Le sport est un allié de taille contre de nombreuses maladies. Même contre les plus difficiles à vaincre. Selon une étude britannique publiée dans le magazine Cancer, pratiquer régulièrement une activité physique permettrait aux hommes de limiter les risques de développer un cancer de la prostate, ainsi que la gravité de ses symptômes.
Pour en venir à cette conclusion, des scientifiques du Durham Veterans Affairs Medical Center ont questionné 307 hommes en attentes d’une biopsie de la prostate sur leur mode de vie : fréquence et intensité d’une activité sportive, antécédents familiaux, Indice de Masse Corporel (IMC), précédents résultats d’examens médicaux.
Des résultats à approfondir
Après avoir recoupé toutes ces données, les participants ont été répartis en quatre groupes distincts : » sédentaire « , » légèrement actif « , » modérément actif » et » très actif « . Ils en ont déduit que les hommes » modérément actifs » et « très actifs « , qui pratiquaient neuf heures ou plus de sport par semaine, avaient 53% moins de risque de développer un cancer de la prostate par rapport aux » sédentaires » et aux » légèrement actifs « .
En outre, l’exercice permettrait également de réduire de 13% le risque de lésions graves si un tel cancer venait à se déclarer. Néanmoins, les auteurs de l’étude affirment que les résultats ne sont pas valables pour tous : le sport n’aurait aucune incidence sur le développement de ce type de cancer chez les patients à la peau noire. Incapables d’identifier les raisons d’une telle différence, l’équipe scientifique s’apprête à mener des recherches complémentaires.
Art. extrait : www.metrofrance.com
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