27/012016 Cancer du rein opéré : vers une surveillance à la carte ? Surveillance oncologique après prise en charge chirurgicale du cancer du rein : nouvelle approche en fonction du risque calculé. Les recommandations du « National Comprehensive Cancer Network » (NCCN)[1] et celles de l’Association d’Urologie Américaine (AUA)[2] sont actuellement les plus reconnues pour le suivi des cancers du rein (RCC) après chirurgie. Cependant, des études ont montré qu’en suivant strictement l’une ou [...]
27/012016 Les inhibiteurs de mTOR : pas plus efficace en première ligne dans les carcinomes rénaux non à cellules claires Si l’utilisation d’un anti-angiogénique, inhibiteur de tyrosine kinase (TKI) est un standard en première ligne de traitement des carcinomes rénaux à cellules claires métastatique, la prise en charge des cancers du rein d’histologie « non à cellules claires » reste controversée. La plupart des essais cliniques en première ligne ont en effet exclus les patients ayant un cancer du rein non à cellules claires. Les données d’études rétrospectives et d’essais cliniques de phase II semblent cependant suggérer une moindre efficacité des [...]
27/012016 Peut-on augmenter les doses de la radiothérapie de rattrapage après prostatectomie sans majorer la toxicité aigüe ? La toxicité aigüe d’une dose totale standard de 70 Gy n’est pas supérieure à celle observée à une dose totale de 64 Gy en cas d’irradiation de loge de prostatectomie. La dose standard d’une loge de prostatectomie est de 64 à 66 Gy mais plusieurs études non randomisées suggèrent le bénéfice d’une augmentation de la dose en situation de récidive biologique après prostatectomie. Les techniques de radiothérapie conformationnelle par modulation [...]
27/012016 Fonctions cognitives et déprivation androgénique Nécessité d'informer les patients traités pour un cancer de la prostate et leur conjoint sur l' impact de l'hormonothérapie sur la vie de couple Impact psychologique d’un traitement par déprivation androgénique chez les patients suivi pour un cancer de la prostate et leurs conjoints. Les récents progrès des stratégies de déprivation androgénique dans le traitement des cancers de la prostate ont permis d’améliorer de [...]
27/012016 Bénéfice du curage ganglionnaire rétropéritonéal des masses résiduelles après intensification pour un cancer du testicule Curage ganglionnaire rétropéritonéal après intensification avec autogreffe pour une tumeur germinale testiculaire : résultats d’une étude rétrospective Suivi des patients ayant un curage ganglionnaire rétropéritonéal après intensification avec autogreffe pour une tumeur germinale testiculaire. Un grand nombre d’essais ont étudié les effets de la chimiothérapie haute dose (HDCT) en association avec la transplantation de cellules souches [...]
27/012016 Quelles modalités de suivi pour les patients en surveillance active ? Depuis les récents débats sur les risques de sur-diagnostic et de sur-traitement liés au dépistage, la surveillance active (SA) est une option dans la prise en charge des cancers de la prostate localisés à faible risque, en alternative aux traitements curatifs afin d’en éviter la morbidité. Cependant, malgré les niveaux de preuve 1, cette option reste encore sous-utilisée par les praticiens [2,3]. La sélection des patients et le protocole de SA sont variables en fonction des études et peuvent expliquer les différences en termes de résultats. Dans une récente étude, Chamie et al. ont analysé, à partir de la base de données SEER, les modalités de surveillance des patients diagnostiqués pour un cancer de la prostate localisé et pris en charge par surveillance active (SA) ou [...]
22/012016 Mutation T790M : « Catch me if you can ! » La mutation T790M constitue approximativement 50% des mécanismes de résistances aux EGFR-TKI de première ou deuxième génération chez des patients porteurs d’une mutation activatrice de l’EGFR. Sa mise en évidence est essentielle car elle constitue un facteur prédictif puissant de réponse aux EGFR-TKI de troisième génération. Hata et al. démontre l’existence d’une hétérogénéité spatio-temporelle de la présence de cette mutation. Les auteurs japonais ont repris rétrospectivement 145 patients porteurs d’un CBNPC au stade avancé, mutés EGFR traités par EGFR-TKI et ayant développé une résistance acquise selon les critères de Jackman. Chez 30 de ces patients, des biopsies multi-sites ont été [...]
22/012016 « Tout notre univers est en proie à la discordance » (André Gide in les faux-monnayeurs, 1925)… même PDL1 ! Alors que les données concernant l’utilité de l’expression de PD-L1 dans la prescription du nivolumab restent désespérément floues, le niveau d’expression de ce biomarqueur va conditionner le recours aux nouveaux anticorps qui seront bientôt à notre disposition. Reste un effort (très) important à faire dans l’homogénéisation des tests permettant d’évaluer le statut PD-L1 et ce d’autant plus que les prélèvements biopsiques sur lesquels sont réalisés ces tests sont le plus souvent de petite taille et probablement peu représentatifs de la maladie tumorale dans son ensemble. Le but de l’étude présentée ce jour était de comparer l’expression de PD-L1 par les cellules tumorales (CT) et les cellules immunitaires infiltrant la tumeur (CI) entre des biopsies préopératoires (BPO) et la pièce chirurgicale correspondante. 160 patients issus [...]
22/012016 MET toi à jour ! On connaissait l’amplification de cMET comme mécanisme de résistance des TKI EGFR. Récemment un focus a été fait sur la délétion de l’exon 14 de cMET et la réponse au crizotinib. Un regain d’intérêt est donc dans l’air concernant ce récepteur de tyrosine kinase après les premières déceptions des inhibiteurs de MET. Cette équipe coréenne a repris de façon rétrospective 316 patients opérés pour un adénocarcinome bronchique entre 2004 et 2011, afin d’étudier l’expression, le nombre de copies et l’amplification de MET en IHC et FISH. Les patients étaient répartis en 4 [...]
22/012016 L’HER2 rien quelques résultats quand même… Après une première publication sur les principales caractéristiques des patients souffrant de CBNPC mutés pour HER2 (insertion de l’exon 20) (1), voici un article, toujours sous la direction du Pr Mazières, qui donne un éclairage sur la prise en charge de ces patients regroupés au sein d’une cohorte européenne dénommée EUHER2. Il s’agissait d’une étude rétrospective et multicentrique (38 centres au total, français, suisses, espagnols, italiens, polonais, portugais et hollandais). Les patients inclus souffraient tous de CBNPC avancés porteurs d’une mutation de l’exon 20 du gène codant pour HER2 et avaient [...]
22/012016 Etude d’escalade de dose en phase 1 pour les carcinomes broncho-pulmonaires localement avancés : il faut sauver l’œsophage. Le traitement de référence des cancers bronchiques localement avancés inopérables est la radio-chimiothérapie concomitante (RTCT), offrant une survie à long terme de 15 à 20%. Historiquement, l’essai anglais CHART avait comparé une irradiation conventionnelle de 60 Gy à une irradiation hyperfractionnée et accélérée (3 fractions par jour de 1,5 Gy sur 12 jours). Dernièrement, l’essai RTOG 0617 s’est révélé en défaveur d’une escalade de dose jusqu’à 74 Gy, avec notamment des œsophagites sévères, et des doses au cœur élevées. La radiothérapie avec modulation d’intensité (RCMI) permet de réduire la dose délivrée aux organes à risque. Cet essai de phase 1 a ainsi été mené afin de définir la dose optimale d’irradiation accélérée tolérée en optimisant l’épargne œsophagienne mais aussi de rapporter la qualité de vie des patients traités. L’étude a inclus des patients présentant un [...]
20/012016 Prix des médicaments : des inégalités en Europe. Le prix des médicaments anticancéreux ne cesse de croître et risque de poser un problème d’accès aux soins dans les années à venir. ASCO® et ESMO® se sont engagées vers un modèle d’évaluation des traitements selon des valeurs coût-efficacité, mais ce critère semble impossible à utiliser actuellement en raison d’un manque de transparence de l’industrie sur le coût réel de développement des médicaments. Un observatoire européen a été réalisé auprès de binômes oncologue-pharmacien, afin de déterminer l’existence ou non de différences de prix entres les médicaments dans 15 pays européens. Ainsi, la Lituanie ne dispose pas de tous les médicaments, l’Espagne bénéficie de [...]
20/012016 Quel schéma d’irradiation pour les compressions médullaires ? Un schéma d’irradiation courte de 5X4Gy n’est pas inférieur au schéma 10X3Gy sur les compressions médullaires. Les compressions médullaires d’origine tumorale concernent près de 10% des patients atteints de cancer. Si la radiothérapie est le traitement local de référence lorsque la chirurgie est récusée, les schémas d’irradiation sont plus discutés.Les 2 schémas les plus fréquemment réalisés [...]
20/012016 Impact de la sédation sur la survie La sédation profonde continue jusqu’au décès ne diminue pas la survie des patients avec prise en charge palliative. Une sous-analyse d’une étude de validation d’une échelle pronostique japonaise en soins palliatifs (J-Proval), a été réalisée afin de définir l’impact d’une sédation profonde continue sur la survie des patients. Un total de 2 426 patients en provenance de 58 [...]
20/012016 La chirurgie des compressions médullaires améliore la qualité de vie La chirurgie du rachis sur compression médullaire améliore les scores fonctionnels (qualité de vie, douleur, déficit moteur) et le caractère ambulatoire des patients. Survie et évolution clinique après chirurgie rachidienne pour une compression médullaire métastatique L’objectif de cette étude canadienne était d’évaluer de manière prospective l’impact clinique mais surtout fonctionnel d’une chirurgie rachidienne en cas de compression médullaire métastatique. Les données fonctionnelles [...]
20/012016 Pegfilgrastim et lipegfilgrastim : même profil de tolérance. Les GCSF à longue durée d’action, pegfilgrastim et lipegfilgrastim, présentent le même profil de tolérance. Les GCS-F sont des facteurs granulocytaires qui permettent de réduire l’incidence et la fréquence de la neutropénie fébrile chimio-induite. Le Lipegfilgrastim est un GCS-F qui s’administre une fois-par cycle, à dose fixe, récemment approuvé au niveau Européen. Néanmoins, les patients [...]
20/012016 Soins de bouche : anticiper précocement. Les troubles sévères de la cavité buccale impactent plus les patients au pronostic court, imposant une prise en charge précoce par les soins de bouche. Une farandole de symptômes de la sphère ORL, tel que la xérostomie, l’altération du goût et les candidoses, survient chez les patients suivis pour un cancer en phase avancée, en lien avec les traitements (radio-chimiothérapie) et la dégradation de l’état [...]
15/012016 Qui vote pour l’irradiation bi-fractionnée dans les CPC localisés ? Malgré l’intérêt de la radiothérapie bi-fractionnée combinée à une chimiothérapie dans la prise en charge des cancers bronchiques à petites cellules (CPC), son utilisation demeure peu fréquente. Une analyse de la base de donnée nationale américaine de cancérologie (National Cancer Database NCDB ) a permis de comparer les schémas d’irradiation bi-fractionnée aux autres schémas mono-fractionnés et leur impact sur la survie globale. L’analyse a porté sur les patients traités de 1999 à 2012 pour un CPC localisé par radio-chimiothérapie (RTCT) concomitante. Sur 25 045 patients, les données de survie ont pu être analysées pour 22 626 d’entre eux. La plupart des patients [...]
15/012016 Si vous échappez au CRIZO, ALEC vous rattrape En un an, 138 patients atteints de CBNCP ALK+ ayant progressé sous crizotinib ont été traités dans cette phase II par alectinib, un TKI anti ALK de 2e génération. La médiane de survie sans progression sous alectinib est de 8,9 mois, et seulement 80 patients (58%) ont progressé au moment de l’analyse (durée médiane de suivi de 47 semaines). Sur les 122 patients évaluables pour la réponse, on observe [...]
15/012016 Pas la tête ALK ça ! L’atteinte cérébrale est le tendon d’Achille des patients atteints de CBNPC ALK+. Cette étude rétrospective s’intéresse au pronostic et aux différentes stratégies de traitement lors de la survenue de métastases cérébrales, chez 90 patients suivis entre 2007 et 2014 dans 6 centres nord-américains. L’atteinte cérébrale concerne 30% des patients dès le diagnostic. Pour les 70% restants, l’atteinte cérébrale survient en médiane 27 mois après le diagnostic. Pour 30% des patients, l’atteinte cérébrale est l’unique atteinte métastatique. Trois quart des patients ont plus d’une [...]