Résultats actualisés de l’étude de phase II de l’atezolizumab en première ligne pour le traitement des carcinomes urothéliaux métastatiques unfit pour la chimiothérapie par cisplatine.
Après la présentation des résultats préliminaires de la phase II du pembrolizumab par Balar et al. hier, c’est au tour de l’atezolizumab de montrer de quoi il est capable pour le traitement des carcinomes urothéliaux métastatiques (mCU) chez les patients unfit pour le cisplatine.

A défaut de pouvoir leur administrer une chimiothérapie à base de cisplatine pour leur mCU, les patients unfit, qui représentent jusqu’à la moitié des cas, peuvent se voir proposer une chimiothérapie par carboplatine et gemcitabine dont le taux de réponse [...]

FGFR : une nouvelle cible dans le cancer urothélial.
Les cancers urothéliaux métastatiques sont grevés d'un pronostic sombre avec une médiane de survie de 12 mois.

Très peu d’avancées avaient été réalisées jusqu’à l’avènement récent des immunothérapies, en particulier les inhibiteurs de PD1 et PDL1.   Au-delà de l’immunothérapie, les inhibiteurs des Fibroblast Growth-Factor Receptor (FGFR) pourraient constituer une stratégie alternative. Les anomalies de FGFR2 et FGFR3 [...]

Le délai de récidive biologique dans l’étude GETUG 12 est un facteur pronostic.
L’étude GETUG 12 quantifiait l’impact de 4 cycles d’une association de docetaxel et d’estramustine sur la survie sans progression du cancer de la prostate chez des patients atteints de formes localement avancées ou à haut risque de rechute sous traitement par radiothérapie et hormonothérapie administrées pendant 3 ans. 207/413 patients avaient reçu aléatoirement la chimiothérapie et les résultats publiés l’an passé dans le Lancet étaient en faveur d’une réduction de la survie sans récidive biologique chez ces patients.

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Vicier et al. a présenté ce dimanche l’analyse descriptives des récidives biologique et de leurs évènements subséquents. Au terme d’un suivi médian de 8,8 ans, 130 patients (31,4%) ont eu une récidive biologique dans un délais médian de 5 ans [...]

AR-V7 : on n’y comprend plus rien…
Les inhibiteurs du récepteur aux androgènes de nouvelle génération (abiratérone, enzalutamide) sont maintenant largement utilisés dans le cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration.

Initialement, 20% des patients ne répondent pas à ces thérapies et les répondeurs développent quasiment tous des résistances secondaires après plusieurs mois ou années de traitement.   Parmi les mécanismes de résistance, l’expression d’un récepteur tronqué (AR-V7) dépourvu du domaine [...]



Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.