18/032020 Décision de traitement avec MammaPrint® L’essai IMPACt. L’étude prospective IMPACt a inclus 452 patientes de Novembre 2015 à Août 2017 en analysant les résultats du test à 70 gènes MammaPrint® et à 80 gènes BluePrint® . L’étude a finalement inclus 358 patientes avec des cancers stades I-II, RH+, HER2-negatif. Le projet thérapeutique et la confiance des médecins dans le test était recueillie avant et après les résultats des tests à 70 ou 80 gènes. Les résultats [...]
18/032020 Le nombre pour combattre le rare. Facteurs pronostiques dans les carcinomes adénoïdes kystiques du sein – étude multicentrique. Le carcinome adénoïde kystique du sein est une tumeur rare (<1% des cas), alors quand on peut lire des données sur une série de 108 cas… ! Cette publication a inclus 64 formes conventionnelles (59.2%), 23 (21.3%) formes basaloïdes et 21 [...]
18/032020 Désescalade chirurgicale : où est la limite ? La survie des cancers du sein s’est améliorée du fait de l’augmentation du dépistage mammographique et de l’amélioration des traitements sytémiques. Récemment le concept de désescalade s’est focalisé sur la réduction des chimiothérapies basée sur les tests génomiques. En radiothérapie l’hypofractionnement et les irradiations partielles localisées ont permis, dans certains cas,de réduire la durée des traitements. Cette désescalade reste néanmoins en question car il ne faut pas qu’elle compromette les résultats obtenus, même parfois au prix d’effets secondaires. [...]
18/032020 Il vaut mieux en avoir deux positifs qu’un seul. Aspects clinico-pathologiques et survie spécifique des patientes avec un cancer du sein avec un seul récepteur hormonal positif. La question posée était de savoir si les tumeurs avec un seul récepteur hormonal positif représentent un groupe spécial de patientes. Dans la base de données SEER entre 1990 et 2015 les auteurs ont analysé une population de (N = 1 158 032). Ils [...]
17/032020 CAR-NK : next level ! Inutile de rappeler la révolution engendrée par le développement des CAR-T cells ciblant le CD19 avec des taux de réponse entre 57 et 71% chez des patients atteints de LNH-B réfractaires. Certaines limites existent cependant comme la tolérance clinique et la logistique/coût. Le développement de « lots » de CAR allogéniques à partir de cellules NK de cordon pourrait permettre de dépasser ces limites. Contexte : Les cellules NK de cordon peuvent être administrées sans nécessiter un matching HLA complet, ce qui permet de s’affranchir du produit CAR unique pour chaque patient, au profit d’un « générique ». Dans un modèle murin, les cellules NK transduites avec [...]
17/032020 Lymphome T/NK : une série de 166 patients, première mondiale ! Le lymphome NK/T est une entité rare assez méconnue mais cette étude qui rassemble plus de 150 patients avec ce lymphome apporte des données intéressantes sur la survie des patients selon leurs caractéristiques initiales et leur traitement. Background : Le Lymphome NK/T extra nodal (ENKTL) est une entité rare mais très agressive. Du fait de cette faible incidence et de l’épidémiologie particulière (prédominance en Asie), il n’existe pas de données établies sur des cohortes significatives. Le projet international [...]
17/032020 Particularités immunologiques des longs survivants après un LDGCB. Un patient atteint de lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) en rémission complète plus de 2 ans après une première ligne thérapeutique a-t-il une immunité normale ? Aussi bien sur le plan de son immunocompétence contre les agents pathogènes (SARS-CoV-2 es-tu là ?) que sur le plan de sa capacité à éviter les réactions auto-immunes ? Cette énorme étude de cohorte apporte beaucoup d’éléments de réponse. Contexte : Les progrès thérapeutiques pour les LDGCB ont permis d’augmenter le nombre de survivants. Mais le LDGCB et ses traitements perturbent sûrement le système immunitaire en profondeur. Cependant, on sait peu de choses sur l’immunité de ces patients en cas [...]
17/032020 Ibrutinib : plusieurs armes à son arc ? Les CAR T Cell anti CD19 semble avoir une activité, encore à démontrer, chez les patients atteints de LLC en échec après thérapies ciblées. Dans cette étude, l’ibrutinib est poursuivi tout au long du processus, de la lymphaphérèse jusqu’à l’injection du CAR T, pour ses qualités « lymphomodulatrices » et dans un but d’une meilleure tolérance et activation du CAR T. Patients et Méthodes : Les patients atteints de LLC en échec d’ibrutinib pouvaient être inclus. Ils recevaient un traitement par CAR T anti-CD19, après chimiothérapie lymphodéplétive par cyclophosphamide et fludarabine, associé à un traitement par ibrutinib, 420 mg par jour, débuté [...]
17/032020 Conséquences thérapeutiques du profil génomique dans la maladie de Waldenström. Est-il utile de rechercher les mutations de MYD88 et de CXCR4 dans la maladie de Waldenström (MW) ? Après tout, l’utilité diagnostique est limitée devant un pic IgM important et une infiltration lympho-plasmocytaire. Et cela aide-t-il vraiment dans le choix thérapeutique ? Faut-il chercher d’autres mutations ? Vous aurez les réponses principales à ces questions dans ce résumé, et tous les détails dans cet excellent article ! Contexte : Le séquençage de nouvelle génération (NGS) a révélé des mutations somatiques récurrentes dans la macroglobulinémie de Waldenström, notamment de MYD88 (95%-97%), CXCR4 (30%-40%), ARID1A (17%) et CD79B (8%-15%). Les délétions impliquant le chromosome 6q sont courantes chez les patients [...]
17/032020 Hodgkin et ctDNA : Dans la prise en charge du lymphome de Hodgkin (LH), l’évaluation précoce de la réponse est un outil indispensable pour permettre d’identifier les primo-réfractaires d’une part, et les patients pour lesquels une désescalade est possible d’autre part. Au-delà du PET scanner, l’évolution des techniques de biologie moléculaire permet d’envisager cela en détectant l’ADN tumoral circulant (ctDNA) et ainsi les potentielles mutations à l’origine de cette résistance. Contexte : L’équipe de Rouen a déjà démontré la faisabilité d’une telle étude en analysant les mutations de XPO1. Dans le travail présenté ici, les auteurs ont étendu le panel aux gènes les plus fréquemment mutés dans le LH (STAT6, B2M, [...]
17/032020 Une meilleure description des Lymphomes B diffus à grandes cellules EBV+ Il n’y a pas que le coronavirus dans la vie !! La preuve, avec les lymphomes viro-induits, l’EBV étant le plus fréquemment impliqué. Pour autant peu de données sont cliniques sont disponibles concernant les patients atteints d’un LBDGC EBV+. Voici la plus grande série jamais publiée sur cette entité. Background : L’entité correspondant aux lymphomes B diffus à grandes cellules (LBDGC) EBV+ a été intégré provisoirement dans la classification OMS des lymphomes en 2008 puis confirmé en 2016. A cette occasion il a été préciser que cette entité pouvait se [...]
17/032020 Focus sur l’atteinte rénale lymphomateuse. Les atteintes rénales au cours des lymphomes, peu fréquentes, sont de différents types et peuvent avoir un retentissement pronostique significatif. L’objectif de cette étude est de mieux décrire les caractéristiques cliniques et paracliniques des patients atteints de lymphome B ou T avec atteinte rénale. Patients et Méthodes : Les patients atteints de lymphome identifiés au sein de centres colontaires du LYSA et ayant une atteinte rénale au diagnostic ou à la rechute, documentée par imagerie ou histologie, pouvaient être inclus dans cette analyse rétrospective. Résultats : [...]
10/032020 Le daratumumab : efficace dans l’amylose AL en rechute. Dans le myélome multiple, le daratumumab a démontré son efficacité dans toutes les situations : seul, en association, en première ligne et en rechute. Cet excellent profil de tolérance son efficacité en fait un candidat important pour le traitement de l’amylose AL. Le groupe français IFM vient de rapporter les données d’efficacité et de tolérance du daratumumab en monothérapie dans l’amylose AL en rechute. 1 Quarante patients ont été inclus dans cet essai de phase 2 et traités par daratumumab en monothérapie (avec la prémédication par corticostéroïdes) selon le schéma habituel de la molécule pour une durée fixe de 6 cycles. Les patients avaient reçu [...]
10/032020 Daratumumab dans le Myélome Multiple indolent : les résultats d’une étude de phase 2. La tolérance et la relative simplicité d’utilisation de l’anticorps monoclonal anti-CD38 daratumumab ont assez naturellement amené à l’étudier dans le Myélome Multiple indolent à risque conséquent d’évolution vers une forme symptomatique, avec en premier objectif l’obtention de réponses complètes dans ces situations, ce que n’était pas vraiment parvenu à faire le lenalidomide. Le principe de l’essai CENTAURUS était de proposer, à des patients atteints d’un Myélome Multiple indolent connu depuis moins de 5 ans, à risque haut ou intermédiaire de progression vers une forme symptomatique, et ayant un état de forme correct [...]
10/032020 Et bien TEMPI. Le spectre des gammapathies monoclonales de signification clinique (MGCS) est extrêmement large, et comprend des entités rares à côté desquelles il est peut être facile de passer à côté. De plus, compte de tenu de la fréquence des gammapathies monoclonales chez les patients âgé, le risque est d’associer à tort le pic monoclonal avec un symptôme clinique. Parmi les MGCS rares, le syndrome TEMPI associe telangiectases, taux d’hémoglobine/EPO élevé, gamampathie monoclonale (sans isotype particulier), épanchement périrénal et shunt intra-pulmonaire. Ce syndrome est rarissime, décrit chez 22 patients jusqu’à présent. Les explorations médullaires peuvent retrouver une plasmocytose anormale, [...]
10/032020 Selinexor en rechute post CAR-T ? Le selinexor, un inhibiteur d’export nucléaire oral, est maintenant disponible en ATU pour nos patients très avancés. L’essai STORM a confirmé l’efficacité du selinexor chez des patients en majorité pentarefractaires (bortezomib, carfilzomib, lenalidomide, pomalidomide et daratumumab), avec un taux de réponse de 26% et une médiane de survie sans progression de 3,7 mois.1 La médiane de survie [...]
10/032020 Hétérogénéité pronostique du Myélome au sein d’un même sous-groupe cytogénétique : l’illustration de la t(14 ;16). Celle hétérogénéité a été bien montrée chez les patients présentant une t(4 ;14), et dont l’évolution naturelle de la maladie sous traitement pouvait se montrer très différente d’un cas à l’autre, les plus « mauvaises » s’avérant celles s’associant à d’autres anomalies cytogénétiques, telles que la del17p et/ou les anomalies du chromosome 1. Intéressons-nous à ce que nous dit cette étude rétrospective de 223 cas de Myélome avec t(14 ;16). Il s’agit de loin de la plus grande série rapportée à ce jour, pour une anomalie rare, on le rappelle (3 à 5% des nouveaux cas de Myélome). Jusqu’alors, les données concernant son impact pronostique sont contrastées selon les études, [...]
10/032020 Bendamustine dans l’Amylose AL : des résultats en demi-teinte. Les amyloses AL en rechute, ou non répondeuses au traitement de 1ère ligne sont souvent difficiles à prendre en charge. Une fois exposées aux inhibiteurs du protéasome, les taux de réponse aux IMIDs sont bien inférieurs. Le daratumumab, dans cette situation, montre des résultats intéressants. La bendamustine fait ici figure d’invité surprise, sera-t-elle capable de relever le défi ? Cet essai de phase II a inclus 31 patients, soit en rechute de leur amylose AL après au moins une ligne antérieure (n=20), soit réfractaires à la 1ère ligne (n=11). La grande majorité avait reçu du bortezomib en combinaison, le [...]
9/032020 Démembrement des lipofibromatoses ? Les lipofibromatoses sont des lésions à potentiel de récidive locale à double composante adipeuse et fibroblastique dont l’histogénèse est énigmatique. Près de la moitié des cas est associée à des fusions précédemment identifiées dans d’autres entités. Cette étude rétrospective a porté sur une série de 20 cas de lipofibromatoses étudiées par RNA-sequencing, la méthode d’étude des sarcomes la plus tendance du moment… Les lipofibromatoses, anciennement dénommées fibromatoses infantiles, sont des tumeurs fibroblastiques restées largement énigmatiques depuis [...]
9/032020 Sarcomes thoraciques SMARCA4 : suivez le match RRePS –MSKCC ! Le RRePS a identifié en 2015 un groupe de tumeurs thoraciques de haut grade associées à des mutations du gène suppresseur SMARCA4 et présentant des caractéristiques mésenchymateuses. L’équipe du MSKCC rapporte son expérience en défendant la thèse qu’il s’agit de carcinomes pulmonaires dédifférenciés. L’équipe du MSKCC a colligé une série de 22 tumeurs pulmonaires associées à une inactivation de SMARCA4. Les cas ont été recrutés de façon variée : recrutement morphologique sur l’anatomopathologie pour 9 cas, 8 cas via l’identification au screening moléculaire d’une [...]