Anti-PD-L1 dans le poumon : Action synergique de la chimio et de l’immuno.
L’atézolizumab, en association avec la chimiothérapie et maintenu après chimio, présente une efficacité intéressante et une safety acceptable en traitement de première intention dans le CBNPC avancé ou métastatique. La chimiothérapie pourrait, de plus, sensibiliser à l’action de l’immunothérapie, potentialisant ainsi les effets de l’association.

VLV_Atézo_Poumon   Cette Phase 1b a inclus 76 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules avancé ou métastatique n’ayant pas reçu de traitement préalable par chimiothérapie. Tous les patients ont reçu l’atézolizumab à la posologie de 15 mg/kg IV [...]

Radiothérapie et PD-L1 : and Down…
L’association radiothérapie et immunothérapie bien que prometteuse peut être pourvoyeuse d’une majoration des 2 thérapeutiques. Les premières données de tolérance ont ainsi été rapportées par plusieurs équipe et incite à la prudence concernant certaines associations.

  D’après une étude marseillaise sur 47 patients, les anti-PD1 ne semblent pas augmenter le risque de toxicité après une radiochirurgie cérébrale pour des métastases de mélanome. La survie médiane de 25,3 mois (4,8-45,7) est même plutôt encourageante. S’agissant de [...]

Le pembrolizumab ajouté en première ligne du cancer gastrique ? En attendant la phase 3.
Cette étude étudie l’intérêt de l’ajout du pembrolizumab en sus du cisplatine et du fluorouracile en première ligne métastatique du cancer gastrique. On peut s’étonner que le discutant du poster n’ait pas mentionné les effets indésirables d’un tel protocole, pourtant non négligeables, même si « gérables » au demeurant.

  L’étude de phase 1b KEYNOTE-012 avait conclu à un signal positif du pembrolizumab seul chez  des patients porteurs d’adenocarcinomes gastriques ou de la jonction oesogastrique PDL1 + en récidive ou métastatiques. L’étude de Phase 2 KEYNOTE 059 évaluait, en [...]

CASSIOPÉE : les plus de 75 ans au premier plan !
Cette étude observationnelle française s’intéressait aux conséquences du recours au bevacizumab en première ligne métastatique chez 402 patients de plus de 75 ans porteurs d’un cancer colorectal (CCRm). Rappelons que 50 % des patients atteints de CCRm ont plus de 65 ans et que cette population est sous-représentée dans les essais cliniques.

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  Cette étude était prospective, nationale, multicentrique (100 sites d’inclusion) et non interventionnelle. Pouvaient être inclus tous les patients porteurs de CCRm recevant une première ligne de chimiothérapie contenant du bevacizumab, à condition qu’ils n’en aient jamais reçu. Le bevacizumab [...]


Radiothérapie et PD-L1 : UP…. !
Au vu du développement de l’immunothérapie, il devient licite de vouloir l’associer avec les autres thérapeutiques. Les études suivantes démontrent un vrai rationnel à l’association avec la radiothérapie.

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  L’équipe du Cedar-Sinaï a étudié l’expression de PD-1/PD-L1 sur 28 tumeurs œsogastriques avant et après radiochimiothérapie adjuvante. Une augmentation d’expression de PD-L1 et de PD-1 au niveau tumoral était constatée respectivement chez 54 et 32% des patients et était [...]


Programme PROCHE : Les patients n’ont plus de nausées !
Le Programme PROCHE permet, en organisant et en structurant le suivi des patients sous chimiothérapie, d’atteindre un taux de nausées chimio-induits quasi nul !

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  Rappelons succinctement comment fonctionne le Programme PROCHE, mis en place par le Dr Florian Scotté à l’Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris, et dont nous avons déjà beaucoup parlé lors de congrès précédents.   Les patients se voient tout [...]

La course au CHC, ou quand le nivolumab vise la première ligne…
En raison de ses résultats intermédiaires prometteurs, l’étude de phase I/II CHECKMATE 40, a été présentée tous les ans à l’ASCO depuis 2015 et est à l’origine d’un essai de phase III dont le recrutement est presque terminé (NCT02576509). So here we go again…

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  Cette fois-ci, ce sont les données de suivi à long terme des patients répondeurs porteurs de carcinomes hépatocellulaires (CHC) localement avancés naïfs de sorafenib (Sor-Nv) ou ayant déjà été pré-traités par sorafenib (PréT) qui nous sont présentées. Le plan [...]

Tumeurs réfractaires : un mauvais profil….
L’identification des altérations génétiques impliquées dans la tumorigénèse est aujourd’hui rendue possible par le séquençage à haut débit. Cette étude française s’est intéressée à plus de 2000 patients porteurs de tumeurs avancées afin d’identifier des cibles thérapeutiques potentielles.

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  L’étude Profiler a donc inclus 2676 patients et avait pour ambition d’identifier des mutations afin de proposer des thérapies adaptées à celles-ci.  Si l’idée est séduisante, sa réalisation en pratique est plus complexe. Tout d’abord le profil génomique n’a [...]

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.