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Cancer : un rapport souligne une amélioration de la survie des patients

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patient3Un rapport (PDF) rendu public jeudi 7 février souligne une amélioration de la survie pour la plupart des cancers. L’étude, publiée par le réseau des registres des cancers Francim, le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon, l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (InNCa) porte sur 427 000 personnes de plus de 15 ans diagnostiquées entre 1989 et 2007 et 47 localisations de cancer, tous stades confondus.
Cette amélioration peut être attribuée au progrès dû aux traitements pour certains cancers mais aussi, pour une grande part, à un diagnostic plus précoce facilitant souvent la prise en charge.
Le document  » confirme  » que la survie des personnes atteintes de cancers varie considérablement selon la localisation cancéreuse : la survie dix ans après un diagnostic varie ainsi en moyenne de 1 % pour le cancer de la plèvre appelé mésothéliome à 93% pour le cancer du testicule.

Survie supérieure des femmes
Les cancers de mauvais pronostic (survie à dix ans inférieure à 33%) représentent 40% des cancers chez les hommes et seulement 16% chez les femmes. Les cancers de bon pronostic (survie à dix ans supérieure ou égale à 66%) représentent 52% des cancers chez les femmes et seulement 28 % chez les hommes. Ces résultats s’expliquent en grande partie par une fréquence plus élevée de cancers de mauvais pronostic chez les hommes (cancers du poumon, oesophage, foie…).
Chez les femmes, le cancer du sein, cancer le plus fréquent, est  » de bon pronostic  » (53 000 nouveaux cas estimés en 2011). La survie nette cinq ans après le diagnostic est de 86% et de 76% à dix ans. Pour ce cancer, la survie à cinq ans est passée de 81% en 1990 à 89% en 2002. Toutefois, du fait de sa fréquence, il reste la première cause de décès par cancer chez la femme. Par ailleurs, pour un même cancer, les femmes ont souvent une survie supérieure à celle des hommes.

Cancers de mauvais pronostic
Pour le cancer de la prostate (71 000 nouveaux cas en 2011), le rapport évoque une amélioration  » majeure  » de la survie cinq ans après le diagnostic. Elle est passée de 70% pour les cas diagnostiqués en 1990 à 90 % pour ceux diagnostiqués en 2002.
Le pronostic du cancer colorectal (40 500 nouveaux cas estimés en 2011) s’est également amélioré, la survie passant de 53% en 1990 à 57% cinq ans après le diagnostic.
Malgré les progrès, il reste des cancers de mauvais pronostic, tels les cancers associés au tabac et à l’alcool (cancers du poumon, voies aéro-digestives supérieures). Le pronostic du cancer du poumon (39 500 nouveaux cas en 2011) reste parmi les plus sombres : survie cinq ans après le diagnostic de 14% (hommes : 13%, femmes : 18%) et de 9 % (hommes : 9%, femmes : 12%) dix ans après.

Art. extrait : www.lemonde.fr

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