CANCERS COLORECTAUX AVEC MUTATION « POLE » _ Des candidats idéaux à l’immunothérapie.
6 à 15% des cancers de l'endomètre arborent des mutations somatiques (acquises) du domaine exonucléase de l’ADN polymérase ε (POLE), avec pour conséquences caractéristiques un taux de mutations de l’ADN tumoral exceptionnellement élevé, une augmentation de la réponse immunitaire et un excellent pronostic. Les mutations POLE s’observent plus rarement dans d’autres cancers (estomac, pancréas, sein, cerveau) dont le cancer colorectal, avec des conséquences encore mal connues.
Une équipe d’Oxford rapporte dans la nouvelle revue Lancet Gastroenterology & Hepatology une série de 6517 patients avec cancer colorectal inclus dans 3 essais cliniques et 5 cohortes européennes, dont 66 (1%) se révélaient porteurs de mutations POLE somatiques délétères. […]
2 résponses à “CANCERS COLORECTAUX AVEC MUTATION « POLE » _ Des candidats idéaux à l’immunothérapie.”
Pascal ARTRU
Très intéressant mais au final quel intérêt de le dépister dans les satdes II où leur risque de rechute est quasi nul ? Si ils doivent bénéficier d’une immunothérapie n’est ce pas plutôt en situation métastatique ?
Tout à fait Pascal. On pourrait envisager de le chercher systématiquement au stade non métastatique (e.p. en cas de phénotype évocateur : cancer proximal, de stade II, MSS, avec infiltrat lymphocytaire marqué), et envisager alors une abstention de traitement adjuvant ; et l’intégrer aux portraits moléculaires tumoraux systématiques (ou le chercher en cas de forte charge mutationnelle) à côté du statut MMR au stade métastatique afin d’orienter ces patients sans doute rares vers une immunothérapie.
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Pascal ARTRU
Très intéressant mais au final quel intérêt de le dépister dans les satdes II où leur risque de rechute est quasi nul ? Si ils doivent bénéficier d’une immunothérapie n’est ce pas plutôt en situation métastatique ?
totDavid MALKA
Tout à fait Pascal. On pourrait envisager de le chercher systématiquement au stade non métastatique (e.p. en cas de phénotype évocateur : cancer proximal, de stade II, MSS, avec infiltrat lymphocytaire marqué), et envisager alors une abstention de traitement adjuvant ; et l’intégrer aux portraits moléculaires tumoraux systématiques (ou le chercher en cas de forte charge mutationnelle) à côté du statut MMR au stade métastatique afin d’orienter ces patients sans doute rares vers une immunothérapie.
tot