18/072017 Anti-PD-1 en pour lymphome en rechute post allogreffe : efficace mais pas à n’importe quel prix Cette série d’une trentaine de patients s’ajoute à la série française publiée récemment de 20 patients pour mieux cerner l’évolution des patients traités par antiPD1 en contexte de rechute lymphomateuse post allogreffe. Introduction : Les anticorps anti PD-1 ont montré une efficacité certaine dans le traitement de rechute des lymphomes, notamment hodgkiniens (LH). Leur utilisation en contexte post allogreffe, peu décrite dans la littérature, est associée à un risque théorique accru de GVH, [...]
18/072017 A propos d’un patient. Ou comment prédire la réponse aux anti-PD-1 ? La recherche de facteurs corrélés à la réponse aux anti-PD-1 est LA question brûlante du moment en cancérologie. C’est encore le mélanome qui nous donne une nouvelle voie pour y répondre. Cette étude propose un abord multimodal : mutationnel, immunologique et transcriptomique comparant des lésions répondeuses avec celles en progression sur ces trois aspects à partir d’un seul patient. Background : Les facteurs influençant la réponse aux anti-PD-1 ne sont pas encore reconnus. Il semble que la réponse soit dépendante de facteurs immunologiques (notamment expression des ligands PD-L1, PD-L2) mais aussi d’autres facteurs à explorer. C’est dans ce contexte que [...]
18/072017 NOTCH2 et Lymphome splénique de la zone marginale : influence surtout la survie sans traitement ? La del7q ainsi qu’une utilisation préférentielle du VH1.2 sont fréquemment retrouvées dans le lymphome splénique de la zone marginale (LSZM). Le séquençage de nouvelle génération a mis en évidence des mutations de NOTCH2 et KLF2 comme étant les plus fréquentes dans cette maladie, avec une incidence de 10-25% et 12-44% respectivement. Contexte : L’impact pronostique des mutations de NOTCH2 et KLF2 dans le LSZM n’est pas clair. Méthode : Les auteurs ont analysé les associations entre ces deux mutations et les caractéristiques clinico-pathologiques d’une série de 84 patients atteints de LSZM, avec pour [...]
18/072017 Qui a dit que les séquences non-codantes du génome n’étaient pas importantes ? Cette étude de séquençage du génome complet dans la LLC offre une vision globale du profil mutationnel dans cette maladie. Elle illustre les différences entre les formes mutées et non-mutées, et démontre le rôle majeur joué par les mutations des séquences non-codantes du génome. Contexte : Le statut mutationnel est aujourd’hui un facteur pronostique majeur dans la LLC. Néanmoins, les bases moléculaires impliquées dans la physiopathologie de ces 2 formes restent encore mal connues. Ce travail avait pour objectif de décrire le profil mutationnel de [...]
18/072017 Des nouvelles de SABRINA… La forme sous-cutanée (SC) du rituximab (R) va-t-elle mettre au placard la forme intra-veineuse (IV) ? C’est la question posée par cette étude (SABRINA) en 1ère ligne du traitement du lymphome folliculaire (LF). Background : Le R associée à la chimiothérapie est le traitement de référence du LF depuis plus de 10 ans en 1ère ligne. La forme SC pose la question de sa non-infériorité comparée à la forme IV tant sur le plan [...]
20/062017 Anti PD-1 : oui dans le syndrome de Richter, non dans les LLC réfractaires… Cette article rapporte l’effet d’un anticorps anti-PD-1 chez des patients avec une LLC en rechute ou réfractaire (R/R) et des patients en transformation (syndrome de Richter, SR). Des résultats étonnants…. Introduction : les patients atteints d’une LLC en R/R ou développant un SR ont un pronostic particulièrement mauvais. L’effet des anticorps anti PD1 dans cette population n’a pas encore été testé. Méthodes : Cette étude de phase 2 monocentrique rapporte les données [...]
20/062017 Mieux connaître les phénomènes de résistance acquise à l’ibrutinib dans la LLC. Les thérapies dites « ciblées » sont une révolution en marche dans la prise en charge de la LLC. Mais que vont-elles changer dans l’histoire de la maladie ? Y aura-t-il une sélection clonale délétère ? Cet article s’intéresse au cas particulier de l’ibrutinib. Contexte : L’ibrutinib est un inhibiteur de BTK indiqué dans le traitement de la LLC. Il permet de bons taux de réponses, même chez les patients présentant une anomalie de TP53 (mutation et/ou délétion). Des mutations de BTK et de PLCy2 [...]
20/062017 GC, ABC, non-GC, double-expresseur, double-hit… est-ce si facile de stratifier nos lymphomes diffus à grandes cellules B ? Les classifications immuno-histochimiques et moléculaires des lymphomes diffus à grandes cellules B (LDGCB) prennent de plus en plus d’importance dans nos décisions thérapeutiques. Cette étude cherche à valider leur intérêt et leur interdépendance dans des conditions de « vraie vie », c’est à dire sur des échantillons inclus en paraffine. Contexte : Les 3 principales classifications anatomopathologiques et moléculaires des LDGCB sont : 1/ Le cell-of-origin (COO), qui vise à différencier les LDGCB de type « centre germinatif » (GC) de ceux de type « cellules B activées » (ABC). Il se base sur le profil [...]
20/062017 Et si BCL2 n’avait pas besoin de MYC. Impossible de ne pas parler d’une série française abordant l’épineuse problématique de la valeur pronostique de l’expression de MYC, BCL2, des deux et du statut « cell of origin (COO) » : une sous analyse du LNH03-6B menée par le LYSA-P. Contexte : L’algorithme de Hans a maintenant plus de 10 ans et sa valeur prédictive dans le lymphome diffus à grandes cellules B (LBDGC) reste assez controversée. De plus, d’autres marqueurs immuno-histochimique, MYC et BCL2, pour ne pas les nommer, ont [...]
20/062017 Il n’y a pas que les anti-PD-1 qui booste l’immunité ! Les NK sont boostés par l’axe CD70-CD27 ! L’implication de CD70 et de son récepteur CD27 dans l’immuno-surveillance des lymphomes est peu connue. Pourtant, il semble que l’axe CD27/CD70 soit impliqué dans l’immuno-surveillance, en particulier par un rôle de signalisation passant par CD70 exprimé par les cellules NK, lorsque les cellules tumorales expriment le CD27. Background : CD27 est un membre de la famille des récepteurs au TNF exprimé sur les cellules T, B et NK ainsi que dans les lymphomes B matures et la LAL. Sa régulation est liée à son unique ligand le CD70, [...]
20/062017 LLC : Quid après l’échec du Venetoclax ? Le profil des patients avec LLC ou lymphome lymphocytique (LL) en rechute ou réfractaire (R/R) après un traitement par venetoclax est peu connu. Le recul actuel sur ce traitement permet l’analyse de premières données… Introduction : Le venetoclax a montré une efficacité impressionnante chez des patients avec LLC ou LL en R/R (ORR de 79%). Le devenir de patients en échec est décrit dans cette analyse rétrospective. Méthodes : 67 patients avec LLC ou [...]
20/062017 Allogreffe dans le lymphome de Hodgkin : quel donneur choisir ? Cette étude de la SFGM-TC apporte des informations importantes sur l’impact du choix du type de greffon alternatif en l’absence de donneur allogénique intra-familial. Contexte : L’allogreffe reste une option thérapeutique envisageable pour les patients avec un lymphome de Hodgkin (LH) en rechute ou réfractaire (R/R), même si sa place exacte dans les stratégies thérapeutiques est actuellement discutée avec l’arrivée des nouveaux traitements. Le développement [...]
20/062017 Une façon simple d’évaluer le risque de saignements sous Ibrutinib ? Cette étude évalue l’intérêt du test d’agrégation plaquettaire selon la méthode RIPA pour évaluer le risque hémorragique chez les patients traités par ibrutinib. Contexte : Les complications hémorragiques sous ibrutinib sont majoritairement de grade 1-2 et concernent environ 10% des patients. Des complications hémorragiques sévères peuvent se produire chez 5% des patients. Ce risque hémorragique accru est lié à l’inhibition par l’ibrutinib des tyrosine-kinases [...]
20/062017 L’auto dans le manteau. L’autogreffe fait partie du standard de traitement des patients atteints d’un lymphome du manteau en première ligne. L’analyse des séries rétrospectives est toujours utile dans la pratique quotidienne, permettant d’apporter des ébauches de réponses à nos questions du quotidien. Contexte : L’autogreffe (consolidant un traitement par aracytine à forte dose) fait partie du standard pour les LCM, sujets jeunes, mais certaines questions demeurent : quel conditionnement ? Quel impact d’une réponse non complète au moment de la greffe ? Quelle toxicité hors essai [...]
20/062017 L’ibrutinib pour vaincre la chimiorésistance TCR dépendante des lymphomes T ! Face au pronostic globalement médiocre des patients atteints de lymphome T, les axes de recherche sont nombreux pour rechercher de nouvelles cibles thérapeutiques. Ce papier s’inscrit dans cet objectif en décrivant plusieurs voies de signalisation activées suite à l’engagement du TCR. Parmi les cibles potentielles, l’ITK (IL2 inducible T cell kinase) semble un bon candidat au vu des résultats présentes ici. Background : La survie globale à 5 ans des lymphomes T est médiocre. Au dernier congrès de l’ASH®, une étude rétrospective (n= 750 patients) a mis en évidence une survie de 38% à 5 ans (Maurer et al, Abs.#920, ASH®2016). Ces [...]
23/052017 Corrélation entre posologie du rituximab et volume métabolique au TEP scanner. Cette étude originale évalue - chez des patients avec lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) - l’impact d’un volume tumoral élevé sur l’exposition au rituximab et le pronostic. Introduction : Des études précoces chez l’homme et sur modèles murins ont montré une corrélation entre la clairance de l’élimination du rituximab et le volume tumoral initial. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du volume métabolique tumoral total initial (TMTV0) [...]
23/052017 Entretien par lenalidomide dans le lymphome diffus à grandes cellules B chez les patients de plus de 60 ans, est-ce une bonne REMARC ? Le lymphome diffus à grandes cellules B (DGCB) est une maladie grave. C’est lors de la première ligne de traitement que nous avons les meilleures chances de guérir nos patients. Un entretien par lenalidomide peut-il améliorer les résultats de notre bon vieux R-CHOP ? Contexte : Le lenalidomide, agent immuno-modulateur, a montré une certaine efficacité dans le lymphome DGCB, surtout dans le sous-type ABC (cellules B activées). Patients et méthodes : Cette étude s’est intéressée aux patients de 60 à 80 ans présentant un lymphome DGCB [...]
23/052017 Un nouveau concept de réponse aux anti-PD-1 : la maladie hyper-progressive ! Pourquoi ne pas essayer de mieux comprendre les réponses aux anticorps monoclonaux anti-PD-1 ? La réponse TEP aux anti-PD-1 pour les lymphomes a fait l’objet d’une publication en 2016 (1) en donnant quelques pistes mais ici les auteurs décrivent une nouvelle catégorie de réponse basée sur la réponse anatomique à la TDM en considérant toute histologie de cancer. Un sujet intéressant qui mène à la description de la notion de maladie hyper-progressive (MHP) sous anti-PD-1… Background : A des nouveaux modes d’action, il faut associer de nouveaux modes d’évaluation de la réponse. C’est le cas des bloqueurs de checkpoint immunitaires (BCI) anti-PD-1 ou anti-PD-L1 qui sont utilisés depuis 2010 en cancérologie solide et depuis 2014 en [...]
23/052017 R-CHOP : Quand 2 égal 3, que fait 6 versus 8. Si le R-CHOP est clairement le traitement de référence dans le lymphome B diffus à grandes cellules, le rythme d’administration peut parfois faire débat, y compris chez le sujet âgé. L’étude présentée apporte un peu plus d’eau au moulin tout en nous donnant des éléments de réponse sur la valeur pronostique des anomalies moléculaires dans cette population. Contexte. : Les résultats finaux de l’étude UK-NCRI ont démontré qu’il n’y avait pas de différence entre 6R-CHOP14 (toutes les deux semaines) et 8R-CHOP21 (toutes les trois semaines) aussi bien en termes d’efficacité que de toxicité. Etant donnée la particularité biologique [...]
23/052017 Une autre façon d’aborder l’axe PD-1/PD-L1 : le dosage de PD-L1 soluble et son rôle pronostique dans les lymphomes B diffus à grandes cellules. Cette étude confirme l’impact pronostique négatif d’un taux sérique élevé au diagnostic de PD-L1 dans les lymphomes B diffus à grandes cellules. Contexte : L’axe PD-1/PD-L1 est un point de contrôle majeur du système immunitaire. L’expression de PD-L1 par les cellules tumorales leur permet d’échapper à la cytotoxicité des cellules T. La production de PD-L1 soluble pourrait avoir un impact pronostique dans les [...]