6/072016 ACOSOG ça marche toujours avec 10 ans de recul. Survie à 10 ans de l’ACOSOG Z0011. Etude randomisée dans les T1-2 N0M0 avec un GS positif. Parmi les critiques nombreuses qu’avait soulevées cet essai, démontrant l’absence d’intérêt d’un curage ganglionnaire en cas de ganglion sentinelle positif, l’une d’entre elles était le recul court et la deuxième le non-respect des champs d’irradiation axillaire. En fait les ”violations [...]
6/072016 Encore et toujours le facteur pronostic défavorable, même chez les turcs. La relation entre BMI et réponse pathologique complète pCR lors d’une chimiothérapie néo-adjuvante réalisée pour cancer du sein est controversée du fait de données discordantes entre patientes européennes et patientes asiatiques. L’obésité est comme un facteur pronostic indépendant de réponse au traitement néo-adjuvant de patientes atteintes d’un cancer du sein. Cet essai, réalisé en Turquie, a inclus 295 patientes présentant un cancer du sein de stade II ou III entre 1994 [...]
6/072016 Cancers du sein triple négatifs : ça se complique. Cancers du sein triple négatifs : corrélation des altérations génomiques identifiées par NGS avec les caractéristiques histologiques Les auteurs ont repris une série de 39 cancers du sein triple négatifs, bien caractérisés sur le plan histologique, et les ont analysés par séquençage de nouvelle génération portant sur 229 gènes associés au cancer. Le nombre moyen de mutations [...]
6/072016 Finalement rien de bien nouveau 10 ans après. Effets cardiaques tardifs des patientes traitées avec de la Doxorubicine Suivi à 10 ans. La doxorubicine peut entraîner des dysfonctionnements du ventricule gauche systolique ou diastolique. L’étude avait pour but d’analyser les résultats à 10 ans et de savoir si le BNP était prédictif du risque. L’étude a porté sur 212 patientes entre 1999 [...]
6/072016 Fatigue après cancer du sein : 25%. Un quart des patientes pré traitées pour un cancer du sein souffrent de fatigue, majorée en cas de chimiothérapie, de protocole associant une hormonothérapie ou avec une maladie avancée. Une méta-analyse de 27 études (sur 68 éligibles et 1247 screenées) a tenté d’apporter des pistes de réflexions quant aux facteurs de risque de fatigue chez les patientes après cancer du sein. La prévalence de fatigue sévère a été de [...]
6/072016 Eye of the tiger… Les yeux, comme les autres organes sont touchés par les toxicités des traitements suivant trois mécanismes, irritatif, immunitaire et toxique. Leur repérage pour un traitement adapté est important à connaître. L’avènement de nouvelles thérapeutiques durant les 15 dernières années en cancérologie a conduit à l’émergence de nouvelles toxicités, notamment avec les thérapies ciblées. Cette revue exhaustive des effets secondaires oculaires sous inhibiteurs de MEK et autres thérapies ciblées ou innovantes, [...]
6/072016 Everolimus : prévenir pour mieux traiter. La toxicité à l’everolimus associé à l’exemestane survient le plus souvent au cours du premier cycle avec stomatite, fatigue et diarrhée. Une information ainsi qu’une prise en charge adaptée et des soins de support anticipés sont nécessaires pour réduire les interruptions ou diminution de doses. Dans le cadre de la prise en charge des patientes atteintes de cancer du sein RH+ métastatique, développant une hormono-résistance, l’association de l’everolimus et de l’exemestane a montré un allongement de la survie sans progression par un mécanisme de ré-hormono-sensibilisation. [...]
6/072016 Neuropathie chimio-induite : risque selon l’âge Le diabète et l’âge sont les deux principaux facteurs de risuqe de développerune neuropathie périphérique chimio-induite. Le paclitaxel est le premier pourvoyeur (25%) et l’ajout de cisplatine renforce le risque. La neuropathie périphérique chimio-induite est un effet secondaire fréquent sous cytotoxiques, notamment avec les sels de platine (cisplatine, oxaliplatine), les taxanes ou encore la vinorelbine. L’incidence des neuropathie périphérique grade 2-4 sous taxanes varie de 15 à 23%. Une fois [...]
6/072016 Dyspnée ; Midazolam vs placebo : 1-1. Le midazolam n’apporte rien versus placebo sur le contrôle de la dyspnée chez les patients atteints de cancer avancé. Toutefois, un bénéfice a été retrouvé chez 50% des patients. La dyspnée, décrite comme une sensation de respiration difficile et inconfortable, peut toucher jusqu’à 80% des patients atteints de cancer en phase avancée. L’anxiété, composante majeure de la dyspnée est souvent prise en charge avec des benzodiazépines, dont, le midazolam [...]
6/072016 Hoquet, c’est pour les hommes. Les hommes sont plus sujets au hoquet que les femmes et essentiellement pour des causes périphériques, plus que centrales. La chimiothérapie majore ce risque sans que la cause ne soit entendue (notamment pas de lien évident avec la corticothérapie). Une méta-analyse a tenté de mettre en évidence les facteurs de risque de hoquet en comparant des patients avec hoquet et des groupes de patients sans hoquet. Sur 476 études identifiées, 318 ont été éligibles dont seulement 8 portant sur [...]
5/072016 Immunothérapie et cancer du rein : cela va tout changer ! Nouvelles stratégies thérapeutiques à définir. Les résultats concernant les études avec le nivolumab et le cabozantinib ont été actualisés à l’ASCO®2016, avec des résultats intéressants en terme de long survivants pour les premières études de phases I/II du nivolumab, et les résultats positifs en survie [...]
5/072016 L’observance est synonyme de survie allongée. Parmi les facteurs d’observance, la compliance et la persistance sont tous les deux des facteurs qui améliorent la survie sans maladie chez les femmes avec un cancer du sein hormonodépendant. Le point-clé est la gestion des effets indésirables … et l’éducation des patients. L’essai BIG 1-98 cherchait à évaluer différentes options de traitement d’hormonothérapie chez des femmes avec un cancer du sein hormonodépendant ; toutes étaient traitées pendant 5 ans avec soit du létrozole, soit du tamoxifène, soit une séquence tamoxifène suivi de létrozole, [...]
5/072016 Médecine de précision et cancers rares : cancer de l’anus et anomalies génomiques. Mutations identifiées : Futures thérapies ciblées ? Le cancer de l’anus est un cancer rare, lié à l’HPV dans la majorité des cas. Si le traitement des formes locales est bien codifiée par une radio chimiothérapie, il n’existe pas de consensus fort pour le traitement des formes [...]
5/072016 L’immunothérapie c’est efficace mais c’est cher ! Augmentation de la survie globale, meilleur profil de tolérance par rapport aux traitements standards, on l’a compris les anti-PD1 constituent une véritable innovation. Mais à quel prix ? Une équipe de chercheurs italiens a voulu évaluer l’impact économique des anti-PD1 (nivolumab et pembrolizumab) dans le traitement du mélanome, du CBNPC et du carcinome rénal. En se basant sur le prix du mg, de la PFS déterminée d’après les [...]
5/072016 Pegfilgrastim et douleurs osseuses : dans la vraie vie comme dans les essais Dans la « vraie vie », les douleurs osseuses provoquées par le pegfilgrastim sont comparables à ce qui avait été observé au cours des essais cliniques ; il semblerait que la loratadine permette d’atténuer ces douleurs … En cancérologie, il n’est pas rare, dans la « vraie vie », d’observer des variations quant à la fréquence de survenue des effets indésirables par rapport aux résultats des essais cliniques. Pourquoi ? Parce que les patients inclus dans les essais sont « hypersélectionnés » [...]
5/072016 Protéinurie et anti-VEGF : quand l’effet-indésirable devient facteur prédictif ! La protéinurie est un effet indésirable connu des anti-VEGF (Zhu et al. 2007). Une étude récente a mis en évidence le potentiel rôle de la protéinurie comme biomarqueur prédictif de la réponse aux antiangiogéniques (Horsley et al. , 2012). Les facteurs de risque d’apparition de la protéinurie induite par les anti-VEGF ne sont aujourd’hui pas clairement établis. Cette étude avait pour objectif d’identifier ces facteurs de risques, chez des patients atteints de carcinome rénal métastatique et traités par pazopanib [...]
1/072016 Nodules pulmonaires : informez, montrez et expliquez, ! Une équipe américaine du Nord-Est rapporte les résultats d’une étude originale qui avait pour objectif de caractériser l’impact psycho-social de la détection et du suivi de nodules pulmonaires de moins de 3 cm découverts fortuitement chez des patients suivis dans 3 hôpitaux distincts (milieu rural, urbain et un hôpital de vétérans). Des questionnaires auto-administrés ont été adressés aux patients par mail, une rémunération sous forme de chèques cadeaux d’un montant de 10 à 15 dollars était prévue. Sur les 490 mails envoyés, 244 patients (49,7%) ont répondu. La taille médiane des nodules suivis était de 7 mm, l’âge médian des patients 67 ans, dans 29% des cas il s’agissait de femmes, 78% d’entre eux étaient des fumeurs [...]
1/072016 Métastases osseuses des cancers bronchiques : and the winner is « l’adénocarcinome ». Les métastases osseuses (MO) concernent jusqu’ à 40% des cancers bronchiques (CB) et sont responsables d’évènements osseux (EO) impactant le pronostic fonctionnel et vital des patients. Pour mieux les connaître, cette équipe brésilienne a mené une étude rétrospective reprenant les CB de leur centre entre 2003 et 2012 afin d’évaluer un lien entre l’histologie et la survenue de MO et d’EO. Parmi les 413 patients, 115 (28,2%) ont présenté des MO essentiellement synchrones (70,4%), et situées sur le rachis (32%). Les patients ne bénéficiaient pas d’inhibiteurs de la résorption osseuse à cette époque (biphosphonates, denosumab). Les EO ont concerné 79 patients [...]
1/072016 Adénocarcinomes bronchiques avec mutation EGFR et métastases cérébrales : radiothérapie cérébrale en première intention ? L’objectif de cette série rétrospective était d’étudier la prise en charge des patients porteurs d’un adénocarcinome (ADK) bronchique avec une mutation EGFR et présentant des métastases cérébrales. L’hypothèse était de démontrer que l’utilisation d’une thérapie ciblée en première intention –différant ainsi l’irradiation cérébrale- devrait résulter en une survie sans progression cérébrale moindre mais sans impact sur la survie globale. De 2008 à 2014, les données de 202 patients porteurs d’un ADK avec mutation EGFR ont été analysées, parmi eux, 71 patients ont développé des métastases cérébrales et 50 ont été retenus pour l’analyse rétrospective comparative. Dix-sept patients ont reçu [...]
1/072016 Erlo vs Gefi, le face-à-face. de l’intérêt d’une comparaison entre les TKI de l’EGFR : impossible de conclure si la définition de la population étudiée n’est pas correctement sélectionnée…. Il s’agit d’une étude de non infériorité du gefitinib par rapport à l’erlotinib en 2e ligne de traitement d’adénocarcinomes bronchiques. Elle concerne 561 patients inclus entre 2009 et 2012 sur 63 centres japonais. Au moment du design de l’étude, le [...]