26/112014 Mastectomie controlatérale Oui mais La mastectomie controlatérale prophylactique CPM concerne le sein non atteint du côté opposé à celui du sein porteur du cancer. Le nombre de ces interventions augmente « effet Angelina Jolie ». Les études observationnelles rapportent une réduction dans la mortalité liée au cancer et à d’autres causes par rapport aux traitements unilatéraux, mais ceci peut être le reflet d’une sélection de [...]
26/112014 Pourquoi pas ? Administration de Traztuzumab pendant la radiothérapie Cette étude prospective mono centrique réalisée sur 308 patientes avait pour but d’analyser l’évolution et la toxicité de l’administration concommitante de Trastuzumab et de radiothérapie en cas de cancer du sein localisé Le Trastuzumab était donné toutes les 3 semaines (dose initiale de 8 mg/kg, puis 6 mg/kg) pendant un an. La fraction d’éjection ventriculaire(LVEF), était mesurée par échocardiographie or scintigraphie myocardique et considérée comme anormale au dessous de 55 %. Les toxicités étaient évaluées [...]
26/112014 Iniparib et cancer du sein triple négatif : un espoir déçu les cancers du sein triple négatifs (TN), environ 15 à 20%, ont une agressivité toute particulière, il s'agit cependant d'une famille hétérogène. Leur démembrement biologique n'a pas isolé une cible thérapeutique. L'on sait cependant que les cancers du sein BRCA-1 mutés sont dans 70% des cas TN Les TN sont particulièrement sensibles aux agents électrophiles dont les sels de platine, Ainsi, l’association carboplatine gemcitabine a démontré une activité en phase métastatique sur les TN avec 26 à 34% de réponses. Les enzymes PARP étant impliquées dans [...]
26/112014 Curage sentinelle : 10 ans de pratique française. Etude rétrospective avec évaluation de la survie et du taux de récidive axillaire selon le type d'extension ganglionnaire Cette étude multicentrique française (13centres), rétrospective, a colligé pendant 10 ans (janvier 1999 à décembre 2008) toutes les procédures axillaires sentinelles (soit 8001) réalisées lors de la prise en charge d’un cancer du sein. Dans 70% des cas [...]
26/112014 Un test pour choisir les patientes à qui il faut donner le Tam plus de 5 ans Le risque de récidive (ROR score) fourni par le test PAM50 est lié de façon significative au risque de récidive dans Les études TRANS ATAC et l’ABCSG 8 But de l’étude Cette étude s’est focalise sur le risque de récidive après 5 ans dans l’analyse combinée de ces deux études randomisées Méthodes Le suivi à long terme et les échantillons tumoraux ont été obtenus chez 2137 patientes [...]
26/112014 Faut-il encore faire des extemporanés dans les GS ? L’indication d’un curage ganglionnaire est en règle liée à la présence de cellules tumorales sur l’examen extemporané. Mais l’intérêt de ce curage a été remis en question lors de travaux récents notamment en cas de micro métastases, ce qui pourrait rendre l’examen extemporané inutile. De plus ces examens extemporanés peuvent altérer du tissu tumoral qui peut être utile ultérieurement. Dans cette équipe un examen macroscopique est réalisé et la moitié du GS est congelée pour examen. La discordance entre l’examen extemporané et l’examen [...]
26/112014 Le cancer ça déprime Le but de cette étude est d’investiguer au Danemark le risque de dépression ayant entraîné une consultation ou une hospitalisation et une utilisation d’antidépresseurs chez les femmes atteintes d’un cancer du sein. La population étudiée est issue d’une cohorte de patientes ayant eu des consultations pour dépression et ayant utilisé des antidépresseurs. La méthode utilisée est une analyse en multi-variée selon le modèle COX. 44494 femmes ont été analysées. Il a [...]
26/112014 Les sushis n’y sont pour rien ! Les inhibiteurs d’aromatase sont dits supérieurs au Tamoxifène en traitement adjuvant des cancers RH+ chez les femmes en post ménopause. L’étude japonaise N-SAS BC 03 a comparé l’anastrozole au tamoxifène chez les femmes ménopausées RH+ chez 696 patientes, (anastrozole n = 345; tamoxifene n = 351). Le test log-rank a comparé les deux groupes en termes de DFS et de survie globale. L’efficacité [...]
25/112014 Interactions médicamenteuses avec les ITK … ENCORE ! Le 14 octobre, nous vous rapportions un article publié dans Lancet Oncology et mettant en avant des interactions avec les antiacides. Aujourd’hui, même journal, même sujet et des recommandations pour la pratique quotidienne des praticiens Nous avons vu dernièrement que les anti-H2 interagissent avec le dasatinib et l’erlotinib, que les IPP interagissent avec le lapatinib, le nilotinib et le pazopanib. Nous avons déjà pu ajouter un niveau de vigilance supplémentaire lors de la prescription [...]
25/112014 Mélanome sans mutation BRAF : place au nivolumab Ces dernières années, dans les congrès et les publications, il est souvent question de nouveaux traitements pour les patients avec un mélanome et une mutation de BRAF . Le nivolumab est une arme thérapeutique ciblée pour les patients qui ont des tumeurs non mutées. Depuis 2011 et l’avènement de l’ipilimumab, un certain nombre de thérapeutiques ciblées sont arrivées sur le marché pour le traitement des patients avec un mélanome. Si, depuis quelques temps, ce sont les mutation V600 de BRAF qui focalisent l’attention [...]
25/112014 Nouveaux ITK, nouveaux effets indésirables … surtout cardiovasculaires pour certains Les inhibiteurs de tyrosine-kinases mis sur le marché ont en commun un profil de (mauvaise) tolérance attribué à leur(s) mécanisme(s) d’action. Les toxicités cardiovasculaires, notamment, sont plus marquées avec certains d’entre eux … Lorsque les premières thérapeutiques dites ciblées ont été mises sur le marché, nombreux étaient ceux qui étaient persuadés que seules les cellules tumorales seraient concernées par l’effet thérapeutique de ces médicaments, alors que les cellules saines ne subiraient plus [...]
25/112014 Octréotide et tumeurs neuroendocrines : des doses plus élevées pour contrôler le syndrome carcinoïde ? L’augmentation des doses d’octréotide LP au-delà des doses recommandées constitue-t-elle un bénéfice clinique supplémentaire pour le contrôle syndrome carcinoïde chez les patients avec une tumeur neuroendocrine pancréatique ? Les tumeurs neuroendocrines (TNE) du pancréas sont des tumeurs rares du pancréas (5 % des cancers du pancréas) qui prennent naissance dans les cellules sécrétrices d’hormones (insuline, glucagon, somatostatine, …). Quand ces TNE évoluent à un stade avancé, elles sont [...]
25/112014 Thérapies ciblées et taux de réponse : une question de dose ? Faut-il revoir la méthodologie des essais de développement ? Le développement des thérapies moléculaires ciblées qui sont des stratégies qui visent une anomalie moléculaire identifiée supposée impliquée dans le processus oncogénique a clairement modifié la prise en charge des patients atteints de cancer avancé (avec les anti-angiogéniques, les [...]
25/112014 L’IRA est plus fréquente et plus sévère en cas d’anémie. L’anémie est un facteur de risque d’Insuffisance Rénale Aiguë. Deux études ont été présentées au dernier congrès de la société américaine de néphrologie (American Society of Nephrology, ASN). Celles-ci ont mis en évidence l’impact de l’anémie sur l’incidence, la sévérité, et les conséquences d’une insuffisance rénale aiguë au [...]
25/112014 Mélanome et mutation BRAF : quid des associations pour les résistants ? Ce n’est peut-être pas la peine d’en rajouter… Les stratégies thérapeutiques dans la prise en charge des patients avec un mélanome métastatique ont été changées récemment avec deux grands types d’armes thérapeutiques : les nouvelles immunothérapies et les thérapies ciblées bloquant l’oncogène BRAF. Une majorité de mélanomes cutanés [...]
25/112014 Hémorragies et toxicité cutanée des thérapies ciblées Quand l’arbre peut cacher la montagne. Lors du dernier congrès des TransAtlantiques en Oncologie, le Docteur Vincent Sibaud du l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse, a présenté en session plénière une mise au point générale et exhaustive des toxicités cutanées pouvant être rencontrées chez les [...]
21/112014 Mutation de BRAF : ne la laisser pas passer sans rien faire ! BRAF est un driver oncogénique retrouvé principalement chez des patients fumeurs, accessible en particulier pour la mutation la plus fréquente V600E à un traitement par inhibiteur de BRAF Parmi les mutations BRAF, la mutation V600E est de loin la plus fréquente et constitue un driver-oncogénique puissant du mélanome malin accessible à des traitements par inhibiteurs de BRAF et/ou de MEK. Une mutation BRAF est retrouvée dans 2% [...]
21/112014 Patients âgés avec un CBNPC localement avancé : RT- CetUX puis Docetaxel -CetUX, c’est pas mieUX ! La radio-chimiothérapie concomitante a démontré sa supériorité sur la radiothérapie seule dans la prise en charge des carcinomes bronchiques non à petites cellules localement avancés. Néanmoins, chez les patients âgés et/ou en état général moyen (PS≤2), la médiane de survie reste faible sans réel bénéfice de traitement multi-modal. Cette étude monocentrique de phase II a donc inclus des patients avec un CBNPC localement avancés avec > 1 facteur de mauvais pronostic : >70 ans, état général moyen (PS≤2), perte de poids ≥ 5%. Les patients recevaient une radiothérapie [...]
21/112014 Le futur chez les patients transloqués ALK Efficacité de l’alectinib chez les patients ALK + avec métastases cérébrales et résistants au crizotinib : essai de phase ½. Les auteurs de cet essai de phase ½ rapportent les résultats très encourageants de l’efficacité de l’alectinib, nouvel anti-ALK, chez des patients résistants ou intolérants au crizotinib, avec pour certains des métastases cérébrales. La translocation ALK était recherchée en [...]
21/112014 Radiothérapie hypofractionnée pour les stades III inopérables ? Quelle sont la tolérance et l’efficacité d’une dose équivalente aux 66Gy habituels administrée de manière hypofractionné dans le traitement de radiochimiothérapie (concomitant ou séquentiel) des CBNPC de stade III inopérable ? Pour les CBNPC localement avancés et inopérables, la radiochimiothérapie concomitante est considérée supérieure à une radiochimiothérapie séquentielle(1). La dose optimale se situe entre 60 et 66Gy (en fractions de 2 Gy), sans preuve d’une augmentation d’efficacité d’une dose majorée [...]