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CANCER DU PANCREAS METASTATIQUE _ Le FOLFIRINOX vainqueur face à la gemcitabine, en termes de qualité de vie aussi !

Impact of FOLFIRINOX Compared With Gemcitabine on Quality of Life in Patients With Metastatic Pancreatic Cancer: Results From the PRODIGE 4/ACCORD 11 Randomized Trial Gourgou-Bourgade S., Bascoul-Mollevi C.,  Desseigne F. et al. J Clin Oncol. 2013 Jan 1;31(1):23-9.   L’étude  PRODIGE 4/ACCORD 11, a permis de démontrer que le protocole FOLFIRINOX, se révélait supérieur face à la gemcitabine en termes de survie sans progression et de survie globale en première ligne de traitement chez les patients porteurs d’un adénocarcinome du pancréas en bon état général et non cholestatiques. Cependant cette trithérapie intensive

CANCER COLORECTAL METASTATIQUE _ Survie aprés resection de métastases hépatiques : mieux vaut être KRAS sauvage !

KRAS status and outcome of liver resection after neoadjuvant chemotherapy including bevacizumab. Stremitzer S, Stift J, Gruenberger B, Tamandl D et al. Br J Surg. 2012 Nov;99(11):1575-82   A partir d’une série de 50 patients opérés de métastases hépatiques d’origine colorectale après un traitement néoadjuvant avec ou sans bevacizumab ayant obtenu une réponse objective ou une stabilité tumorale, les auteurs de cette étude autrichienne démontre que la mutation tumorale de KRAS , sans effet sur le taux de réponse, possède une valeur pronostique péjorative.

CANCER COLORECTAL METASTATIQUE _ Surexpression d'ERCC1 et DPD après chimiothérapie par oxaliplatine : avantage au S1 sur le 5FU infusionel ?

Upregulation of ERCC1 and DPD expressions after oxaliplatin- based first-line chemotherapy for metastatic colorectal cancer Baba H et al. Br J Cancer. 2012 Dec 4;107(12):1950-5   Etude basée sur les résultats d’un essai de phase II/III de non infériorité entre le schéma IRIS (irinotécan+S1) et le schéma FOLFIRI en seconde ligne du traitement du cancer colorectal métastatique. Concernant l’objectif principal, la non infériorité entre les deux protocoles a été mise en évidence mais une analyse de sous-groupes a montré un avantage

NEUROTOXICITE DE L’OXALIPLATINE _ Une méta-analyse confirme l’effet neuroprotecteur des perfusions de calcium et magnésium

Ca/Mg infusions for the prevention of oxaliplatin-related neurotoxicity in patients with colorectal cancer: a meta-analysis. Wen F., Zhou Y., Wang W. et al. Ann Oncol. 2013 Jan;24(1):171-8.   Cette méta-analyse a pu réunir 4 études randomisées et 3 études rétrospectives soient 1170 patients traités pour cancer colorectal par oxaliplatine. Parmi eux, 802 reçurent des perfusions de calcium et magnésium  (groupe Ca/Mg) et 368 n’en reçurent pas (groupe témoin).

CANCER RECTAL _ Facteurs prédictifs de l’atteinte de la marge circonférentielle après radio-chimiothérapie pour un cancer du rectum

Predictive factors of positive circumferential resection margin after radiochemotherapy for rectal cancer: The French randomised trial ACCORD12/0405 PRODIGE 2. Rullier A. et al. Eur J Cancer. 2013 Jan;49(1):82-9.   Etude rétrospective à partir de l’essai randomisé ACCORD12/0405 PRODIGE 2 et dont l’objectif était d’évaluer les facteurs pronostiques d’une atteinte de la marge de résection circonférentielle (MRC) après chirurgie pour un cancer du rectum.

CANCER RECTAL _ Quel est l’impact réel de la chimiothérapie adjuvante ?

Patients with rectal cancer receiving adjuvant chemotherapy have an increased survival: a population-based longitudinal study. Tiselius C., Gunnarsson U., Smedh K. et al. Ann Oncol. 2013 Jan;24(1):160-5   La prise en charge des cancers  du bas et moyen rectum de stages II et III a été profondément modifiée au cours des vingt dernières années avec en particulier l’avènement de la radiochimiothérapie préopératoire à base de 5 FU infusionnel ou oral  précédent une chirurgie d’exérèse complète du mésorectum.

CANCER RECTAL _ Quels sont les patients qui reçoivent une chimiothérapie adjuvante aux USA ?

Postoperative Adjuvant Chemotherapy Use in Patients With Stage II/III Rectal Cancer Treated With Neoadjuvant Therapy: A National Comprehensive Cancer Network Analysis. Khrizman P, Niland JC, Ter Veer A et al. J Clin Oncol. 2013 Jan 1;31(1):30-8.   Les guidelines américains recommandent que les patients opérés, aprés radiochimiothérapie, d’un cancer rectal de stade II ou III reçoivent en complément une chimiothérapie post-opératoire quel que soit le down-stagging obtenu. Le National Comprehensive Cancer Network (NCCN) Colorectal Cancer Database a mené un travail visant à vérifier l’application ou non de ces recommandations de bonne pratique

CANCERS EPIDERMOÏDES _ Une voie de résistance possible des cancers épidermoïdes traités par radiothérapie et anti-EGFR .

EGFR/JIP-4/JNK2 Signaling Attenuates Cetuximab-Mediated Radiosensitization of Squamous Cell Carcinoma Cells. Eke I. et al. Cancer Res. 2013 Jan 1;73(1):297-306.   Etude sur lignées cellulaires et modèle animal de carcinomes épidermoïdes et dont l’objectif était de déterminer les voies alternatives mises en jeu lors du traitement par anti-EGFR (cetuximab) + radiothérapie. Les principaux résultats  peuvent être ainsi résumés :

CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE – Hépatectomie majeure aprés chimiothérapie avec bevacizumab : une régénérescence hépatique parfaitement conservée

Volumetric analysis of remnant liver regeneration after major hepatectomy in bevacizumab-treated patients: a case-matched study in 82 patients. Millet G, et al. Ann Surg. 2012 Nov;256(5):755-62. Cette étude robuste sur le plan méthodologique permet de confirmer l’innocuité du bevacizumab sur la régénérescence hépatique aprés hépatectomie majeure y compris chez les sujets de plus de 65 ans et quelque soit le nombre de cures de chimiothérapie reçues.

NEUROTOXICITÉ DE L’OXALIPLATINE – FOLFOX plus neurotoxique que XELOX !

Peripheral neurotoxicity of oxaliplatin in combination with 5-fluorouracil (FOLFOX) or capecitabine (XELOX): a prospective evaluation of 150 colorectal cancer patients. Argyriou AA, et al. Ann Oncol. 2012 Dec;23(12):3116-22. La toxicité neurologique aiguë à l’oxaliplatine fut identique lors de l’utilisation du FOLFOX ou du XELOX. En revanche, malgré des doses cumulées identiques d’oxaliplatine dans les deux cas, il fut noté une plus grande incidence (n = 64/77 versus 44/73; p = 0.002),  et une plus grande sévérité de la neuropathie chronique à l’oxaliplatine lors de l’utilisation du FOLOFX comparativement à celle du XELOX et ce quelque soit la classification utilisée.   Reste à comprendre pourquoi de telles variations existent, ce qui pourrait ensuite aboutir à des essais de neuroprotection sous oxaliplatine ?