13/052019 Evaluation d’efficacité d’une irradiation des aires ganglionnaires sus et sous claviculaires en hypo fractionné ou normo fractionné : résultats d’étude de phase III : On commence demain ? Cette étude de phase 3 randomisée, de non-infériorité a été réalisée dans un seul hôpital en Chine. Les patientes âgées de 18 à 75 ans ayant subi une mastectomie et présentant au moins quatre ganglions axillaires positifs ou une tumeur primitive au stade pT3-4 étaient éligibles et randomisées entre l’irradiation de la paroi thoracique et des ganglions [...]
13/052019 Stratégie Watch and Wait pour les cancers du rectum : quels risques à long terme? Les données du registre international IWWD. Pour les tumeurs du bas et du moyen rectum, une stratégie de préservation rectale est actuellement à l’étude pour les patients bons répondeurs à la chimio-radiothérapie pré-opératoire. Celle-ci peut consister en une exérèse locale (1)ou en une simple surveillance, dite [...]
13/052019 Comment choisir les meilleurs candidats pour une irradiation médiastinale par protons chez les jeunes patients avec une Maladie d’Hodgkin (MDH) ou pouvons-nous faire guérir cette maladie sans complications ? Le Guide pratique d’International Lymphoma Radiation Oncology Group. Voilà un guide pratique pour choisir les meilleurs candidats d’irradiation par protons entre les patients présentant une forme médiastinale de la maladie de Hodgkin (MDH). Les lignes directrices proposée par les experts d’ILROG (International Lymphoma Radiation Oncology Group) publiées récemment [...]
7/032019 La radiothérapie des cancers métastatiques de la prostate : vers un nouveau standard ? Evolution de la prise en charge du cancer de la prostate métastatique d’emblée. Rôle potentiel de la radiothérapie sur la lésion primitive illustrée par l’analyse de 2 essais récents, HORRAD et STAMPEDE. Le traitement local de la prostate en situation métastatique de novo n’est pas un standard de prise en charge alors que la gestion locale, par chirurgie, de la maladie primitive en situation métastatique a prouvé son bénéfice en survie dans [...]
7/032019 Radiothérapie stéréotaxique : quelle est la cible biologique? Mieux connaitre la radiobiologie des fortes doses est un prérequis au développement de nouvelles drogues visant à potentialiser l’effet local ou systémique de l’irradiation. Des données récentes viennent préciser les rôles respectifs de la cellule tumorale et de son stroma dans la réponse à l’irradiation en conditions stérotaxiques Il est démontré depuis très longtemps que la capacité des cellules endothéliales à entrer en apoptose était un facteur de l’effet thérapeutique lors d’une irradiation tumorale, suggérant un effet majeur du micro-environnement constitué par le stroma tumoral dans la réponse [...]
7/032019 Étude de phase III randomisée de l’étude de la radiothérapie de la tumeur primitive en cas de cancer de la prostate d’emblée métastatique : essai STAMPEDE. Le traitement local de la prostate en situation métastatique de novo n’est pas un standard de prise en charge alors que la gestion locale, par chirurgie, de la maladie primitive en situation métastatique a prouvé son bénéfice en survie dans les cancers de l’ovaire, du colon ou du rein. Le standard de soin reste l’hormonothérapie seule. L’essai prospectif multicentrique STAMPEDE a été conduit dans 117 centres suisses ou anglais afin d’evaluer le bénéfice d’une radiothérapie locale de la prostate associée à une hormonothérapie comparée à une hormonothérapie seule, chez les patients d’emblée métastatiques. Méthodes : Il s’agit d’un essai prospectif randomisé (randomisation 1/1) de phase III selon la méthodologie STAMPEDE qui prévoit une comparaison MAMS (multi arms multi stages) selon les progrès thérapeutiques connus du traitement standard (SOC pour standard of care) à [...]
7/032019 Après FOLFIRINOX, la radio-chimiothérapie néo-adjuvante améliore le taux de résection R0 et la survie globale des patients avec un cancer du pancréas borderline ou localement avancé Au moment du diagnostic, environ 30% des patients ayant un adénocarcinome pancréatique ont une tumeur localement avancée (LA) non résécable en raison d'un envahissement artériel important ou une tumeur à la limite de la résécabilité, dite borderline (BLR). La prise en charge de ces patients est hétérogène car il n'y a actuellement pas de consensus. De nombreuses équipes proposent un traitement néo-adjuvant afin d’améliorer les chances de résection R0 de ces patients et de traiter de manière précoce une maladie micrométastatique. Dans plusieurs études rétrospectives, des taux élevés de résection R0 ont été rapportés après [...]
7/032019 Radiothérapie des plasmocytomes et myélomes pour les non experts . Guide pratique sur le traitement des Plasmocytomes solitaires et Myélomes par ILROG (International Radiation Oncology Group). Voilà un guide pratique sur le traitement des Plasmocytomes solitaires et Myélomes multiples proposé par les experts d’ILROG (International Radiation Oncology Group). Publié récemment dans « Int J Radiat Oncol Biol Phys », cette revue de la littérature très complète nous permet [...]
7/032019 Pour les patients avec un cancer ORL HPV+, l’association radiothérapie-cetuximab est moins efficace que la radio-chimiothérapie avec cisplatine. Résultats des essais de phase III RTOG 1016 et De-ESCALaTE HPV. L’incidence des cancers de l’oropharynx liés à une infection à HPV est en constante augmentation dans les pays développés. Ces tumeurs sont plus radiosensibles et de meilleur pronostic que celles HPV-. De plus, elles surviennent chez des sujets plus jeunes [...]
7/032019 Bénéfice de l’irradiation ganglionnaire inguinale postopératoire des cancers de la vulve : données récentes. La prise en charge des cancers de la vulve par l’oncologue radiothérapeute est rendue difficile par l’absence de donnée randomisée permettant d’établir clairement des standards basés sur le niveau de preuve. Pour ces patientes, pour lesquelles le traitement de première intention est le plus souvent chirurgical (à l’exclusion des tumeurs avancées traitées par radiochimiothérapie première), la question des indications de radiothérapie postopératoire est difficile, et les interrogations suivantes sont récurrentes : quel est le nombre de ganglions envahis permettant de poser l’indication ? Peut-on dissocier le traitement du lit opératoire (vulve) et celui des aires ganglionnaires ? Quelle est la place de l’irradiation prophylactique unilatérale ? Faut-il associer une chimiothérapie ? L’analyse de la littérature montre clairement en revanche que l’atteinte ganglionnaire des cancers de la vulve opérés constitue un facteur pronostic très péjoratif. La question du nombre seuil de ganglions envahis permettant de poser l’indication de radiothérapie adjuvante fait cependant [...]
7/032019 Désescalade en radiothérapie du cancer du sein : volumes, doses, tout : la recette britannique. L’étude britannique IMPORT LOW a été déjà publiée et a démontré la non-infériorité de l’irradiation partielle du sein par rapport à la radiothérapie hypo fractionnée sur l’ensemble du sein. La nouvelle publication de l’IMPORT LOW a pour but de rapporter les résultats de la satisfaction des patientes en utilisant les questionnaires de qualité de vie des patientes et les d'effets indésirables (EI) modérés / graves évalués à 6 mois, 1, 2 et 5 ans. Pour mémoire cette étude randomisait les patientes avec un cancer du sein à stade précoce et faible risque de récidive entre l’irradiation du sein à la dose totale de 40 Gy/15 fraction contre irradiation du sein à la dose de [...]
7/032019 Evaluation du résultat esthétique par la patiente et le médecin après une irradiation du sein en hypo-fractionné ou normo-fractionné : résultats d’étude de phase III. Etude randomisée multicentrique de phase III de non infériorité menée aux Etats Unis sur une population de 287 femmes atteintes d'un cancer du sein de stade 0 - II entre 2011 et 2014. La randomisation était une irradiation normo-fractionnée (NF RT) sur l’ensemble du sein à la dose totale de 50 Gy/25 fractions + 10 – 14 Gy/5-7 fractions boost) versus une radiothérapie hypo fractionnée (HF RT) à la dose de 42.56 Gy/16 [...]