Radiothérapie métabolique dans les TNE du tube digestif : Enfin une preuve absolue d’efficacité
La radiothérapie métabolique des TNE bien différenciées repose sur leur capacité de fixation des récepteurs SST (SST-R) évaluée par la fixation à l’octreoscan.

LBA6 - Diapositive2 L’efficacité thérapeutique du Lutetium 177 et la capacité de le vectoriser jusqu’aux SST-R par le DOTA0-Tyr3-Octreotate (plus facilement appelé DOTATATE) ont conduit à l’avènement de la radiothérapie métabolique par Lu-DOTATATE (Luthatera®). Néanmoins si cette modalité thérapeutique est de plus en plus [...]

Cavitation des métastases pulmonaires d’origine colorectale : un facteur prédictif de l’impact du regorafenib sur la survie ?
L’étude CORRECT (phase 3, Regorafenib vs placebo) a permis de positionner le REGORAFENIB en traitement de dernière ligne des CCR métastatiques pré-traités par 5FU, oxaliplatine, irinotecan, bevacizumab et anti-EGFR (si RAS WT) (1). Le bénéfice en terme de survie globale était significativement significatif (6,4 mois vs 5,0 mois ; HR 0,77 [CI 0,64–0,94] p=0,0052). Aucun facteur prédictif de réponse n’est actuellement disponible.

ABS 2015 L’évolution radiologique sous forme de « cavitation » des métastases pulmonaires pourrait être un signe prédictif d’amélioration de la survie sous regorafenib. Les scanners d’évaluation à 8 semaines (comparés aux scanners « baseline ») de 108 patients porteurs de métastases hépatiques de plus de [...]

TNE du tube digestif et du poumon : L’everolimus encore !
L’étude RADIANT 4 a comparé chez les patients porteurs d’une TNE bien différenciée (de Grade 1 ou 2) Evérolimus 10 mg/j à du Placebo avec une randomisation 2/1. Les patients devaient avoir une tumeur histologiquement prouvée, ayant progressée dans les 6 mois précédant l’inclusion, non fonctionnelle, d’origine pulmonaire ou digestive.

Abs 5LBA_3
  Globalement 302 patients ont été inclus (Evérolimus n=205, Placebo n=97). Les tumeurs étaient d’origine pulmonaire (30%), digestive (54%) ou d’origine inconnue (11%) ; plus de la moitié des patients avaient reçu un traitement par analogue de la somatostatine et 20% [...]

Cancer colorectal métastatique MSS : l’immunothérapie à la peine !
Les résultats de la cohorte « cancer colorectal » de l’étude KEYNOTE-028 (phase 1b « multi-cohorte » évaluant le pembrolizumab dans divers tumeurs solides avancées surexprimant PD-L1) ont été communiqués. Si l’efficacité du pembrolizumab semble majeure dans les CCRM+ avec instabilité microsatellitaire (1) l’ essai KEYNOTE -028 nous montre qu’il faut abandonner tout espoir d’efficacité pour les CCR MSS.

Dans cette étude, parmi 137 patients atteints de CCRM+, en échec thérapeutique, 33 (24%) présentaient une surexpression de PD-L1 (dans le stroma ou dans plus de 1% des cellules tumorales) ; parmi eux 23 ont pu être inclus et traités par [...]

« Biopsie liquide » dans le cancer colorectal métastatique : le plongeon réussi de la biologie moléculaire
Les données de biologie moléculaire sont devenues indispensables à la prise en charge des cancers colorectaux métastatiques (CCRm). Cependant ces techniques nécessitent de disposer de tissus tumoral et sont parfois lentes retardant le début des traitements ciblés. L’obtention de ces informations par un simple prélèvement sanguin (analyse moléculaire de l’ADN tumoral circulant) représenterait donc un avantage décisif  en cas de corrélation forte avec les résultats obtenus sur tissu tumoral. Cette approche, souvent appelée abusivement «  biopsie liquide », a été discutée à travers deux principales communications.

Abst 2012 et 2013_3
Le premier travail (Abstract 2012) avait comme objectif de déterminer le taux de concordance entre la détection des mutations RAS entre le tissu tumoral et le sang périphérique. La technique utilisée était la PCR digitale (BEAMingâ) et reposait sur un [...]

Peut-on se passer de radiothérapie dans la prise en charge des cancers rectaux évolués ?
Le standard thérapeutique occidental, en présence d’une tumeur rectale localement évoluée, est la radiochimiothérapie pré-opératoire. Au Japon, la stratégie thérapeutique est différente, basée sur une chirurgie première mais réalisée avec un curage ganglionnaire extensif et suivi par une chimiothérapie adjuvante.

Uehara (Abs. 2016) a présenté une étude de phase II, CORONA I, dont l’objectif est de déterminer l’efficacité d’une chimiothérapie péri-opératoire par capecitabine–oxaliplatine sans radiothérapie associée. Les patients porteurs de cancers du rectum à haut risque ont été sélectionnés à [...]

Immunothérapie : premier signal d’efficacité dans les tumeurs des voies biliaires
KEYNOTE-028 est une étude de phase 1b « multi-cohorte » évaluant le pembrolizumab (Ac anti-PD-1) dans divers tumeurs solides avancées surexprimant PD-L1. Les données de la cohorte « voies biliaires » (ampullomes exclus) ont été communiquées ce jour en poster.

Abs 525, diapositive 1
Parmi 89 patients, en échec d’au moins une ligne de chimiothérapie, 37 (41%) présentaient une surexpression de PD-L1 (dans le stroma ou dans plus de 1% des cellules tumorales) ; parmi eux 24 (20 présentant un cholangiocarcinome et 4 un cancer [...]

Carcinome du canal en échec thérapeutique : le salut est peut-être dans l’immunothérapie !
KEYNOTE-028 est une étude de phase 1b « multi-cohorte » évaluant le pembrolizumab (Ac anti-PD-1) dans divers tumeurs solides avancées surexprimant PD-L1. Après les données de la cohorte « voies biliaires » communiquées hier ce sont aujourd’hui celles de la cohorte canal anal qui ont été dévoilées.

Parmi 43 patients atteints de cancer du canal anal, en récidive loco-régionale ou métastatique, 32 (74%) présentaient une surexpression de PD-L1 (dans le stroma ou dans plus de 1% des cellules tumorales) ; parmi eux 25 (dont 88% de carcinome épidermoïde) [...]


Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.