine ont été présentées, avec 8 mois de recul de plus et en analysant le bénéfice du pembrolizumab selon le type de chimiothérapie reçu dans le bras de contrôle.

LBA37_Fig3
La KEYNOTE-045 est la première et seule phase III randomisée ayant démontré un bénéfice en survie globale d’un traitement ciblant PD-1, le pembrolizumab (pembro), par rapport à la chimiothérapie chez les patients atteints d’un carcinome urothélial métastatique en progression après [...]

Vers l’identification de nouveaux marqueurs moléculaires prédictifs de la réponse à l’immunothérapie dans les tumeurs urothéliales métastatiques
Si l’impact du niveau d’expression de PD-L1 sur la réponse à l’immunothérapie reste controversé, l’analyse de la charge mutationnelle et des gènes de transition épithélio-mésenchymateuse pourrait être une approche plus prometteuse.

850PD_Fig2
L’immunothérapie est en train de révolutionner la prise en charge des carcinomes urothéliaux. Malheureusement, la proportion de patients répondeurs reste faible (de l’ordre de 20%) et l’on manque cruellement de facteurs prédictifs de la réponse au traitement, qui nous permettraient [...]

L’abiratérone est-il efficace lors de la résistance à la castration chez les patients mauvais répondeurs à la privation androgénique initiale ?
Des études rétrospectives avaient déjà suggéré qu’une réponse courte (seuil à 12 mois) à la privation androgénique (PA) au stade hormono-sensible était un facteur prédictif de moins bonne réponse aux manipulations hormonales ultérieures et aux nouveaux agents ciblant le récepteur aux androgènes lors de la résistance à la castration1,2.

Voici donc une étude prospective de phase 2 non randomisée proposant d’étudier la réponse à l’abiratérone (ABI) chez des patients avec un cancer de la prostate ayant progressé vers la résistance à la castration (CPRC) selon les critères PCWG2 et [...]

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.