9/012013 CANCER DU PANCREAS METASTATIQUE _ Le FOLFIRINOX vainqueur face à la gemcitabine, en termes de qualité de vie aussi ! Impact of FOLFIRINOX Compared With Gemcitabine on Quality of Life in Patients With Metastatic Pancreatic Cancer: Results From the PRODIGE 4/ACCORD 11 Randomized Trial Gourgou-Bourgade S., Bascoul-Mollevi C., Desseigne F. et al. J Clin Oncol. 2013 Jan 1;31(1):23-9. L’étude PRODIGE 4/ACCORD 11, a permis de démontrer que le protocole FOLFIRINOX, se révélait supérieur face à la gemcitabine en termes de survie sans progression et de survie globale en première ligne de traitement chez les patients porteurs d’un adénocarcinome du pancréas en bon état général et non cholestatiques. Cependant cette trithérapie intensive
9/012013 CANCER COLIQUE _ Risque de survenue de polypes colorectaux : une inégalité génétique ! Much of the genetic risk of colorectal cancer is likely to be mediated through susceptibility to adenomas. Carvajal-Carmona LG. et al. Gastroenterology. 2013 Jan;144(1):53-5 Etude dont l’objectif était d’évaluer l’association entre différents polymophismes constitutionnels (ou SNP) et la survenue d’adénomes colorectaux au sein de la population générale.
9/012013 CANCER COLORECTAL METASTATIQUE _ Survie aprés resection de métastases hépatiques : mieux vaut être KRAS sauvage ! KRAS status and outcome of liver resection after neoadjuvant chemotherapy including bevacizumab. Stremitzer S, Stift J, Gruenberger B, Tamandl D et al. Br J Surg. 2012 Nov;99(11):1575-82 A partir d’une série de 50 patients opérés de métastases hépatiques d’origine colorectale après un traitement néoadjuvant avec ou sans bevacizumab ayant obtenu une réponse objective ou une stabilité tumorale, les auteurs de cette étude autrichienne démontre que la mutation tumorale de KRAS , sans effet sur le taux de réponse, possède une valeur pronostique péjorative.
9/012013 CANCER COLIQUE _Quelle est la valeur pronostique de l’atteinte nerveuse histologique ? The severity of neural invasion is associated with shortened survival in colon cancer. Liebl F. et al. Clin Cancer Res. 2013 Jan 1;19(1):50-61 Etude rétrospective unicentrique dont l’objectif principal était d’évaluer l’impact pronostique de l’envahissement nerveux histologique chez 673 patients opérés d’un cancer colique entre 1990 et 2005.
9/012013 CANCER COLORECTAL METASTATIQUE _ Surexpression d'ERCC1 et DPD après chimiothérapie par oxaliplatine : avantage au S1 sur le 5FU infusionel ? Upregulation of ERCC1 and DPD expressions after oxaliplatin- based first-line chemotherapy for metastatic colorectal cancer Baba H et al. Br J Cancer. 2012 Dec 4;107(12):1950-5 Etude basée sur les résultats d’un essai de phase II/III de non infériorité entre le schéma IRIS (irinotécan+S1) et le schéma FOLFIRI en seconde ligne du traitement du cancer colorectal métastatique. Concernant l’objectif principal, la non infériorité entre les deux protocoles a été mise en évidence mais une analyse de sous-groupes a montré un avantage
9/012013 NEUROTOXICITE DE L’OXALIPLATINE _ Une méta-analyse confirme l’effet neuroprotecteur des perfusions de calcium et magnésium Ca/Mg infusions for the prevention of oxaliplatin-related neurotoxicity in patients with colorectal cancer: a meta-analysis. Wen F., Zhou Y., Wang W. et al. Ann Oncol. 2013 Jan;24(1):171-8. Cette méta-analyse a pu réunir 4 études randomisées et 3 études rétrospectives soient 1170 patients traités pour cancer colorectal par oxaliplatine. Parmi eux, 802 reçurent des perfusions de calcium et magnésium (groupe Ca/Mg) et 368 n’en reçurent pas (groupe témoin).
9/012013 CANCER RECTAL _ Facteurs prédictifs de l’atteinte de la marge circonférentielle après radio-chimiothérapie pour un cancer du rectum Predictive factors of positive circumferential resection margin after radiochemotherapy for rectal cancer: The French randomised trial ACCORD12/0405 PRODIGE 2. Rullier A. et al. Eur J Cancer. 2013 Jan;49(1):82-9. Etude rétrospective à partir de l’essai randomisé ACCORD12/0405 PRODIGE 2 et dont l’objectif était d’évaluer les facteurs pronostiques d’une atteinte de la marge de résection circonférentielle (MRC) après chirurgie pour un cancer du rectum.
9/012013 CANCER RECTAL _ Quel est l’impact réel de la chimiothérapie adjuvante ? Patients with rectal cancer receiving adjuvant chemotherapy have an increased survival: a population-based longitudinal study. Tiselius C., Gunnarsson U., Smedh K. et al. Ann Oncol. 2013 Jan;24(1):160-5 La prise en charge des cancers du bas et moyen rectum de stages II et III a été profondément modifiée au cours des vingt dernières années avec en particulier l’avènement de la radiochimiothérapie préopératoire à base de 5 FU infusionnel ou oral précédent une chirurgie d’exérèse complète du mésorectum.
9/012013 CANCER RECTAL _ Quels sont les patients qui reçoivent une chimiothérapie adjuvante aux USA ? Postoperative Adjuvant Chemotherapy Use in Patients With Stage II/III Rectal Cancer Treated With Neoadjuvant Therapy: A National Comprehensive Cancer Network Analysis. Khrizman P, Niland JC, Ter Veer A et al. J Clin Oncol. 2013 Jan 1;31(1):30-8. Les guidelines américains recommandent que les patients opérés, aprés radiochimiothérapie, d’un cancer rectal de stade II ou III reçoivent en complément une chimiothérapie post-opératoire quel que soit le down-stagging obtenu. Le National Comprehensive Cancer Network (NCCN) Colorectal Cancer Database a mené un travail visant à vérifier l’application ou non de ces recommandations de bonne pratique
9/012013 CANCERS EPIDERMOÏDES _ Une voie de résistance possible des cancers épidermoïdes traités par radiothérapie et anti-EGFR . EGFR/JIP-4/JNK2 Signaling Attenuates Cetuximab-Mediated Radiosensitization of Squamous Cell Carcinoma Cells. Eke I. et al. Cancer Res. 2013 Jan 1;73(1):297-306. Etude sur lignées cellulaires et modèle animal de carcinomes épidermoïdes et dont l’objectif était de déterminer les voies alternatives mises en jeu lors du traitement par anti-EGFR (cetuximab) + radiothérapie. Les principaux résultats peuvent être ainsi résumés :
6/122012 CÔLON ADJUVANT – Une seconde étude confirme l’absence d’impact du bevacizumab Bevacizumab plus oxaliplatin-based chemotherapy as adjuvant treatment for colon cancer (AVANT): a phase 3 randomised controlled trial. de Gramont A, et al. Lancet Oncol. 2012 Dec;13(12):1225-33. «L'association du bevacizumab au FOLFOX4 ou XELOX n'apporte aucun bénéfice chez les patients opérés d'un cancer colorectal stade III.»
6/122012 CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE – Hépatectomie majeure aprés chimiothérapie avec bevacizumab : une régénérescence hépatique parfaitement conservée Volumetric analysis of remnant liver regeneration after major hepatectomy in bevacizumab-treated patients: a case-matched study in 82 patients. Millet G, et al. Ann Surg. 2012 Nov;256(5):755-62. Cette étude robuste sur le plan méthodologique permet de confirmer l’innocuité du bevacizumab sur la régénérescence hépatique aprés hépatectomie majeure y compris chez les sujets de plus de 65 ans et quelque soit le nombre de cures de chimiothérapie reçues.
6/122012 CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE – Le régorafenib, une nouvelle arme en dernière ligne Regorafenib monotherapy for previously treated metastatic colorectal cancer (CORRECT): an international, multicentre, randomised, placebo-controlled, phase 3 trial. Grothey A, et al. Lancet. 2012 Nov 21. pii: S0140-6736(12)61900-X. «Le régorafenib représente une nouvelle option thérapeutique chez les patients OMS 0-1 et lourdement pré-prétraités pour un cancer colorectal métastatique »
6/122012 GIST AVANCÉES – Le régorafenib, une solution après échec de l’imatinib et du sunitinib. Efficacy and safety of regorafenib for advanced gastrointestinal stromal tumours after failure of imatinib and sunitinib (GRID): an international, multicentre, randomised, placebo-controlled, phase 3 trial. Demetri GD,et al. Lancet. 2012 Nov 21. pii: S0140-6736(12)61857-1. «Le régorafenib est une nouvelle option thérapeutique après progression sous imatinib et sunitinib dans le traitement des GIST avancées/métastatiques»
6/122012 NEUROTOXICITÉ DE L’OXALIPLATINE – FOLFOX plus neurotoxique que XELOX ! Peripheral neurotoxicity of oxaliplatin in combination with 5-fluorouracil (FOLFOX) or capecitabine (XELOX): a prospective evaluation of 150 colorectal cancer patients. Argyriou AA, et al. Ann Oncol. 2012 Dec;23(12):3116-22. La toxicité neurologique aiguë à l’oxaliplatine fut identique lors de l’utilisation du FOLFOX ou du XELOX. En revanche, malgré des doses cumulées identiques d’oxaliplatine dans les deux cas, il fut noté une plus grande incidence (n = 64/77 versus 44/73; p = 0.002), et une plus grande sévérité de la neuropathie chronique à l’oxaliplatine lors de l’utilisation du FOLOFX comparativement à celle du XELOX et ce quelque soit la classification utilisée. Reste à comprendre pourquoi de telles variations existent, ce qui pourrait ensuite aboutir à des essais de neuroprotection sous oxaliplatine ?
6/122012 CHC – Un effet inattendu du sorafenib en expérimentation animale Sorafenib Down-regulates Expression of HTATIP2 to Promote Invasiveness and Metastasis of Orthotopic Hepatocellular Carcinoma Tumors in Mice. Zhang W, et al. Gastroenterology. 2012 Dec;143(6):1641-1649. « Un effet proliférant du sorafenib peut survenir dans certaines tumeurs »
6/122012 CHC – La voie Notch : une cible thérapeutique future ? Notch signaling is activated in human hepatocellular carcinoma and induces tumor formation in mice. Villanueva A, et al. Gastroenterology. 2012 Dec;143(6):1660-1669. « La voie Notch est activée dans environ 30% des CHC et son inhibition spécifique pourrait entrainer un arrêt de la prolifération tumorale »
15/112012 PANCRÉAS – Traitement adjuvant de l’adénocarcinome du pancréas : la gemcitabine se comporte comme une thérapie ciblée. Levels of gemcitabine transport and metabolism proteins predict survival times of patients treated with gemcitabine for pancreatic adenocarcinoma. Maréchal R, Bachet JB, Mackey JR, Dalban C, Demetter P, Graham K, Couvelard A, Svrcek M, Bardier-Dupas A, Hammel P, Sauvanet A, Louvet C, Paye F, Rougier P, Penna C, André T, Dumontet C, Cass CE, Jordheim LP, Matera EL, Closset J, Salmon I, Devière J, Emile JF, Van Laethem JL. Gastroenterology. 2012 Sep;143(3):664-74.e1-6. hENT1 apparaît comme un biomarqueur prédictif de l’activité gemcitabine extrêmement prometteur. L’analyse combinée de la dCK pourrait permettre « d’affiner » la définition du sous-groupe de patients bénéficiant de la gemcitabine.
15/112012 GIST – Traitement adjuvant par Imatinib aprés résection d’une GIST à risque élevé ou intermédiaire : trois ans valent mieux qu’un ! One vs three years of adjuvant imatinib for operable gastrointestinal stromal tumor : a randomized trial. Joensuu H, Eriksson M, Sundby Hall K, Hartmann JT, Pink D, Schütte J, Ramadori G, Hohenberger P, Duyster J, Al-Batran SE, Schlemmer M, Bauer S, Wardelmann E, Sarlomo-Rikala M, Nilsson B, Sihto H, Monge OR, Bono P, Kallio R, Vehtari A, Leinonen M, Alvegård T, Reichardt P. JAMA. 2012 Mar 28;307(12):1265-72. Cette étude randomisée positive a permis d’ores et déjà d’établir un nouveau standard à ce jour : imatinib pendant 3 ans après résection d’une GIST à haut risque de récidive (Recommandation de grade A dans le Thésaurus National de Cancérologie Digestive)
15/112012 CANCER GASTRIQUE AVANCÉ – La deuxième ligne s’impose enfin ! Salvage chemotherapy for pretreated gastric cancer: a randomized phase III trial comparing chemotherapy plus best supportive care with best supportive care alone. Kang JH, Lee SI, Lim do H, Park KW, Oh SY, Kwon HC, Hwang IG, Lee SC, Nam E, Shin DB, Lee J, Park JO, Park YS, Lim HY, Kang WK, Park SH. J Clin Oncol. 2012 May 1;30(13):1513-8. Survival advantage for irinotecan versus best supportive care as second-line chemotherapy in gastric cancer--a randomised phase III study of the Arbeitsgemeinschaft Internistische Onkologie (AIO). Thuss-Patience PC, Kretzschmar A, Bichev D, Deist T, Hinke A, Breithaupt K, Dogan Y, Gebauer B, Schumacher G, Reichardt P. Eur J Cancer. 2011 Oct;47(15):2306-14. Bien que ces études ne comportaient pas d’appréciation de la qualité de vie, l’amélioration de la survie globale et les profils de tolérance décrits permettent d’avancer que la chimiothérapie de 2ème (voire 3ème) ligne des cancers gastriques peut être considérée comme un standard chez les malades restant en bon état général (niveau de recommandation B)