4/102017 La thérapie cognitive comportementale prévient la peur de la récidive. L’angoisse majeure d’une récidive de cancer (AMR) toucherait près d’un tiers des patients ayant survécu à un cancer, avec un impact important sur leur vie (hypervigilance, difficultés à se projeter dans l’avenir ou encore une détresse émotionnelle importante)1. Cette étude a confirmé que la thérapie comportementale permettait de limiter cette AMR2. L’objectif de cette étude randomisée était d’évaluer le bénéfice sur l’AMR d’une thérapie cognitive comportementale dite à l’aveugle, c’est-à-dire incluant des étapes sans entretien de visu (ni en groupe, ni en face à face), mais plutôt via internet ou via [...]
4/102017 La kétamine est utile en bain de bouche. La kétamine, utilisée en bain de bouche, améliore significativement les douleurs et les troubles de déglutition liés aux traitements anticancéreux. La mucite est un effet indésirable qui a un impact majeur sur la qualité de vie des patients avec des conséquences cliniques importantes. Elle affecte environ 40% des patients recevant une chimiothérapie standard, 80% des patients recevant une radiothérapie ORL, [...]
4/102017 Neuropathie, trop de patients, trop longtemps. 47% des patientes présentent des neuropathies persistantes post-chimiothérapie, à distance de la prise en charge avec un impact fonctionnel linéaire lié à la sévérité. Afin d’évaluer le retentissement des neuropathies induites par les chimiothérapies (CIPN) en phase post-thérapeutique, une étude a comparé selon différentes données objectives et des mesures d’auto-évaluation, des patientes asymptomatiques et symptomatiques pour les CIPN. Ce travail a été réalisé sur [...]
4/102017 Alcool, Tabac et retentissement symptomatique. L’alcool et le tabac ont un retentissement qui reste controversé sur l’expression des symptômes. Les patients atteints de cancer avancé développent des symptômes variés au cours de la maladie et nous savons que certaines habitudes de vie peuvent influencer l’expression de ces symptômes par différents mécanismes. Cependant, l’association entre les symptômes et le tabagisme [...]
2/102017 Abiratérone et cancer hormono-naïf. L’acetate d’abiraterone : un nouveau standard dans la prise en charge du cancer de la prostate métastatique au stade hormono-sensible ? Rydzewska et al. ont réalisé une méta-analyse poolant des données de l’étude LATITUDE et de l’étude STAMPEDE qui ont toutes les deux montré un bénéfice en survie globale à l’adjonction d’un traitement par acétate d’abiratérone + prednisone (à la posologie [...]
2/102017 Cancer de la prostate : C’est le patient le pilote ! Cette étude originale compare la recherche des comorbidités, chez des patients nécessitant un traitement pour un cancer de prostate localisé, par auto-questionnaire versus analyse du dossier médical. Sur les 20 items choisis dans l’index des comorbidités [1], 16 avaient une concordance de plus de 90% entre patients et médecins. Les deux critères les moins concordants étaient la dyslipidémie et l’arthrose. Dans une analyse multivariée, l’âge était le [...]
2/102017 Détection de l’AR-V7 par biopsie liquide dans le cancer de la prostate métastatique : possible et utile en routine ? Intérêt de la détection du variant AR-V7 du récepteur des androgènes dans les cellules tumorales circulantes de patients atteints de cancers résistants à la castration traités par hormonothérapies de nouvelles générations en première ou deuxième ligne…la suite de l’histoire A l’ère de la médecine de précision, il est important de pouvoir identifier des marqueurs cliniques permettant de sélectionner les patients qui bénéficieront le plus d’un traitement anticancéreux. Dans le cas du cancer de la prostate résistant à la castration, [...]
2/102017 L’invasion lympho-vasculaire : la clé pour décider d’un traitement adjuvant dans le cancer du rein ? Cancer du rein : l’invasion lympho-vasculaire peut-elle nous aider à mieux sélectionner les patients pouvant bénéficier d’une stratégie adjuvante ? La place du traitement adjuvant dans le cancer du rein reste controversée depuis la publication des données de l’essai S-TRAC qui a montré un bénéfice de l’ordre de 1,2 ans en survie sans progression du sunitinib en adjuvant pendant 1 [...]
2/102017 Cancer de la prostate localisé : BOOST or not BOOST ? Le boost par curiethérapie dans les cancers de prostate de haut risque et de risque intermédiaire est une option thérapeutique diminuant fortement le risque de récidive au prix cependant d’une toxicité urinaire augmentée. L’étude ASCENDE-RT (Androgen Suppression Combined with Elective Nodal and Dose Escalated Radiation Therapy) est une étude de phase III intéressant des cancers de prostate de risque intermédiaire et de haut risque testant le bénéfice d’une escalade de dose par curiethérapie [...]
29/092017 Essai non-CONVERTi… Et pourtant l’intention était très louable : définir le schéma de radiothérapie le plus efficace à associer à la chimiothérapie pour améliorer la prise en charge des carcinomes neuro-endocrines à petites cellules (CPC) de stade localement avancé. L’hypothèse de travail était une supériorité de la radiothérapie monofractionnée (RM) comparée à une radiothérapie bi-fractionnée (RB) (augmentation du taux de SG à 2 ans de 12%). C’est ce schéma de RB associée à une chimiothérapie (CT) qui est considéré [...]
29/092017 Mutations de résistance aux EGFR-TKI de 3ème génération : Lost CIS TRANSlation. L’émergence de mutations de résistance aux inhibiteurs de l’EGFR de 3ème génération est une problématique à laquelle beaucoup d’oncologues thoraciques vont être confrontés au cours des prochaines années, la plus fréquente étant la mutation de l’exon 20 C797S (environ 30% des cas de résistance acquise). Ce cas clinique est d’un intérêt tout particulier car il explore une stratégie thérapeutique élaborée d’après les modèles pré'cliniques de résistance C797S. Les auteurs rapportent le cas d’un patient porteur d’un adénocarcinome avec délétion de l’exon 19 du gène EGFR et mutation T790M après première ligne par afatinib, et qui a reçu par la suite une nouvelle ligne par osimertinib. Une mutation [...]
29/092017 Le Sacitu… où ? Le sacituzumab govitecan (ou IMMU-132) est un Ac anti Trop-2 (protéine surexprimée dans de nombreux cancers épithéliaux) couplé au SN-38, un métabolite de l’irinotecan. Il a montré une efficacité suffisante en phase I pour étendre la cohorte à 54 patients suivis pour cancers bronchiques non à petites cellules, ayant déjà reçu en médiane 3 lignes de traitement antérieures. Concernant la tolérance, 800 doses ont été administrées, les patients ayant reçu une médiane de 5 cycles de 21 jours (injections à J1 et J8), pour une durée médiane de traitement de 3,3 mois (0,5 – 27,3 mois). Les toxicités [...]
29/092017 1ère ligne des CBNPC EGFR mutés : du neuf ? Euh… bof. Le standard de 1ère ligne des patients EGFR mutés repose actuellement sur un TKI-EGFR de 1ère (erlotinib et gefitinib) ou seconde génération (afatinib) sur les bases d’essais princeps de phase III dont l’objectif principal était une amélioration de la survie sans progression face à la chimiothérapie. Avec désormais du recul sur les résultats de ces essais, cette méta-analyse sur données individuelles s’attache à rechercher un impact sur la survie globale. Les auteurs ont retenu 6 essais de phase III de TKI-EGFR de 1ère génération versus chimiothérapie (CT). (ENSURE, EURTAC, IPASS, NEJ002, OPTIMAL, WJTOG 3405). La méta-analyse s’est faite sur les données individuelle de 1231 patients EGFR mutés avec les mutations communes [...]
28/092017 CANCER RECTAL RECIDIVANT _ Quel est l’intérêt d’une chirurgie de rattrapage locale ou à distance ? Le bénéfice du traitement chirurgical des récidives de cancer rectal préalablement traité à visée curative par radio-chimiothérapie puis proctectomie (avec exérèse totale du mésorectum) a été évalué dans une cohorte de 735 patients du MD Anderson (USA) primo-traités entre 1993 et 2008 (85% de cancers du bas et moyen rectum ; 98% de résection R0). Après un suivi médian de 96 mois, 151 (20.8%) patients ont présenté une récidive tumorale. Parmi eux, 129 (85.4%) avaient une récidive mono-site et 22 (14.6%) une récidive multi-site. Le principal site de récidive était les poumons, puis le foie, [...]
28/092017 CANCERS GASTRIQUES AVANCES HER 2- _ Nouvel échec des inhibiteurs de C-Met avec l’onartuzumab dans l’étude METGastric. Les résultats de l’étude multicentrique internationale de phase III METGAstric ont été récemment publiés dans la revue JAMA Oncology (1). Il s’agissait d’évaluer l’intérêt de l’association de l’onartuzumab, anticorps monoclonal ciblant l’ectodomaine du récepteur c-MET administré à la dose de 10 mg/kg toutes les 2 semaines, à une chimiothérapie de type mFOLFOX6 chez des patients atteints d’adénocarcinomes œsogastriques avancés HER2 [...]
28/092017 CANCERS DE L’ŒSOPHAGE _ La fin des anti-EGFR confirmée. Absence de bénéfice de l’association du cetuximab au traitement par radio-chimiothérapie concomitante exclusive des cancers de l’œsophage. L’étude RTOG 0436 est une étude américaine multicentrique visant à évaluer 2 modalités de radio-chimiothérapie concomitante exclusive pour le traitement de patients atteints de carcinomes de l’œsophage et du cardia de stades variés (1). Dans les deux bras de traitement, [...]
28/092017 ADÉNOCARCINOME DE L’ŒSOPHAGE _ Chimiothérapie néo-adjuvante : L’epirubicine exit ! La chimiothérapie (CT) péri-opératoire à base de platine selon le protocole 5FU-cisplatine (J Clin Oncol 2011;29:1715-21) ou 5FU-cisplatine-epirubicine (NEJM 2006;355:11-20)) a démontré sa supériorité par rapport à la chirurgie seule dans le traitement de l’adénocarcinome (ADK) du cardia et de l’œsophage opérable. Dans ce contexte, l’objectif de cette phase III était d’évaluer l’intérêt de l’epirubicine dans le schéma de CT délivrée en préopératoire exclusivement. Un total de 897 patients présentant un ADK du bas œsophage, comprenant environ 22% de Siewert II et 65% [...]
28/092017 CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE _ FIRE 3 jette ces dernières étincelles ! L'article rapporte ici les résultats de l'essai FIRE-3 (qui comparait FOLFIRI cetuximab vs FOLFIRI bevacizumab en 1ère ligne) en fonction du statut RAS et BRAF. Sur les 752 patients initialement randomisés dans l'essai, 188 patients RAS muté et 48 patients BRAF muté ont été identifiés Chez les patients BRAF muté : Le taux de réponse objective et les médianes de survie sans progression (SSP) (6,6 mois vs 6,6 mois) et de survie globale (SG) (12,3 mois vs 13,7 mois) étaient comparables dans les 2 bras, [...]
28/092017 TUMEURS NEURO-ENDOCRINES DIFFERENCIÉES _ L’ Everolimus ne détériore pas la qualité de vie. RADIANT 4 est une étude de phase III randomisée positive démontrant l’efficacité de l’everolimus (inhibiteur de la voie mTOR) versus placebo chez les patients traités pour une TNE avancée gastro-intestinale ou pulmonaire de grade I-II (Lancet 2016; 387: 968–77). Sur la base d’une randomisation 2/1, 205 patients ayant reçu l’everolimus contre 97 par placebo, les résultats sont clairement positifs avec notamment une médiane de survie sans progression de 11 mois dans le groupe everolimus versus 3,4 mois pour le [...]
28/092017 TUMEURS NEURO-ENDOCRINES PEU DIFFÉRENCIÉES _ Résultats de la cohorte prospective française du GTE. Cet article rapporte les résultats de la cohorte prospective multicentrique française des carcinomes neuroendocrines (CNE) digestifs peu différenciés du GTE. Cette cohorte a inclus 253 patients entre 2010 et 2013. Les principales caractéristiques cliniques étaient : primitif principalement colorectal (27%), pancréatique (21%) et œsogastrique (18%) mais non retrouvé dans 20% des cas. patients très majoritairement (78%) métastatiques au moment du diagnostic mais qui gardaient un état général conservé (PS 0-1: [...]