2ème ligne des carcinomes épidermoïdes de l’eosophage : quelle place pour l’irinotecan ?
La chimiothérapie de première ligne des cancers épidermoïdes de l’œsophage métastatique, est réalisée majoritairement avec du 5FU un sel de platine ou un taxane et permet une durée médiane de contrôle tumoral de 8 à 12 mois (Bleiberg et al, 1997, Cunningham 2008). La question chinoise était donc simple : que proposer en deuxième ligne ?

  Huang et al. ont ainsi rapporté les résultats de l’analyse intermédiaire de leur étude randomisée de phase III comparant S-1 (40mg puis 60mg  deux fois par jour de J1 à J10) plus ou moins associé à l’irinotecan 160mg/m2 tous [...]

Un inhibiteur de PARP, l’Olaparib dans le cancer gastrique métastatique en seconde ligne : Etude de phase III GOLD.
L’olaparib est un inhibiteur oral de PARP provoquant des cassures des brins d’ADN, particulièrement efficace dans les tumeurs déficientes pour la réparation des cassures des doubles brins comme celles mutées BRCA. Cette molécule (Lynparza™) est donc commercialisée dans les cancers de l’ovaire mutés BRCA.

lba-25-dia-3 Cette mutation est rare dans le cancer gastrique mais des études précliniques ont suggéré que les tumeurs gastriques exprimant faiblement la protéine ATM (ataxia telangiectasia mutated) étaient sensibles à l’olaparib. Une phase II randomisée sur 124 patients traités en deuxième [...]



Traitement périopératoire des adénocarcinomes gastriques HER2 positif : L’adjonction d’un anti-HER2, un intérêt encore à confirmer
L’étude de phase II randomisée évaluant ECX (épirubicine, cisplatine, capecitabine) ± lapatinib en situation périopératoire dans les adénocarcinomes de la jonction œsogastrique ou du bas œsophage, opérables, HER-2 positif (UK MRC ST03)(ISRCTN 46020948) a été ce jour rapportée pour son volet tolérence.

441 patients porteurs d’un adénocarcinome gastrique/œsogastrique/ou du tiers inférieur de l’œsophage, opérables ont été screenés pour HER2 entre Février 2013 et Mai 2016. 63 (14%) se sont révélés HER2 positif et 46 ont été inclus dans cette étude. Ils ont [...]

Carcinose péritonéale d’origine gastrique : la CT intra-péritonéale sur la sellette !
En France, l’étude GASTRICHIP (Prodige 36) évaluant la place de la CHIP chez les patients porteurs d’un adénocarcinome gastrique T3-4 et/ou N+ et/ou avec cytologie péritonéale positive  et ayant reçu une chimiothérapie péri-opératoire est en cours et cherche à diminuer le taux de récidive péritonéale. Une équipe japonaise avait déjà confirmé la faisabilité de cette bithérapie en périopératoire dans les cancers gastriques non métastatiques (Peng et al, J Surg Oncol, 2015).

  Fujiwara et al ont présenté  pour leur part, l’étude PHOENIX  qui a inclus  164 patients avec carcinose péritonéale d’origine gastrique une et  qui a évalué une  chimiothérapie par S-1 associée ou non à un traitement intra-péritonéal de type paclitaxel. [...]

Adénocarcinomes du pancréas localement avancés : l’approche japonaise par radiochimiothérapie !
Etude de phase II randomisée évaluant l’intérêt d’une chimiothérapie d’induction par S1 suivie de radiochimiothérapie dans les cancers du pancréas localement avancés : Analyse finale de l’étude JCOG1106

Il s’agit d’une étude de phase II randomisée destinée à évaluer l’efficacité et la tolérance de la radiochimiothérapie avec ou sans chimiothérapie d’induction dans les adénocarcinomes pancréatiques localement avancés non résécables. Le critère de jugement principal était la survie globale. [...]

Caractérisation moléculaire du cancer du pancréas selon l’âge des patients : pas d’impact pratique !
Le démembrement moléculaire des cancers digestifs en différents sous-type est en cours et le cancer du pancréas ne fait pas exception à cette tendance.

L’année dernière une classification en 4 sous-types de cancer du pancréas était proposée par une équipe australienne (1). Un travail américain de grande ampleur a voulu comparer les caractéristiques de patients jeunes versus celles de patients plus âgés (2). Au [...]


CHC et ramucirumab en seconde ligne : impact du type d’hépatopathie sous-jacente
Le ramucirumab, anticorps anti-angiogénique visant le VEGFR2, a été évalué versus placébo après échec du sorafenib en seconde ligne du CHC.

  La phase III est négative sans démonstration d’efficacité en dehors du sous-groupe de patients présentant initialement un taux élevé d’alphafoetoprotéine (AFP) ≥400 ng/mL (étude REACH, Lancet Oncol. 2015 Jul;16(7):859-70). Dans ce contexte, l’objectif du travail était d’évaluer les résultats [...]

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.