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  • Dr Vincent LAUNAY-VACHER

  • Pharma

Les patientes préfèrent le trastuzumab par voie sous-cutanée

Mise au point détaillée sur la dose fixe de trastuzumab dans la forme SC

  Les résultats de l’étude PrefHER ont été publiés cet été. Cette étude cherchait à évaluer la préférence des patientes pour la forme intraveineuse (IV) du trastuzumab ou la nouvelle forme sous-cutanée (SC). Chaque patiente recevait 4 cycles de trastuzumab […]

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2 résponses à “Les patientes préfèrent le trastuzumab par voie sous-cutanée”

  1. Jean-Eudes MORY

    Les chimiothérapies méritent dans leur grande majorité des adaptations posologiques utilisant les données cinétiques de population. Les prix des nouveaux traitements associés à l’intérêt des patients le justifient amplement.
    Il en est de même des thérapies orales dont l’emploi optimisé se heurte non seulement à la nécessaire adaptation posologique régulière qui n’a pas assez souvent lieu mais aussi à l’observance faible, à tel point que les progrès réels de ces derniers justifieraient pour être atteints de penser à en faire des formes injectables…

    tot
  2. Vincent LAUNAY-VACHER

    Cher collègue,

    Merci pour votre commentaire, sur lequel je vous rejoins, globalement. Idéalement, une adaptation posologique individuelle, et un suivi thérapeutique pharmacologique, permettraient l’administration de la juste dose pour un patient donné, et à un moment donné. Les modélisations pharmacocinétiques permettent de réaliser de tels ajustements, modélisations réalisées sur la base de variables dont il a été montré qu’elles pouvaient impacter la pharmacocinétique et/ou la pharmocodynamie du médicament concerné. L’objectif étant d’administrer la juste dose, ni trop, ni trop peu, et de consommer, puisque vous faites référence au coût, la juste quantité de médicament.

    Néanmoins, il est impossible en pratique clinique de procéder de la sorte à grande échelle. Cette approche reste, à mon sens en tout cas, inadaptée pour le plus grand nombre (de patients, d’établissements de santé, et de médicaments car on manque de données). Cela reste mon opinion personnelle et est à considérer en tant que telle.

    Par conséquent, les travaux, entre autres, de Wang sont, je trouve, particulièrement intéressant. Ils démontrent que pour un certain nombre d’anticorps monoclonaux, il n’y a pas d’intérêt pharmacologique et clinique, à calculer une dose individuelle. Leurs résultats (et d’autres dans la littérature, en oncologie et dans d’autres domaines thérapeutiques) montrent l’absence de différence selon que le médicament est administré en dose calculée ou en dose fixe. Si l’on revient à la pratique clinique, qui est ma préoccupation essentielle, cette possibilité d’utiliser la même dose pour tous les patients est un réel avantage en termes de réduction du risque d’erreur, de calcul, de reconstitution, et d’administration, comme je l’ai détaillé dans l’article.

    Enfin, je vous rejoins totalement sur votre commentaire sur les thérapies orales. L’approche est, théoriquement, séduisante. Traiter les patients à domicile c’est mieux pour eux. C’est moins contraignant, moins « traumatisant » d’avaler un comprimé que de recevoir une intraveineuse. Néanmoins, là encore, la mise en oeuvre en pratique n’est pas aussi simple. L’observance est un point clé que vous soulevez. La question des interactions médicamenteuses, qui ne sont pas étudiées réellement, en est un autre.

    Merci encore pour votre commentaire. C’est ce que nous souhaitons pour Lecancer.fr : donner de l’information et générer le débat, qui sont tous deux indispensables pour progresser dans la connaissance.

    tot

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