Cancers du rectum avec métastases synchrones et résécables – Une option originale !

Evaluation of short-course radiotherapy followed by neoadjuvant bevacizumab, capecitabine, and oxaliplatin and subsequent radical surgical treatment in primary stage IV rectal cancer. Van Dijk TH et al. Ann Oncol. 2013 Jul;24(7):1762-9.

L’objectif de l’étude était d’évaluer l’intérêt d’une séquence de traitement comportant une radiothérapie courte (5x5 Gy) puis 6 cycles de chimiothérapie par Xelox + bevacizumab (bevacizumab 7.5 mg/kg, oxaliplatin 130 mg/m2 et capecitabine 1000 mg/m2) et une chirurgie de la tumeur primitive chez les patients présentant un cancer du rectum avec métastases synchrones et à priori résécables

Syndrome de Lynch – Une optimisation du diagnostic est possible !

Population-based molecular screening for lynch syndrome: implications for personalized medicine.   Ward RL et al.   J Clin Oncol. 2013 Jul 10;31(20):2554-62. Malgré des recommandations de dépistage et des moyens moléculaires efficaces, notamment par la sélection des tumeurs RER+ (ou MSI), la recherche d’un syndrome de Lynch chez les sujets présentant un cancer colorectal est trop souvent négligée. Cette étude australienne a cherché à déterminer quels étaient les freins au dépistage du syndrome de Lynch, côté patients et côté médecins.

Le bevacizumab augmente la réponse histologique des métastases hépatiques d’origine colorectale !

Histopathologic evaluation of liver metastases from colorectal cancer in patients treated with FOLFOXIRI plus bevacizumab.   Loupakis F et al.     Br J Cancer. 2013 Jun 25;108(12):2549-56. L’objectif principal de ce travail était d’analyser le taux de réponse histologique chez les patients traités par FOLFOXIRI/XELOXIRI vs FOLFOXIRI + BEVACIZUMAB dans le cadre de l’étude de phase II/III comparant les deux protocoles et dont les résultats ont été présentés cette année (ASCO 2013, A3505).

NORDIC ACT – Le cauchemar de la DREAM !

A randomized phase III trial on maintenance treatment with bevacizumab alone or in combination with erlotinib after chemotherapy and bevacizumab in metastatic colorectal cancer: the Nordic ACT Trial.     Johnsson A et al.     Ann Oncol. 2013 Jun 19. L’objectif principal de cette étude randomisée de phase III était d’évaluer l’intérêt de la maintenance par BEVACIZUMAB + ERLOTINIB vs BEVACIZUMAB seul chez les patients sans progression après un traitement d’induction de 24 semaines (6 cycles de XELOX/XELIRI ou 9 cycles de FOLFOX/FOLFIRI + BEVACIZUMAB) pour un cancer colorectal métastatique (CCRm).

CCRm KRAS non muté – Echec du brivanib associé au cetuximab en troisième ligne ou la malédiction des TKI !

Phase III Randomized, Placebo-Controlled Study of Cetuximab Plus Brivanib Alaninate Versus Cetuximab Plus Placebo in Patients With Metastatic, Chemotherapy-Refractory, Wild-Type K-RAS Colorectal Carcinoma: The NCIC Clinical Trials Group and AGITG CO.20 Trial.   Siu LL et al.   J Clin Oncol. 2013 Jul 1;31(19):2477-84. En 3ème ligne, ou plus de traitement du cancer colorectal métastatique sans mutation KRAS (exon2), le cetuximab, Ac anti-EGFR, avait démontré une efficacité. L’ajout du brivanib (TKI anti VEGFR et FGFR) au cetuximab dans cette situation échoue à démontrer un intérêt supplémentaire.

Recommandations européennes pour la prise en charge des patients atteints d’un syndrome de Lynch.

Revised guidelines for the clinical management of Lynch syndrome (HNPCC): recommendations by a group of European experts.   Vasen HF et al.   Gut. 2013 Jun;62(6):812-23. Les recommandations d’un groupe d’experts européens (dit « Groupe de Majorque », composé de 35 experts issus de 13 pays) pour la prise en charge clinique des patients atteints d’un syndrome de Lynch ont été récemment publiées dans la revue Gut.

Quel risque de cancer rectal ou colique métachrone chez les cas index porteurs d’un syndrome de Lynch ?

High risk of rectal cancer and of metachronous colorectal cancer in probands of families fulfilling the Amsterdam criteria.   Cirillo L et al.   Ann Surg. 2013 May;257(5):900-4. A partir d’une cohorte rétrospective de 65 patients porteurs d’un syndrome de Lynch et opérés pour cancer colorectal avec un suivi d’au moins 5 ans, le risque de cancer rectal ou colique métachrone (CCRM) a été évalué.

Polypose colorectale mixte adénomateuse et hamartomateuse – Une enquête génétique peut s’imposer !

Prevalence of Germline PTEN, BMPR1A, SMAD4, STK11, and ENG Mutations in Patients With Moderate-Load Colorectal Polyps. Ngeow J et al. Gastroenterology. 2013 Jun;144(7):1402-1409.e5. Si la conduite à tenir sur les plans génétiques et cliniques face aux polyposes adénomateuses est bien déterminée, celle des patients porteurs de polypes mixtes incluant des polypes hamartomateux reste floue.

CARCINOSE PERITONEALE D’ORIGINE COLORECTALE – La chirurgie de cytoréduction péritonéale avec CHIP peut-elle permettre une guérison ?

Is there a possibility of a cure in patients with colorectal peritoneal carcinomatosis amenable to complete cytoreductive surgery and intraperitoneal chemotherapy? Goéré D, et al. Ann Surg. 2013 Jun;257(6):1065-71. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer les résultats à long-terme de la chirurgie de cytoréduction + chimiothérapie intrapéritonéale (CCC) et les facteurs associés à la guérison dans une population de patients porteurs d’une carcinose péritonéale d’origine colorectale.

CHIMIOTHERAPIE – Raltitrexed : Une cardiotoxicité limitée chez des patients à haut risque cardiovasculaire !

Use of raltitrexed as an alternative to 5-fluorouracil and capecitabine in cancer patients with cardiac history. Kelly C, et al. Eur J Cancer. 2013 Jul;49(10):2303-10. Lors de ce travail britanninque, les auteurs ont tenté de déterminer l’incidence de la cardiotoxicité du 5FU, de la capecitabine et du raltitrexed grâce à une revue systématique d’articles recherchés sur PubMed et couvrant une période de 20 ans (1991-2011).

SYNDROME DE LYNCH ET CANCER DE LA PROSTATE.

Elevated risk of prostate cancer among men with lynch syndrome. Raymond VM, et al. J Clin Oncol. 2013 May 10;31(14):1713-8. L’étude de Raymond et al., publiée dans un numéro récent de la revue Journal of Clinical Oncology, visait à évaluer le risque de cancer de la prostate chez les hommes atteints d’un syndrome de Lynch à partir de l’étude des antécédents des apparentés au 1er, 2nd, 3ème et 4ème degrés (dans la branche d’hérédité intéressée) de 97 cas index atteints, issus de 198 familles avec mutation d’un gène MMR identifiée, répertoriées dans 2 registres américains de formes héréditaires de cancers colorectaux.