De la « dose maximale tolérée » vers la « dose biologique optimale ».
Il existe des médicaments anticancéreux qui ne répondent pas à la loi de la dose-réponse (j’augmente la dose, donc j’augmente l’efficacité), et pour lesquels la méthode de détermination de la posologie de la « dose maximale tolérée », utilisée en essai clinique de phase I, n’a peut-être pas de sens. Alors, faut-il, et si oui, comment, prendre en compte l’efficacité dans la détermination de la posologie d’un futur anticancéreux ?
Il est plus que temps de reconsidérer notre méthodologie et notre approche globale du développement clinique des nouveaux médicaments, à l’heure des thérapies ciblées et de l’immunothérapie. Le concept de rechercher la Dose Maximale Tolérée ne doit plus être […]