17/032022 L’utilisation précoce de corticoïdes à haute dose pour la gestion des effets secondaires associée à un plus mauvais pronostic dans le mélanome métastatique. La survenue d’effets secondaires sous immunothérapie nécessite très souvent l’utilisation d’une corticothérapie générale. Cependant l’utilisation de corticoïdes pourrait être associée à une évolution moins favorable en raison en partie de l’immunosuppression induite, ce qui reste débattu. Cette étude cherche à nous donner la réponse. Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique portant sur des patients traités par anti-PD-1 entre 2009 et 2019 dans 5 centres différents. Les effets secondaires étaient relatés du début de l’anti-PD-1 jusqu’à la progression ou initiation d’un nouveau traitement. Les corrélations [...]
17/032022 Toxicité suraigüe de l’association ipilimumab et anti-PD-1. La combinaison ipilimumab (ipi) et nivolumab (nivo) a été approuvé depuis quelques années dans plusieurs cancers. Une toxicité est observée le plus souvent dans les 6-10 semaines après initiation. La question de la toxicité aigüe voire suraigüe < 6 semaines et son influence sur l’efficacité sont mal connues. Dans cette étude rétrospective, les patients consécutifs avec une toxicité < 21 jours en lien avec une association ipi + anti-PD-1 étaient inclus à partir de 9 centres. La toxicité aigüe et suraiguë était définie comme un effet indésirable de [...]
17/032022 Efficacité du Brentuximab Vedotin en vraie vie dans le lymphome cutané T. L’étude internationale multicentrique de phase III ALCANZA1 évaluant l’efficacité du Brentoximab Vedotin (BV) avait permis d’obtenir un taux de réponse de 65% chez les patients présentant un mycosis fungoïde (MF) avec pour la moitié de ces patients une durée de réponse supérieure à 4 mois. Cependant seul 15 de ces 48 (31%) patients présentaient un MF de stade avancé et les patients avec taux de CD30 < 10% et ceux avec syndrome de Sezary (SS) étaient exclus. L’étude présentée dans cet article inclue ces patients et nous présente des résultats de vraie vie. Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique dont le but était d’évaluer l’efficacité et la tolérance du BV chez les patients suivis pour MF ou SS quel que soit le taux de CD30 et d’explorer des facteurs prédictifs de réponse. 72 [...]
17/032022 Infections cutanées sous inhibiteurs de check-points : une association à connaître !. Le développement récent des inhibiteurs de check-points (CPI) a nettement amélioré l'arsenal thérapeutique en cancérologie. Un certain nombre d'effets secondaires dits immuno-induits (irAEs) est rapporté avec ce type de traitement; parmi eux, les irAEs cutanés sont les plus fréquents et surviennent dans 68% des cas en moyenne d'après les études et dans un délai moyen de 3 à 5 semaines après l'initiation du traitement. Par ailleurs, sur le plan cutané, il existe également sous CPI un risque d'infections cutanées, potentiellement favorisées par les traitements immunosuppresseurs parfois prescrits en cas d' irAEs. Ces pathologies cutanées infectieuses n’ont pas été clairement décrites et c’est là le but de l’étude. Il s’agit donc ici d’une étude monocentrique (Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York) rétrospective incluant tous les patients traités par CPI (anti-CTLA-4: ipilimumab; [...]
17/032022 Ratio neutrophiles/lymphocytes et carcinomes épidermoïdes cutanés : quel lien ?? e ratio neutrophiles/lymphocytes (= NLR; calculé par le nombre de neutrophiles divisés par celui de lymphocytes dans le sang) est un bio-marqueur prédictif connu dans certains cancers, y compris le mélanome, pour la survie et la positivité du ganglion sentinelle. Les auteurs de cet article se sont centrés sur ce ratio dans les carcinomes épidermoïdes cutanés (CE). Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les patients ayant eu un bilan sanguin avant le traitement d’un CE entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2021. Les patients avec des pathologies modifiant de base les taux [...]
10/032022 Précision diagnostique des signes dermoscopiques de dépistage de mélanome : méta analyse. L’usage de la dermoscopie a permis d’améliorer la performance de diagnostic précoce de mélanome avec la mise en évidence de nouveaux signes sémiologiques. Cette méta analyse a pour but d’évaluer la précision de ces différents signes dermoscopiques à travers l’étude de la littérature. Les articles évaluant les structures et patterns dermoscopiques des mélanomes en comparaison aux autres lésions étaient retenus dans cette méta-analyse. Le but était de préciser la précision diagnostique (sensibilité et spécificité) et le risque de mélanome (Odd Ratio : OR) pour [...]
10/032022 Sur-risque de cancers cutanés non-mélanocytaires sous ruxolitib (anti-JAK) Afin d'étayer les données des essais cliniques portant sur le ruxolitinib dans le traitement de la myélofibrose et de la maladie de Vaquez et montrant une augmentation du risque de cancers cutanés non-mélanocytaires, les auteurs de cet article ont décidé de faire une analyse rétrospective dans leur centre hospitalier (Stanford Hospital en Californie). Il s’agit donc ici d’une étude rétrospective incluant tous les patients adultes suivis entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2020 pour une myélofibrose ou une maladie de Vaquez. Le traitement par ruxolitinib était pris en compte lorsque [...]
10/032022 Association vémurafénib et cobimétinib dans le mélanome métastatique : résultats à 5 ans de l’étude CoBRIM. Nous connaissons bien l’efficacité de l’association de thérapies ciblées dans la prise en charge du mélanome métastatique avec comme principal problème le risque d’échappement parfois précoce. Cependant certains patients présentent des réponses très prolongées comme le montre cet article rapportant les résultats à 5 ans de l’étude coBRIM. Rappelons également que l’analyse poolée des études COMBI D et COMBI V évaluant l’efficacité du dabrafenib et trametinib montrait une survie globale à 5 ans de 34% et une survie sans progression à 5 ans de 19%1. L’étude de phase III coBRIM avait montré une amélioration de la survie sans progression médiane (12,3 mois vs 7,2 mois après suivi médian de 14,2 mois) et de la survie globale médiane (22,3 vs 17,4 mois avec un suivi médian [...]
10/032022 Association BRAFi et MEKi dans le mélanome métastatique : des données solides en vie réelle. Efficacité, tolérance et facteurs associés à la progression chez des patients avec un mélanome inopérable ou métastatique, muté BRAFV600 : une étude ouverte, non randomisée, de phase 3b de l’association dabrafenib et trametinib. La combinaison d’inhibiteurs de BRAF et MEK (combo BRAFi MEKi) a changé le pronostic des patients atteints d’un mélanome métastatique muté BRAFV600, incluant les métastases cérébrales. Il s’agit ici d’une étude Française, de phase 3b, multicentrique, en ouvert évaluant la [...]
10/032022 Hétérogénéité intra-individuelle de la réponse tumorale des différents sites métastatiques sous anti-PD-1 En cancérologie, souvent, la progression est considérée comme l'absence de réponse thérapeutique par opposition simple à la réponse thérapeutique. Cependant, sous immunothérapie, il semble qu'il y ait la possibilité d'une réponse hétérogène entre les différents sites métastatiques pour un même patient. Les auteurs sont partis de ce postulat et ont donc analysé les types d’évolution de différents sites métastatiques chez des patients considérés comme en progression selon les critères RECIST. Il s’agit ici d’une étude rétrospective analysant les données de 2 [...]
13/012022 Le Pembrolizumab adjuvant confirme ses bons résultats en survie sans progression dans le mélanome de stade III. Confirmation du bénéfice en survie sans récidive chez les patients avec un mélanome de stade III traité par Pembrolizumab adjuvant : résultats actualisés de l’étude EORTC 1325 – MG/KEYNOTE 054. La présente étude a comparé le Pembrolizumab (Pem) au placebo (Pbo) adjuvant chez les patients avec une atteinte ganglionnaire opérée et en rémission complète d’un mélanome. Les auteurs décrivent ici les résultats à un suivi médian de 3.05 années. Un [...]
13/012022 Dosage de l’ADN circulant: intérêt pronostique également sous immunothérapie. L’arrivée des thérapies ciblées et des immunothérapies a révolutionné la prise en charge du mélanome métastatique mais des questions restent en suspens pour optimiser la prise en charge : Quelle est la meilleure séquence de traitement en cas de mutation BRAF ? Quels patients vont réellement bénéficier d’une double immunothérapie par rapport aux anti-PD-1 seuls ? L’évaluation de l’ADN circulant (ADNc) a déjà montré un intérêt pronostique sur la réponse au traitement principalement sous thérapie ciblée1. Cette technique peut-elle également nous aider sur les choix thérapeutiques de première et deuxième ligne ? Cette étude évalue l’intérêt prédictif [...]
13/012022 Mélanomes non uvéaux avec mutations GNAQ ouGNA11 : une entité rare de mauvais pronostic. Certains rares patients avec mélanomes non uvéaux présentent des mutations GNAQ et GNA11. Ont-ils le même pronostic sombre que les mélanomes uvéaux classiquement porteurs de ces mutations ? Le but de cette étude est de répertorier ces cas de mélanomes pour mieux connaitre leur évolution clinique et leurs caractéristiques génétiques. Les mélanomes non uvéaux avec mutations GNAQ ou GNA11étaient répertoriés dans cette étude à partir de 2 registres et de plusieurs centres de cancérologie cutanée en Allemagne. Des données cliniques concernant le patient, la tumeur et les traitements étaient recueillies [...]
13/012022 Description clinique et prise en charge du psoriasis sous immunothérapie anti-PD-1 et anti-PD-L1. Les effets secondaires cutanés sont les effets immuno-médiés induits par les inhibiteurs de check-point les plus fréquents. Cependant, compte-tenu de la relative nouveauté de ces traitements, ces effets secondaires cutanés et leur prise en charge ne sont pas encore bien codifiés. Les auteurs de cette étude se sont ainsi focalisés sur le psoriasis, par une analyse multicentrique rétrospective de 115 patients ayant développé un psoriasis sous anti-PD-1 (86,1%) ou anti-PD-L1 (13,9%), principalement prescrits pour des cancers du poumon (60%) et des [...]
13/012022 Nivolumab et mélanome métastatique BRAF sauvage : confirmation d’efficacité prolongée Efficacité à 5 ans du Nivolumab chez les patients avec un mélanome métastatique non muté BRAF. L’étude CheckMate 066 incluait des patients métastatiques non-mutés BRAF naifs de traitements antérieurs. Il s’agit d’une étude multicentrique, en double aveugle, de phase 3 comparant le Nivolumab (N) à la dacarbazine (D) à des doses classiques. 418 patients de stade [...]
13/012022 Les effets secondaires cutanés immuno-médiés par les anticorps anti-PD1 et anti-CTLA4 sont fréquents et sont un facteur de bonne réponse tumorale dans le mélanome. Pour compléter les données de la littérature sur les effets secondaires cutanés immuno-induits par les anticorps anti-PD-1 et anti-CTLA4 souvent limitées à la description d'un seul type d'effet secondaire cutané, les auteurs ont ici décidé de faire une étude rétrospective large reprenant l'ensemble des effets secondaires cutanés immuno-induits et leur impact sur la réponse tumorale pour des patients traités pour un mélanome. Il s’agit donc ici d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les patients adultes de plus de 18 ans traités pour un mélanome métastatique par une immunothérapie (anti-PD-1 et anti-CTLA4). 235 patients été inclus dont 45 développaient un effet secondaire cutané [...]
25/112021 Confirmation de l’intérêt du Pembrolizumab dans les carcinomes épidermoïdes métastatiques ou localement avancés. Il a été montré récemment que le pembrolizumab (anti-PD1) avait une efficacité dans le traitement des carcinomes épidermoïdes (CE) métastatiques. Cet article apporte des nouveaux résultats de l'étude KEYNOTE-629 avec une mise à jour des données pour les CE métastatiques et des nouveaux résultats pour les CE localement avancés, non traitables par chirurgie et/ou radiothérapie. Il s’agit d’une étude de phase II, multicentrique, ouverte, où les patients étaient traités par pembrolizumab à la dose de 200mg toutes les 3 semaines, avec un maximum de 35 perfusions. L’objectif principal était l’évaluation du taux de contrôle objectif [...]
25/112021 Diminuer la dose d’ipilimumab en association avec les anti-PD-1 : moins toxique mais aussi efficace ? La combinaison ipilimumab/nivolumab apparaît aujourd’hui comme un traitement de référence dans la prise en charge du mélanome métastatique avec un taux de réponse objectif estimé à 57,6% et 11,5% de réponse complète mais au prix d’une toxicité majeure (59% de grade 3/4). La diminution des doses d’ipilimumab permet une diminution des toxicités mais sans pouvoir affirmer néanmoins une efficacité similaire. Cette étude propose l’évaluation de l’association de pembrolizumab à dose classique associé à 2 doses différentes d’ipilimumab à dose fixe. De plus l’étude de phase 1 KEYNOTE- 029 avait montré une tolérance acceptable et une bonne efficacité de l’association pembrolizumab [...]
25/112021 Tebentafusp le premier traitement qui améliore la Survie Globale des mélanomes uvéaux ! Les mélanomes uvéaux sont différents des mélanomes cutanés, ayant une faible charge mutationnelle et répondant moins bien aux différents traitements avec une médiane de survie à 1 an de 50% en cas de progression métastatique. Le tebentafusp est une protéine bispécifique associant un récepteur de lymphocytes T (HLA-A*0201 positif) ciblant l’antigène gp100 présent sur les cellules de mélanome et un anti-CD3 qui cible et active les capacités antitumorales des lymphocytes T. Il s’agit ici d’un [...]
25/112021 Diurétiques thiazidiques et augmentation du risque de cancer cutané. Plusieurs études cas/contrôle ont déjà montré que l’utilisation au long cours d’hydrochlorothiazide augmentait le risque de survenue de cancer cutané, principalement épidermoïde (1). En est-il de même pour les autres diurétiques thiazidiques et thiazidiques like (TZ). Cette nouvelle étude propose d’évaluer le sur risque de carcinome cutané sous différents TZ par rapport à un autre antihypertenseur (inhibiteur calcique). Il s’agit d’une étude de cohorte britannique réalisée sur des données de 1998 à 2017 incluant 271 154 nouveaux utilisateurs de TZ (87,6% de bendroflumethiazide (BFT), 5,8% d’indapamide et 3,6% d’hydroxychlorothiazide) et 275 263 utilisateurs d’inhibiteurs calciques (IC). La survenue [...]