21/122020 L’immunothérapie ne détrône toujours pas la chimiothérapie en première ligne dans le cancer urothélial métastatique Immunothérapie seule ou combinée en 1ère ligne de carcinome urothélial métastatique : résultats de l’essai DANUBE.(1) Les patients avec un carcinome urothélial métastatique (mUC) bénéficient depuis peu de l’arrivée des inhibiteurs de checkpoint (ICI) ciblant l’interaction PD-1/PD-L1 après échec d’un doublet de chimiothérapie à base de platine en 1ère ligne(2), qui reste le standard de traitement [...]
21/122020 Intérêt de l’immunothérapie en traitement de maintenance des patients bénéficiant d’une première ligne de chimiothérapie dans les tumeurs urothéliales métastatiques. Une autre étude en faveur d’un traitement de maintenance après platine par immunothérapie chez les patients avec un cancer de vessie métastatique Cet essai de phase II vient certainement un peu tard, par rapport à l’étude JAVELIN Bladder 100 qui a fait la plénière de l’ASCO 2020 [1]. Néanmoins, il confirme parfaitement les résultats obtenus. Dans cette étude, 108 patients ont été [...]
21/122020 Résultats à long-terme de la KEYNOTE-052 : pembrolizumab en première ligne chez les patients atteints de cancers de vessie localement avancé ou métastatiques non éligibles au cisplatine. Entre 20 et 50% des patients atteints d’un cancer urothélial de la vessie ne peuvent recevoir du cisplatine en première intention, du fait de leur état général ou d’une insuffisance rénale. C’est dans ce cadre que l’anti-PD1 pembrolizumab en monothérapie (200 mg I.V. toutes les 3 semaines pendant 24 mois) a reçu une approbation accélérée par la FDA en première ligne de traitement chez les patients avec un niveau élevé d’expression [...]
21/122020 Intérêt des combo immunothérapie et anti-angiogénique en cas de composante sarcomatoïde. La composante sarcomatoïde est associée à un mauvais pronostic dans les carcinomes rénaux métastatiques, avec une moindre réponse au traitement anti-angiogénique. A partir de l’étude randomisée de phase III IMmotion151, évaluant l’association atezolizumab + bevacizumab versus sunitinib en première ligne chez les patients atteints de cancer du rein métastatique, une analyse du sous-groupe de patients ayant une composante sarcomatoïde a été [...]
21/122020 Faut-il mettre en place un spacer rectal pour diminuer la toxicité rectale après radiothérapie prostatique ? L’hydrogel pré-rectal diminue probablement la toxicité après radiothérapie prostatique. Le spacer rectal est un interface biodégradable (pouvant être de différentes natures), positionné par voie transpérinéale entre la prostate et le rectum et permet de protéger le rectum en cas d’augmentation de dose de radiothérapie. Cependant son efficacité n’a pas [...]
21/122020 Comparaison entre savolitinib et sunitinib dans le traitement des carcinomes papillaires du rein : ciblons MET. Intérêt des thérapies ciblant MET dans le cancer papillaire du rein : on ne peut toujours pas conclure Le carcinome papillaire du rein (PRCC) est la forme la plus fréquente des cancers du rein non à cellule claires. Sa croissance est souvent dépendante de l’oncogène MET dont le ciblage par un inhibiteur spécifique, le savolitinib, a démontré une [...]
21/122020 Patients obèses et cancer de la prostate…double peine ! Cette étude de population réalisée aux Etats-Unis [1], où le surpoids est une problématique de santé publique, touchant 40% de la population, nous montre clairement le lien entre l’index de masse corporelle (IMC) et/ou la prise de poids et le risque de surmortalité par cancer de la prostate. L’originalité de ce travail est liée à son focus sur le poids ou la prise de poids post-diagnostic, clairement corrélé à un sur-risque de mortalité toute cause confondue pour des tumeurs initialement à faible risque (T1/T2 ou Gleason <7). Cette [...]
21/122020 PSA et cancer localisé à haut risque : lower is not better… Si il est admis que les cancers de la prostate très indifférenciés sécrètent moins de PSA, l’impact du taux de PSA sur la survie n’est pas pas clairement établi au stade localisé. Dans une récente étude menée à partir d’une base de données SEER, 716 hommes traités pour un cancer de la prostate de score de Gleason ≥8 ont été sélectionnés à partir d’une relecture anatomopathologique pour valider le score de Gleason. [...]
21/122020 Les anomalies de réparation de l’ADN comme facteur prédictif de la réponse au traitement par radium-223 dans le mCRPC Le Radium-223 est un agent thérapeutique dans les cancers de la prostate métastatique resistant à la castration (mCRPC). Dans une récente étude rétrospective incluant 93 patients traités par radium-223, une analyse par séquençage (NGS) portant sur les gènes de réparation de l’ADN (DDR) a été réalisée sur tissu tumoral à partir d’échantillons de la tumeur primitive ou des [...]
13/072020 L’atezolizumab peine à trouver sa place dans le carcinome urothélial métastatique : résultats de la phase III IMvigor130. L’atezolizumab (A), anti-PD-L1 a montré une certaine efficacité en monothérapie dans le carcinome urothélial métastatique, en 1ère ligne chez les patient inéligibles au cisplatine (1) avec une surexpression de PD-L1 mais faute d’essais randomisés de phase III, sa prescription n’est pas possible en France dans cette indication. L’essai IMvigor 130 est un essai de phase III randomisé de 1ère ligne chez des patients avec un carcinome urothélial métastatique éligible au cisplatine et qui comparait platine-gemcitabine (CT) (carbo ou cisplatine au choix des investigateurs) plus A (bras A) [...]
13/072020 Le paradoxe de l’obésité dans le cancer du rein à cellules claires. Le paradoxe de l’obésité dans le cancer du rein fait référence au fait que l’obésité soit à la fois associée à un risque accru de cancer du rein à cellules claires (ccRCC) mais également associée à un meilleur pronostic en cas de cancer, qu’il soit localisé ou métastatique sous traitement par inhibiteurs de thyrosine kinase (TKI) ou immunothérapie. Les mécanismes sous-jacents sont mal connus, et ces données surprennent d’autant plus qu’il a été montré récemment que l’obésité était associée à une exhaustion plus marquée des lymphocytes T (via la voie des leptines) que chez les non-obèses (1). Sanchez et al. apportent ici de nouvelles données à partir du transcriptome de la tumeur primitive et du tissu adipeux péri-tumoral chez des patients avec un ccRCC, obèses (BMI≥30) vs non en surpoids (BMI<25) au sein de 5 cohortes prospectives [...]
13/072020 De l’espoir pour les patients avec un carcinome rénal non à cellules claires ! Les carcinomes rénaux à cellules claires correspondent à environ 80% des tumeurs rénales et, les 20% restant sont classés en variants histologiques avec différents sous-types qui peuvent être associés à une composante sarcomatoide [1-2] Ce groupe a un pronostic plus défavorable et répond moins favorablement aux thérapies ciblées[3]. Cette étude de phase 2 a évalué spécifiquement cette population, souvent exclue des grands essais de phase III, incluant différents variants histologiques (papillaire, chromophobe, tubes collecteurs, [...]
13/072020 PSA < 0,2 à 4 ans : peu de risque de rechuter après curiethérapie pour un cancer de la prostate. Un taux de PSA inférieur à 0,2 ng dosé 4 ans après curiethérapie de prostate indique la guérison après curiethérapie pour cancer de prostate. L’analyse a porté sur plus de 14000 patients traités pour cancer de prostate, tous par curiethérapie, seule ou en association avec une irradiation externe et/ou une hormonothérapie. L’objectif était d’identifier le taux de PSA mesuré 4 ans après curiethérapie associé [...]
13/072020 Os et cancer de la prostate : quand les guidelines de l’ASCO® s’inspirent des Canadiens. Quand les recommandations de l’ASCO® suivent d’autres recommandations qui ont utilisé la méthodologie de type AGREE II (1), un processus d’enregistrement permettant de les valider, afin d’y donner accès à une plus large communauté oncologique internationale. Ici sont présentées, validées par l’ASCO® les recommandations canadiennes sur la prise en charge osseuse dans le cancer de la prostate (2),. Pour les patients non métastatiques traités par hormonothérapie et à haut risque fracturaire, le denosumab à visée de [...]
13/072020 Traitement par radio-isotope dans le cancer prostatique métastatique. L’équipe de biostatistique de Gustave Roussy a fait un point sur les résultats publiés avec les différentes thérapies radiopharmaceutiques ciblant l’os dans le cadre d’une méta-analyse, en utilisant la méthodologie PRISMA [1]. Au total 9 essais randomisés avec un bras témoin ont été sélectionnés. Ces études incluaient l’évaluation soit d’un radio-émetteur de type α (Radium 223) soit de type β (Strontium 89). Un effet thérapeutique différent entre ces deux radio-émetteurs a été [...]
13/072020 Pas plus d’impact sur la dysfonction érectile après hypofractionnée sévère irradiation standard par rapport à un traitement standard dans les cancers de prostate ? L’hypofractionnement extrême des cancers de prostate ne modifie pas le risque de dysfonction érectile mais la dose au bulbe impacterait sur ce risque. Cette étude a analysé 673 patients avec cancer de prostate localisé, randomisés entre une irradiation standard (STD : 39 séances de 2 Gy en 8 semaines) et une irradiation avec hypofractionnement sévère (UHF : 7 séances de 6,1 Gy en 2,5 semaines), [...]
13/072020 Impact de l’arrêt du dépistage sur les résultats post-prostatectomie. Depuis 2012, les recommandations de l’US Preventive Services Task Force se sont positionnées contre le dépistage du cancer de la prostate par dosage du PSA. Dans une récente étude rétrospective, l’impact de ces recommandations sur les caractéristiques au diagnostic et les résultats oncologiques et fonctionnels après prostatectomie a été analysé. Après 2012, les auteurs ont constaté une augmentation significative de la proportion de cancer de [...]
13/072020 Validation d’un sous-groupe de meilleur pronostic parmi les patients avec un cancer de la prostate de haut risque. La notion de haut risque selon la classification de d’Amico, basée sur le T>3, le score de Gleason > 8 et le PSA >20 ng/ml [1], est encore largement utilisée pour définir la meilleure option thérapeutique des patients diagnostiqués avec un cancer de la prostate à un stade localisé. Cependant il s’agit d’un large groupe hétérogène dont l’évolution individuelle peut être très différente. L’étude PLCO [2] précédemment publiée, permet d’accéder à une base de données de patients avec cancer de la prostate de grande envergure avec plus de 3000 patients inclus, dont 868 classés à haut risque. L’objectif ici était de valider quel [...]
11/052020 Étude POUT : la chimiothérapie adjuvante dans les tumeurs urothéliales des voies excrétrices (TVES) devient un standard. Dire que la publication de l’étude POUT (Peri-Operative chemotherapy vs sUrveillance in upper Tract urothelial cancer) était attendue est un euphémisme dans la mesure où l’étude a été présentée à l’ASCO®2018 ! . Si l’on commençait à craindre que les données ne soient pas si robustes que présentées à l’ASCO®, cette publication prouve le contraire. L’étude POUT est une étude randomisée de phase III internationale comparant un doublet de chimiothérapie par platine-gemcitabine 4 cycles de 21 jours à une simple surveillance dans les 90 jours suivant une néphro-urétérectomie (NUT) pour des TVES localisées infiltrant le [...]
11/052020 Hormonothérapie plus radiothérapie post prostatectomie : duo gagnant pour la survie en cas de rechute biologique Le taux de PSA à la récidive biologique peut être considéré pour décider ou non d’une hormonothérapie associée à l’irradiation, dans une évaluation de la balance bénéfice/risque de cette hormonothérapie. L’objectif de cette étude était d’analyser l’impact du taux de PSA à la récidive biologique (0,2 à 4 ng/ml) après prostatectomie radicale, en fonction du type de traitement de rattrapage associant ou non une hormonothérapie à la radiothérapie (RT). La [...]