21/112017 Résultats du copanlisib en monothérapie pour des lymphomes indolents en rechute ou réfractaires. Il existe un intérêt croissant pour les inhibiteurs du BCR dans le traitement des lymphomes. Par exemple, l’idelalisib (un inhibiteur de PI3K) a une AMM pour le traitement des lymphomes folliculaires. Quel est le profil d’efficacité et de tolérance d’un autre inhibiteur des PI3K, le copanlisib ? Contexte : La signalisation de la phosphatidylinositol 3-kinase (PI3K) est essentielle pour la prolifération et la survie des cellules B. Le copanlisib est un inhibiteur de PI3K avec une activité prédominante sur les isoformes et . Les auteurs ont [...]
17/102017 Les CAR-T cells à toutes les sauces, aujourd’hui… la LLC ! Cette nouvelle classe thérapeutique est essayée sur toutes les hémopathies B. En théorie c’est une bonne option pour les LLC à haut risque du sujet jeune. Qu’en est-il en pratique ? Contexte : Les auteurs nous proposent une étude évaluant la tolérance et l’efficacité des cellules T porteuses d’un récepteur chimérique (CAR-T cell) anti-CD19 dans la prise en charge de la LLC. Patients et méthodes : Vingt-quatre patients atteints de LLC ont reçu [...]
17/102017 Le bortezomib peut-il améliorer le pronostic des lymphomes DGCB de sous-type non-GC ? L’impact pronostique de la cellule d’origine (GC vs non-GC) est maintenant reconnu dans les lymphomes diffus à grandes cellules B (DGCB). Le challenge est maintenant de trouver le meilleur traitement pour chaque sous-type. Contexte : Les lymphomes DGCB non-GC répondent moins bien à l’immuno-chimiothérapie classique (R-CHOP). Les cellules de ce sous-type de lymphome sont plus proches de cellules B activées (comme le plasmocyte). Le bortézomib est donc un bon candidat pour tenter d’améliorer les [...]
17/102017 DLBCL à haut risque : qui autogreffer en première ligne ? Cette étude a pour but de répondre à deux questions dans la prise en charge des DLBCL à haut risque : quelle chimiothérapie d’induction et quelle place pour l’autogreffe en première ? Introduction : La chimiothérapie d’induction intensive type R ACVBP et/ou l’autogreffe en première ligne sont des stratégies discutées pour certains patients avec DLBCL à haut risque. Un TEP scanner précoce pourrait être un outil efficient pour discriminer les patients à autogreffer [...]
17/102017 Seconds cancers et lymphome de Hodgkin : quid des rayons et du BEACOPPesc. Le problème des effets secondaires tardifs et notamment des seconds cancers est prépondérant dans la prise en charge des patients atteints de LH et peut influencer nos choix thérapeutiques. Contexte : Les récents protocoles de traitement des LH ont évalué des stratégies thérapeutiques intensives afin d’optimiser les chances de guérison ainsi que des approches à doses adaptées pour diminuer les effets secondaires tardifs. L’influence de ces deux stratégies sur la [...]
17/102017 FCR abrégé en cas de MRD négative. Cet article évalue la possibilité d’alléger la chimiothérapie de type FCR (fludarabine, cyclophosphamide et rituximab), efficace mais non dénuée d’effets secondaires, selon une stratégie « MRD guidée ». Introduction : la chimiothérapie de type FCR, 6 cycles, permet l’obtention de remissions prolongées chez les patients présentant une LLC non del17p en première ligne, mais au prix d’une toxicité infectieuse importante. L’obtention d’une MRD négative précoce pourrait permettre de diminuer [...]
17/102017 LLC : Au delà du statut IGVH, il y a la stéréotypie du BCR ! Depuis plus de 10 ans, il est admis que le statut IGVH muté impacte favorablement le pronostic des patients LLC. L’ambition de ce travail était de comprendre s’il est possible de regrouper en sous-groupes les patients partageant une stéréotypie de leur BCR qu’il soit muté ou non. Background : La stéréotypie IGVH4-34 est connue pour être induite dans un contexte infectieux ou auto-immun et est donc sous-représenté chez les adultes sains afin d’éviter les conséquences de l’auto-réactivité. IGVH 4-34 représente un des plus fréquents profil d’immunoglobuline de surface [...]
17/102017 CDUC-907 : une arme contre MYC ? Parmi les nombreuses anomalies biologiques des lymphomes diffus à grandes cellules B (LBDGC), celles touchant MYC (10 à 30% des cas) confèrent un caractère particulièrement agressif au lymphome. Les inhibiteurs ciblant plusieurs voies pro-tumorales, en empêchant le clone de développer trop rapidement des mécanismes d’échappement, sont conceptuellement très intéressants. Cela semble être le cas pour CDUC-97, un inhibiteur de d’HDAC de classe I et II mais aussi de PI3K (1a, ß, d). Contexte : A travers 2 mécanismes d’action différents, les inhibiteurs d’HDAC et de PI3K peuvent cibler la surexpression de MYC et de ses cibles transcriptionnelles pro-tumorales. Ceci conduit à une synergie observée in vitro et dans des modèles murins. CDUC-907 est [...]
17/102017 La Corée du Sud lance le CT-P10, le dernier né des smartphone de Samsung ? Non c’est un des biosimilaires du rituximab (CT-P10) !! Après de nombreuses classes thérapeutiques, c’est au tour des anticorps monoclonaux de se frotter aux biosimilaires, avec le CT-P10 le biosimilaire du rituximab (RTX) qui représente le biosimilaire le plus avancé des anticorps monoclonaux dans son développement clinique. Méthodes : Cet essai multicentrique randomisé inter-continental (Europe, Asie, Afrique, Amérique latine) a inclus des patients présentant un LF en 1ère ligne, de plus de 18 ans, avec au moins une masse tumorale mesurable. Le RTX ou le CT-P10 étaient administré [...]
26/092017 Fibrillation et ibrutinib en détail. Une bonne observance est la pierre angulaire de l’efficacité de l’ibrutinib. Aussi, une meilleure compréhension de ses effets secondaires, dont la fibrillation atriale, est indispensable. Contexte : malgré un profil global de toxicité satisfaisant pour l’ibrutinib, 6 à 16% des patients vont développer une fibrillation atriale (FA) sous traitement. Méthode : Cette analyse rétrospective inclue des données de 1 505 patients atteints de LCM ou LLC : 756 [...]
26/092017 Le brentuximab vedotin : une option intéressante pour les lymphomes T cutanés CD30+ ! Peu d’études randomisées ont été menées sur ce lymphome rare. Cet essai de phase III peut être considéré comme un essai référence testant le brentuximab vedotin (Bv) comparée aux traitements standards. Background : Le traitement du lymphome anaplasique à grandes cellules cutané primitif (pcALCL) ou du mycosis fungoïde (MF) reste limité en termes d’efficacité. En effet, les différentes données ont montré des taux de réponse globale de 30%, durant en moyenne 6 [...]
26/092017 Résultats finaux de l’étude IELSG-19. Clairs, nets, précis. Il est toujours intéressant de revoir les résultats des « grandes phase III » à distance de la publication initiale. Ici on se penche sur le traitement de première ligne des lymphomes de la zone marginale de type MALT. Contexte : Il y a peu d’études randomisées qui s’intéressent aux lymphomes de la zone marginale de type MALT. Cet article nous expose des résultats solides, basés sur un suivi médian de plus de 7 ans. Patients et méthodes : Les patients [...]
26/092017 Lymphome diffus à grandes cellules B en première ligne, l’indétrônable R-CHOP ! L’étude GOYA a tenté de proposer un challenger au R-CHOP dans le traitement de première ligne des lymphomes diffus à grandes cellules B (DGCB). Il s’agit d’un essai international de grande envergure. Que donne le G-CHOP en termes d’efficacité et de tolérance lorsqu’il est comparé au R-CHOP ? Contexte : Le R-CHOP est notre référence pour le traitement de première ligne des lymphomes DGCB. Le R-ACVBP garde une place pour certains praticiens, essentiellement pour les patients jeunes avec un DGCB de sous-type non GC. Ici les auteurs se proposent [...]
26/092017 Mauvais scores pour les DLBCL réfractaires. Cet article rapporte les caractéristiques cliniques de la plus large cohorte de patients avec un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) réfractaire. Le caractère réfractaire était défini comme une maladie progressive ou stable à n’importe quel moment du traitement (évalué après 4 cycles en première ligne ou 2 cycles de la dernière ligne de traitement) ou une rechute dans les 12 mois suivant une autogreffe. Introduction : Le mauvais pronostic des patients présentant un LDGCB réfractaire est bien admis, mais repose sur l’analyse de cohorte de faible effectif. Une meilleure description de cette population est proposée dans cette étude. Patients et méthodes : 636 patients avec LNH [...]
26/092017 Les LZM aussi ont droit à leur score pronostique. Cet article rapporte l’élaboration d’un score pronostique spécifique aux lymphomes de la zone marginale (LZM) extra-nodaux, validé par une cohorte indépendante Introduction : En dehors de l’éradication d’H. Pylori dans les atteintes gastriques localisées, il n’existe pas de consensus de traitement pour les LZM de type MALT. Un score pronostique pertinent pourrait aider au choix thérapeutique dans cette population. Patients et Méthodes : [...]
26/092017 RP dans les B diffus à grandes cellules, mais quelle RP ? Les patients atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B en réponse partielle à l’issu de la première ligne de R-CHOP ont un pronostic satisfaisant au prix d’un rattrapage comportant une intensification quand cela est possible. Est-ce dû à la prise en charge ou à de nombreux faux positifs lors de l’évaluation de la réponse ? Contexte : Le devenir des patients en RP, certes meilleur que celui des réfractaires, a été peu étudié à l’air de l’évaluation par PET scanner et de l’échelle de Deauville. Méthode : dans cette étude rétrospective, parmi 758 patients (Sud-Coréens) atteints d’un [...]
26/092017 Lymphome B diffus à grandes cellules : « La Dose-Dense » tourne en rond ! Le lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC) en induction de première ligne chez les <60 ans reste le terrain d’affrontements entre les partisans de la « dose intensité » et de la « dose-densité ». Cet essai de phase 3 permet de donner des pistes sans pouvoir trancher sur la supériorité d’une des stratégies testées. Background : La survie globale des LBDGC à haut risque ou risque intermédiaire (aa-IPI 2 ou 3) traités par R-CHOP reste limitée autour de 60% à 3 ans (1). Plusieurs essais cliniques se sont intéressés à la question d’améliorer cette survie [...]
18/072017 Suspendre son traitement par ibrutinib : pas plus d’une semaine ! Cette analyse rétrospective des patients de RESONATE s’intéresse aux conséquences d’interruption temporaire de traitement, situation fréquente dans le cadre d’un traitement pris au long cours. Introduction : L’ibrutinib à la dose de 420 mg par jour permet une amélioration de la survie globale chez les patients avec LLC en rechute. Cet article analyse les conséquences sur l’efficacité d’une diminution de dose ou d’une suspension de traitement, [...]
18/072017 Nausées et Vomissements chimio-induits : on peut mieux faire… en les prédisant mieux ? Malgré d’importants progrès dans leur prise en charge, les nausées et vomissements induits (NVCI) par les chimiothérapies (CT) restent un effet secondaire important, à la fois redouté et très mal vécu par les patients. Nous pouvons et devons progresser dans leur prévention. Contexte : L’élaboration de guidelines (ESMO®, NCCN® ASCO® a permis une utilisation plus optimale des outils contre les NVCI en fonction des CT, mais ne fournit pas au clinicien d’éléments prédictifs patients-dépendants Méthode : afin de fournir un modèle prédictif des NVCI, [...]
18/072017 Mais où sont les cellules qui prolifèrent dans la LLC ? Ce travail est remarquable, par l’utilisation d’un marquagein vivo et l’analyse des 3 compartiments cellulaires (sanguin, médullaire et ganglionnaire) pour caractériser les sites de prolifération cellulaire dans la LLC. Contexte : La LLC a pendant longtemps été considérée comme résultant d’une simple « accumulation » de lymphocytes B, mais on sait actuellement que des centres prolifératifs existent en particulier au niveau ganglionnaire. Néanmoins, on ne connait pas précisément les caractéristiques de la [...]