13/092018 TRAITEMENT ADJUVANT DES CANCERS RECTAUX _ Deux vastes études observationnelles américaines qui n’éclairent guère le débat. Les recommandations concernant l’indication de chimiothérapie adjuvante après traitement par radio-chimiothérapie concomitante néo-adjuvante puis chirurgie des cancers du rectum ne sont pas consensuelles. Pour ce qui concerne le TNCD, les indications sont basées sur le résultat de l’analyse histologique de la pièce opératoire, la chimiothérapie par FOLFOX4 étant réservée aux stades ypN+ (pas de chimiothérapie pour les stades ypTXN0 ni en cas de [...]
13/092018 CANCER DE L’ŒSOPHAGE – L’échec renouvelé des anti-EGFR. La place des anti-EGFR dans le traitement des cancers de l’œsophage a déjà été évaluée dans les cancers de l’œsophage traités par radio-chimiothérapie concomitante exclusive avec des résultats clairement négatifs des deux études de phase III SCOPE (1) et RTOG 0436 (2). Cette fois, l’étude suisse de phase III SAKK75/08 a évalué l’intérêt du Cetuximab dans le cadre du traitement par radio-chimiothérapie pré-opératoire puis chirurgie à visée curative des carcinomes œsophagiens. Les patients recevaient 2 cycles de chimiothérapie (Docétaxel – CisPlatine) puis [...]
19/072018 CANCER COLIQUE OPÉRÉ _ L’immunoscore, une forte valeur pronostique et une aide à la décision de chimiothérapie : Le point de vue de l’oncologue. L'immunoscore (IS) développé par l'équipe de Jérôme Galon dans le cancer colorectal est un score immunologique, déterminé par immunohistochimie, reflétant la densité en lymphocytes T effecteurs CD3+ et CD8+ au niveau de la tumeur et de son front d'invasion. Ce score avait montré il y a une dizaine d'année sa valeur pronostique dans les cancers coliques opérés (1). Depuis, un consortium international a été mis en place pour valider l’impact pronostique de ce score dans une large population de patients opérés d’un cancer colique. Cet article rapporte les résultats de l’analyse de l’IS dans une étude multicentrique internationale [...]
19/072018 CANCER COLIQUE OPÉRÉ _ L’immunoscore, une forte valeur pronostique et une aide à la décision de chimiothérapie : Le point de vue du pathologiste. Si la réponse immune demeure au centre du débat dans le cadre de l’immunothérapie, son utilisation pratique en tant que facteur pronostique dans le cancer colique localisé (CCL) reste toujours en discussion, se heurtant notamment à des problèmes techniques et de standardisation. Dans ce contexte Galon et al. nous avaient présenté des résultats préliminaires et prometteurs à l’édition 2016 de l’ASCO. Ce travail vient d’être publié et complété par rapport aux résultats antérieurs. Pour cette étude, une série de 3539 patients atteints [...]
19/072018 ÉPIDÉMIOLOGIE DU CANCER COLORECTAL _ Un effet protecteur confirmé de la vitamine D. L’objectif du travail que nous rapportons était d’évaluer la relation entre la concentration plasmatique de Vitamine D et le risque de cancer colorectalà travers une étude rassemblant 5706 patients atteints de cancer colorectal et 7107 témoins appariés issus de 17 cohortes prospectives américaines (n=11), européennes (n=5) et asiatique (n=1). La population de l’étude comportait autant d’hommes que de femmes, de race blanche pour la grande majorité (83,9%). La technique de mesure de la concentration de Vitamine D était standardisée et l’analyse faite à partir d’un prélèvement sanguin réalisé avant [...]
19/072018 IMMUNOTHÉRAPIE _ La réponse à l’immunothérapie est moindre chez les femmes que chez les hommes. Cette méta-analyse avait pour objectif d'évaluer la différence de réponse à l'immunothérapie entre les hommes et les femmes en termes de survie globale. Elle a compilé pour cela les données de 20 essais contrôlés randomisés d’immunothérapie par anticorps anti-PD-1, anti-CTLA4 ou les deux, regroupant un total de 11 351 patients (hommes: 67%) atteints d’un cancer métastatique. Les tumeurs concernées étaient essentiellement des mélanomes [...]
19/072018 CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE AVANCÉ _ Le nintedanib, un autre challenger du sorafenib en première ligne ! Dans un contexte où un nouvel inhibiteur de tyrosine kinase (lenvatinib) a récemment montré sa non infériorité par rapport au sorafenib dans le carcinome hépatocellulaire (CHC) (étude REFLECT, LBA#4001-ASCO®2017), l’objectif de cette phase I-II était d’évaluer la dose maximale théorique (DMT), la pharmacocinétique (PK), la toxicité et l’efficacité du nintedanib (inhibiteur mutlicibles VEGFR1-3, PDGFR, FGFR 1-3 à la dose de 200 mg 2 fois par jour) versus le sorafenib (400 mg 2 fois par jour) en première ligne du CHC avancé. Les patients étaient stratifiés selon le taux d’ASAT/ALAT (≤ ou ≥ à 2N) et le score de Child (5-6 vs 7). Les objectifs principaux étaient la détermination de la DMT (phase I) et de l’efficacité selon le temps jusqu’à progression [...]
19/072018 CHOLANGIOCARCINOME AVANCÉ _ Le XELIRI, une bonne option de seconde ligne ? Si le protocole GEMCIS est considéré comme la première ligne standard de chimiothérapie (CT) dans les cancers avancés des voies biliaires (CAVB), il n’existe pas de consensus sur les traitements de seconde ligne. Dans ce contexte, le but de cette phase II randomisée était d’évaluer le XELIRI versus irinotecan en seconde ligne des CAVB après échec d’une première ligne par GEMCIS. Au total, 60 patients ont été inclus et randomisés avec un objectif [...]
19/072018 CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE _ Intérêt d’un PET SCAN très précoce comme substitut de la réponse scanographique à 2 mois ? Si l’imagerie fonctionnelle basée sur le PET-TDM au 18-FDG est largement utilisée en oncologie, son impact dans le monitoring de la chimiothérapie dans le cancer colorectal métastatique (CCRm) n’est pas clairement démontré. Dans ce contexte, l’objectif de cette étude de phase II était d’évaluer l’intérêt des variations des données du PET-TDM (∆SUV) entre baseline (J0) et 2 semaines (J14) chez les patients traités par FOLFIR + anti-EGFR (cetuximab) pour un CCRM KRAS/RAS [...]
28/062018 TRAITEMENT NÉO-ADJUVANT DES CANCERS DU PANCRÉAS BORDERLINE _ Les promesses d’une attitude maximaliste ! L’étude de phase II mono-centrique du groupe de Boston récemment publiée dans la revue JAMA Oncology (1) a porté sur 48 patients consécutifs atteints d’adénocarcinomes pancréatiques localement avancés considérés comme « à la limite de la résécabilité » (borderline resectable) à l’issue d’une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire. Il s’agissait d’évaluer l’intérêt dans ce contexte d’un traitement néo-adjuvant « maximaliste » comportant une première séquence de chimiothérapie d’induction (8 cures de l’association FOLFIRINOX, avec prophylaxie primaire de la neutropénie fébrile par GCSF et évaluation morphologique intermédiaire après administration de 4 [...]
28/062018 ADÉNOCARCINOMES GASTRIQUES AVANCÉS. _ L’immunothérapie active seule en 3ème ligne et au-delà. Pembrolizumab administré en monothérapie chez des patients atteints d’adénocarcinomes gastriques ou de la jonction œsogastrique avancés pré-traités : les données de l’étude KEYNOTE-059. L’immunothérapie est en cours d’évaluation pour le traitement des formes avancées des différentes tumeurs digestives. Les données actuellement disponibles concernent principalement deux anticorps monoclonaux humanisés ciblant le PD-1, le nivolumab et le pembrolizumab. Les résultats obtenus avec le pembrolizumab administré [...]
28/062018 ADÉNOCARCINOMES GASTRIQUES AVANCÉS _ Le pembrolizumab trébuche face au paclitaxel en 2ème ligne. L’efficacité de l’immunothérapie par Anticorps anti-PD-1 dans les cancers gastriques a été suggérée par des études de phase 1/2. Récemment, une étude de phase III a démontré une efficacité du Nivolumab versus placebo en 3ème ligne et plus (1). L’étude KEYNOTE-061 est une étude internationale de phase III ayant évalué le Pembrolizumab (200 mg / 3 semaines) vs Paclitaxel en 2ème ligne des cancers gastriques et du cardia avancés. 592 malades ont été randomisés, parmi eux les 489 premiers [...]
28/062018 CANCERS GASTRIQUES AVANCÉS A CELLULES EN BAGUE A CHATON TFOX : une option intéressante ? Si le triplet de chimiothérapie (CT) taxane-oxaliplatine et 5FU (schéma FLOT) a récemment démontré son intérêt dans le traitement périopératoire du cancer gastrique opérable (ASCO®2017), et ce quel que soit le sous-type histologique, il existe peu de données sur cette association en situation avancée/métastatique en cas de tumeurs en bagues à chaton. Dans ce contexte, l’objectif de cette étude rétrospective était de colliger les données de patients traités par cette association entre 2015 et 2017 sur 6 centres Français. Un total de 56 patients a été inclus, d’âge moyen de 52 ans [...]
28/062018 CARCINOSE PÉRITONÉALE D’ORIGINE GASTRIQUE _ Le paclitaxel intra-péritonéal ne fait pas ses preuves. L’intérêt de la chimiothérapie intra-péritonéale (IP) dans le traitement de la carcinose péritonéale non résécable du cancer gastrique (KG) a été suggéré par des séries et études de phase II. Le Paclitaxel, cytotoxique standard dans le traitement des cancers gastriques, induisant peu d’adhérences en IP, peut être administré de façon répétée. Cette étude japonaise est la 1ère étude de phase III évaluant l’intérêt de la chimio IP dans le traitement des CP d’origine gastrique en place. 183 malades porteurs d’une CP isolée (sans métastase à distance en dehors de localisation ovarienne), [...]
28/062018 TNE INTESTINALES _ La radiothérapie métabolique améliore la survie mais aussi la qualité de vie. La radiothérapie interne vectorisée (RIV) par Lu177 DOTATATE a clairement démontré son efficacité, en termes de survie sans progression, dans le traitement des tumeurs neuro-endocrines bien différenciées grade 1-2 intestinales progressives avec fixation à l’OctreoScan dans l’étude de phase III NETTER-1. Le taux de SSP à 20 mois est de 65% et la médiane non atteinte dans le bras RIV vs 11% et 8,4 mois dans le bras contrôle par Octreotide haute dose) (1). Dans cette étude ce sont maintenant les [...]
28/062018 CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE AVEC MUTATION DE BRAF _ Quel pronostic après intervention à visée curative ? L’objectif du travail rétrospectif multicentrique que nous rapportons (1) était d‘évaluer l’impact pronostique des mutations de BRAF (mutation récurrente V600E et autres mutations) sur la survie de patients issus de 7 centres académiques (américains : n=3 ; autrichiens : n=2 ; allemand : n=1, et norvégien : n=1) opérés de métastases hépatiques de cancers colorectaux entre janvier 2000 et décembre 2016. L’évaluation du statut de BRAF et de KRAS (codons 12, 13, et 61) était réalisée soit à partir de la tumeur primitive, soit à partir d’une métastase hépatique. Parmi les 853 patients identifiés, 4 ont été exclus en raison d’une [...]
28/062018 CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE DU SUJET ÂGÉ _ Impact prédictif et pronostique des paramètres gériatriques en début de chimiothérapie. Cette étude rapporte les résultats de l'analyse des paramètres gériatriques de l’étude de phase II randomisée PRODIGE 20. Cette étude a évalué chez 102 patients de plus de 75 ans, l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie +/- bevacizumab dans le traitement de 1ère ligne des cancers colorectaux métastatiques (1). Elle a montré que l’association Bévacizumab + chimiothérapie (LV5FU2 [...]
28/062018 INFO PUBLICATION Ne ratez pas... …les recommandations 2018 de l’ESMO® (European Society for Medical Oncology) et de l’EURACAN® (EUropean Reference network for rare Adult solid CANcer) pour la prise en charge des GIST (1) et des sarcomes des tissus mous(2) dans laquelle il est [...]
28/062018 CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE _ Peut-on remplacer l’évaluation radiologique par une étude de la Cinétique de l’AFP sous traitement ? Alors que les résultats positifs de l’étude REACH 2 viennent d’être communiquer à l’ASCO® montrant un bénéfice du ramucirumab versus placebo en seconde ligne du CHC chez les patients avec une AFP > 400 (ASCO® 2018, Abs.#4003), l’objectif de cette analyse post-hoc de l’étude REACH 1 était d’évaluer la corrélation entre les variations de l’AFP et les données de réponse et de survie. Pour mémoire, l’étude REACH 1 avait testé sans succès l’intérêt du ramucirumab versus placebo en seconde ligne du CHC quel que soit le taux initial d’AFP, les analyses de sous-groupes ayant montré un bénéfice potentiel en cas d’AFP > 400 [...]
24/052018 CANCER GASTRIQUE SUPERFICIEL _ Après traitement endoscopique, ne pas éradiquer Hp serait une grave erreur… CQFD ! Les patients ayant un cancer gastrique superficiel, limité à la muqueuse ou à la sous-muqueuse, sont à haut risque de nouveau cancer gastrique métachrone. Les effets à long terme de l’éradication d’Helicobacter pylori dans la prévention de cancer métachrone ont été évalués dans cette étude de phase III sud-coréenne. 396 patients atteints d’un cancer de l’estomac superficiel ou d’un adénome de haut grade traités par résection endoscopique ont été randomisés en double aveugle entre deux groupes : 194 ont reçu un traitement d’éradication d’HP (amoxicilline 1000 mg + clarithromycine 500 mg [...]