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Qi Gong, mode d’emploi

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0T5Pour que le Qi Gong donne des résultats dans le cancer, en allié puissant des traitements classiques, il faut une pratique quotidienne de dix minutes minimum. Il n’y a pas de contre-indication à dépasser ce temps et à pratiquer jusqu’à une heure, voire plus.
Mais on ne peut pas tout faire tous les jours.
Il y a des choix à privilégier, orientés par le praticien de Qi Gong, ou selon ses affinités.
Les programmes peuvent varier à l’infini. Dans cet article nous ne faisons que des propositions générales.

La marche du Rein :
Bien sûr ce serait mieux si on la pratique à l’extérieur.
La marche du Rein a été explorée sur des sujets sains par une équipe de Hong Kong et une de Malaga.
Ces expériences ont montré qu’après seulement quelques semaines de pratique quotidienne, les marqueurs biologiques du stress, cortisolémie, natural killers, notamment sont normalisés.

La position d’embrasser l’arbre :
On fléchit légèrement les genoux, les bras en cercle devant la poitrine, on respire par le bas-ventre et on ne bouge plus ! Cinq minutes au début, et avec l’entraînement on peut passer à 20 ou 30 minutes.
Un des Maîtres experts de Hong Kong fait pratiquer cette position une heure chez les patients atteints de cancer.
Cette posture est bonne pour tous, y compris les personnes en bonne santé. C’est de l’or en barre pour renforce sa vitalité, connaître un résistance à toute épreuve et procurer le moral d’un gagnant.
C’est le secret des combattants de Kung Fu, de Tai Ji Quan, qui tous pratiquent cette posture pour renforcer leur centre vital, sous le nombril : ce que les Japonais appellent le Hara. Le mot chinois est Dan Tian, littéralement : « le champ où l’on cultive la vitalité », bien connu des moines Shao Lin. Pour la médecine chinoise, la résistance physique à l’effort, la résistance psychique à l’effort intellectuel, l’immunité, les performances cérébrales, la vigueur sexuelle et la fertilité sont proportionnelles à cette énergie vitale, qui d’ailleurs est corrélée à l’organe rein.

Pour les acupuncteurs la maladie est un déséquilibre de l’énergie dans ces réseaux. Le cancer, quant à lui, est interprété comme un amas de Qi, de phlegme et de sang qui « bouche les circuits » et crée la tumeur.
Les exercices de Qi Gong, en remettant le Qi en circulation, tente à dissoudre ces « nœuds d’énergie », à diminuer le processus, et renforcer l’action de la chimiothérapie ou de la radiothérapie, tout en permettant au malade de renforcer sa vitalité pour résister au mieux aux effets secondaires.