29/112016 Obésité et thérapies ciblées dans le cancer du rein métastatique. L’obésité est un facteur de risque bien établi pour le cancer du rein [1-3] mais son impact sur le traitement des formes avancées n’est pas encore clairement établi. Dans ce contexte, des études antérieures ont montré que les cancers du rein de patients obèses au moment du diagnostic étaient plutôt associés à des stades peu avancés et que ces patients traités par thérapies ciblées avaient une meilleure survie [...]
29/112016 Toujours pas de preuve formelle à irradier les aires ganglionnaires pelviennes en cas de cancers de prostate localisés. Le bénéfice de l’irradiation ganglionnaire pelvienne n’est toujours pas évident dans les cancers prostatiques, même avec plus de 11 ans de suivi. L’étude française GETUG-01 testait le bénéfice de l’irradiation ganglionnaire pelvienne dans les cancers prostatiques localisés de stade T1b-T3, N0pNx chez 446 patients. Une première publication dans le JCO en 2007 avec 42 mois de suivi médian ne montrait pas de [...]
29/112016 Sunitinib + vaccin IMA901: échec de l’approche vaccinale dans le cancer du rein métastatique? IMA901, un vaccin multi peptidique en association avec le sunitinib versus le sunitinib monothérapie en première ligne de traitement du carcinome rénal métastatique (IMPRINT): un essai de phase III, multicentrique, randomisé en ouvert. IMA901 est un vaccin construit à partir de 10 peptides tumoraux avec des résultats intéressants en survie globale en phase II. Cette large étude multicentrique randomisée de phase III, s’est intéressée à la population des patients porteurs d’un cancer du [...]
29/112016 La chimiothérapie d’induction chez les patients ayant une tumeur de vessie cN+ : A discuter systématiquement. Si la chimiothérapie néo-adjuvante s’adresse aux patients ayant une tumeur de vessie, infiltrant le muscle, localisée, avant la réalisation d’une chirurgie d’exérèse, la chimiothérapie dite « d’induction » concerne les patients avec une extension ganglionnaire sur le scanner (cN+) pour lesquels la chirurgie ne sera discutée qu’en fonction de la réponse au traitement. Dans une récente étude rétrospective, Hermans et al. ont comparé les taux de réponse pathologique optimale (définie comme un stade ≤(y)pT1N0 sur la pièce de cystectomie) et la survie globale de 659 patients cN+ traités par chimiothérapie d’induction versus cystectomie [...]
29/112016 Traitement local de la tumeur primaire en cas de cancers métastatiques urothéliaux : faut-il employer les gros moyens ? Depuis l’introduction des dérivés de platine pour le traitement des cancers urothéliaux dans les années 90 il n’y a pas eu d’amélioration franche du taux de mortalité [1]. Même dans les situations métastatiques, il n’y a jamais eu d’étude détaillée concernant l’intérêt de traiter également la tumeur primaire, alors que cette stratégie pourrait présenter deux avantages théoriques : l’élimination de la sécrétion de facteur de croissance favorisant le processus métastatique, et la suppression d’effets secondaires liés à l’évolution locale de la tumeur comme l’hématurie, la douleur, l’infection, et les lésions rénales éventuelles. Cette étude observationnelle rétrospective a testé l’hypothèse que le traitement local maximaliste de la tumeur primaire (consistant soit en une cystectomie radicale ou en une radiothérapie de la vessie avec plus de 50 grays délivrés) pouvait impacter positivement la survie [...]
29/112016 Le selenium ne prévient pas la récidive des tumeurs de vessie. Sur les données d’études épidémiologiques antérieures ayant montré des concentrations en sélénium inversement associées au risque de cancer de la vessie, l’essai randomisé de phase III SELEBLAT (Selenium and Bladder Cancer Trial) a évalué l’intérêt du sélénium en chimioprévention orale (200 µg 1 fois par jour versus placebo, pendant 3 ans) dans les tumeurs de vessie non infiltrant le muscle. Cet essai a inclus 292 patients pris en charge dans 14 centres belges pour une tumeur de vessie non infiltrante entre 2009 et 2013. Les résultats ne montrent aucune différence en termes de récidive entre les deux bras. La supplémentation [...]
29/112016 Sexualité et radiothérapie hypofractionnée du cancer de prostate. Impact favorable de l’hypofractionnement sur la fonction orgasmique dans les cancers de prostate. L’hypofractionnement modéré est devenue une option dans les cancers prostatiques localisés, avec des données nombreuses sur les résultats carcinologiques et les toxicités urinaires et digestives mais quasi-inexistantes sur les troubles de l’érection. L’étude HYPRO comparait 78 Gy en 39 fractions [...]
31/102016 Pas de différence de survie à 10 ans entre la chirurgie, radiothérapie et la surveillance active en cas de cancer de la prostate localisé peu agressif : Il existe toujours une controverse entre l’équivalence d’efficacité de différents traitements locaux ou d’une attitude de surveillance pour les cancers localisés de la prostate peu agressifs. Équivalence carcinologique démontrée dans une étude randomisée entre prostatectomie et radiothérapie dans les cancers prostatiques. L’étude randomisée ProtecT a inclus, entre 1999 et 2009, un total de 1643 patients d’un âge médian de 62 ans et ayant un cancer localisé [...]
31/102016 OUI, il est possible de faire un essai randomisé dans le cancer de la prostate sur une technique chirurgicale ! Prostatectomie par voie cœlioscopique robot-assistée versus prostatectomie rétro- pubienne par voie ouverte: résultats précoces d’un essai randomisé multicentrique de phase III. Cette étude multicentrique randomisée de phase III, réalisée en Australie s’est intéressée à la population des hommes porteurs d’un cancer de prostate localisé, récemment diagnostiqué, pour lesquels une décision de prostatectomie radicale à visée curative avait été posée. Les patients [...]
31/102016 Des résultats encourageants pour le Durvalumab dans le traitement des cancers urothéliaux de la vessie lourdement prétraités. Les cancers urothéliaux représentent la majorité des cancers de vessie. En situation métastatique le traitement standard à base de cisplatine ne permet pas de dépasser 15% de taux de survie à 5 ans, ce qui souligne l’importance d’identifier d’autres alternatives. En cas de récidive après platine, les réponses attendues à la chimiothérapie sont inférieures à 15%. Parmi les options les plus prometteuses, les molécules ciblant les points de contrôle activés par la voie PD-1/PD-L1 avaient déjà montré un intérêt clinique dans les cancers urothéliaux. Le durvalumab est un anticorps monoclonal sélectif anti-G1k bloquant la liaison du [...]
31/102016 Cancer métastatique du rein indolent : différer l’instauration du traitement systémique ! Surveillance active chez les patients atteints de cancer du rein métastatique : un essai prospectif de phase II. Cette étude multicentrique de phase II conduite dans 5 centres aux Etats-Unis et en Europe s’est intéressée à la population de patients atteints de cancer du rein métastatique de cinétique tumorale indolente. Sans que cette entité soit clairement définie, il [...]
31/102016 Faut-il poursuivre le Nivolumab en cas de progression tumorale ? Malgré l’amélioration des taux de réponse objective et de survie sans progression observés dans le traitement des cancers du rein métastatiques grâce à l’utilisation des thérapies ciblées anti-VEGF ou anti-mTOR, seulement 12% des patients survivent à plus de 5 ans. Le nivolumab est un anticorps monoclonal anti PD-1 qui est approuvé par la FDA pour les stades avancés de cancer du rein chez les patients ayant reçu une thérapie anti-angiogénique. Il a été testé dans cette indication dans l’essai de phase III CheckMate 025 [1] avec une supériorité, comparé à l’inhibiteur de mTOR l’everolimus (25 vs 19,6 mois), et un meilleur profil de tolérance. Les critères RECIST utilisés classiquement dans [...]
31/102016 RAPTOR : pas plus fort ! Depuis l’avènement des thérapies ciblées, notamment anti-angiogéniques, la prise en charge des cancers du rein métastatiques a connu une véritable révolution. Malheureusement, la gestion des tumeurs tubulo-papillaires reste problématique et pose la question du traitement optimal sur cette forme histologique particulière, les principaux essais de phase III ayant inclus une majorité de carcinomes rénaux à cellules claires. Dans l’essai de phase II monobras RAPTOR, Escudier et al. ont évalué l’everolimus en première ligne chez les patients ayant un carcinome tubulo-papillaire. Les résultats montrent un taux de survie sans progression à 6 mois de 34%, avec une PFS [...]
31/102016 L’essai COMET-1, un enthousiasme revu à la baisse. La survie des patients atteints d’un cancer de prostate métastatique reste assez limitée pour les patients résistants à la castration (mCRPC), et ce malgré l’utilisation de la chimiothérapie ou des hormonothérapies de deuxième génération. L’utilisation du cabozantinib [1], ciblant les kinases MET et EGFR avait suscité un certain espoir grâce aux résultats précliniques et aux essais de phase II ayant montré, notamment chez des patients atteints de mCRPC, une amélioration de la PFS, une [...]
31/102016 Cancer du rein localisé : pas de curage ganglionnaire systématique associé à la néphrectomie . Dans le cancer du rein non métastatique, la place du curage ganglionnaire associé à la néphrectomie élargie reste débattue. Si ce curage est classiquement réalisé chez les patients pour lesquels un envahissement ganglionnaire est suspecté sur l’imagerie pré-opératoire, son intérêt chez le patient cN0 est controversé. Dans une récente étude rétrospective, Gershman et al. ont analysés les résultats d’une cohorte de 1797 patients traités par néphrectomie élargie pour un cancer du rein non métastatique entre 1990 et 2010. 34% d’entre eux ont eu un curage ganglionnaire [...]
26/092016 Il faut repenser le dépistage du cancer de la prostate. Malgré un grand nombre d’investigations et de débats, la question de l’intérêt du dosage systématique du PSA reste controversée et n’a toujours pas été tranchée en ce qui concerne son rapport coût-efficacité. Analyse économique du dépistage par le PSA et des stratégies de traitement. Les recommandations actuelles reposent sur deux grandes études, l’une Européenne [1], l’autre Américaine [2] dont l’interprétation conduit à penser que ce dépistage systématique apporte au mieux un bénéfice [...]
26/092016 Ayons l’ambition d’un traitement curateur pour les patients avec un cancer de vessie avec extension ganglionnaire loco-régionale ! Comparaison de l’efficacité thérapeutique des différentes stratégies de prise en charge des tumeurs urothéliales de vessie avec atteinte ganglionnaire. Le cancer infiltrant de vessie est une pathologie agressive caractérisée par un fort potentiel métastatique. Sans métastases visibles, la cystectomie peut permettre une guérison du patient. En revanche, lorsque des métastases sont détectées, le pronostic reste sombre avec une médiane [...]
26/092016 La cryothérapie : moins bien que la néphrectomie partielle pour les tumeurs du rein localisées supérieures à 4 cm Les traitements ablatifs, que sont la cryothérapie et la radiofréquence, sont une alternative thérapeutique qui donne de bons résultats pour les tumeurs cT1a (≤ 4 cm). Pour les tumeurs cT1b (entre 4 à 7 cm), le standard reste le traitement chirurgical, en privilégiant la néphrectomie partielle (NP) chaque fois qu’elle est techniquement faisable. Dans une récente étude de Caputo et al., les auteurs ont évalué rétrospectivement l’efficacité de la cyoablation par rapport à la NP pour des tumeurs de stade cT1b, dans une série de 192 patients (31 traités par cryoablation et 161 [...]
26/092016 Hormonothérapie et risque cardiovasculaire. L’hormonothérapie associée à la radiothérapie est un standard thérapeutique pour les tumeurs de prostate de haut risque, voire de risque intermédiaire en cas de dose d’irradiation modérée. Si le bénéfice de cette hormonothérapie sur la survie globale est bien établi, il existe cependant des interrogations sur la durée optimale de cette hormonothérapie pour des raisons de toxicité et de qualité de vie, en particulier sur le risque cardio-vasculaire. Cette publication présente les résultats de toxicité tardive (gradée selon l’EORT et la CTCAE v3.0) d’une étude randomisée espagnole (DART 01/05) ayant comparée une hormonothérapie courte (4 mois) à une hormonothérapie longue (24 mois), en cas d’irradiation à haute dose [...]
26/092016 Vers une signature moléculaire prédictive de la progression des des tumeurs de vessie pT1 de haut grade La problématique des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle est de pouvoir identifier précocement celles qui vont évoluer vers l’infiltration musculaire et dont le pronostic est alors particulièrement péjoratif. En dehors des facteurs pronostiques classiques que sont le stade et le grade, on ne dispose pas, à l’heure actuelle, de marqueurs prédictifs à l’échelon individuel. Dans une récente étude publiée par van der Heijden et al., les auteurs ont recueilli, de façon rétrospective et multicentrique, 91 tumeurs de vessie, classées pT1G3 (de haut grade mais sans carcinome in situ) sur les copeaux de résection [1]. [...]